Hakim Et Talib : Le Dernier Souffle Du Zéphyr
131 pages
Français

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Hakim Et Talib : Le Dernier Souffle Du Zéphyr , livre ebook

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Description

Ce livre, Hakim et Talib: Le dernier souffle du zéphyr, est l'histoire deux hommes que tout destinait à se rencontrer.deHakim travaille comme chauffeur dans une société de transport de matériels médicaux et pharmaceutiques. Talib est un stagiaire qui vient tout juste de débarquer. Ensemble, ils vont effectuer un voyage d'une haute importance dans une autre région du Sénégal. La mission consiste à acheminer un appareil de radiothérapie dans un hôpital de Kolda.Ce voyage est très symbolique. Et pour Talib, surtout, c'est un parcours initiatique au bout duquel il renait autre. Le dialogue au fil des pages entre Hakim, «< l'enseignant » et Talib, «

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2022
Nombre de lectures 18
EAN13 9782383760047
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Hakim Et Talib :
Le Dernier Souffle Du Zéphyr
Roman[t~|Å Xà gtÄ|u M _x WxÜÇ|xÜ fÉâyyÄx Wâ m°Ñ{çÜ[t~|Å Xà gtÄ|u M _x WxÜÇ|xÜ fÉâyyÄx Wâ m°Ñ{çÜ
Hakim Et Talib :
Le Dernier Souffle Du Zéphyr
Abdourahmane DIALLO LO
Roman[t~|Å Xà gtÄ|u M _x WxÜÇ|xÜ fÉâyyÄx Wâ m°Ñ{çÜ
Tous droits réservés pour tous pays
© Plumes d’ébène
Tel : (+221) 77 943 89 98
Email : plumesdebene1@gmail.com
ISBN : 978-2-38376-004-7
EAN : 9782383760047
Maquette de couverture : Professeur Khaly Diop SYLLA
Infographie : Kâ ILP Dakar[t~|Å Xà gtÄ|u M _x WxÜÇ|xÜ fÉâyyÄx Wâ m°Ñ{çÜ
Préface
Tout commence par la rencontre de l’homme avec lui-même.
Cette rencontre, plus ou moins déstabilisante, est le point de
départ de son voyage, objet de sa mission, objet de son
accomplissement.
Un voyage périlleux où chaque étape franchie doit être célébrée
pour nourrir la motivation à continuer, pour être convaincu
d’arriver à destination, d’arriver à l’essence de notre vie.
Dans cette quête, il s’évertue corps et âme à combler un vide :
son besoin d’estime. À ce titre, le XXIème siècle n’aura jamais
autant opiné à Maslow qui, juché à l’avant dernière marche de sa
pyramide, se contente de sourire en nous observant. Il sourit et
même rit à gorge déployée, car il le sait, le besoin d’estime a pour
quintessence de s’éloigner dès que l’on s’approche trop près de
lui. Tous les coureurs vers plus de ‘’j’aime’’, tous ceux qui n’y
prennent garde, finissent par se rendre dépendants de la
reconnaissance des autres.
C’est pourquoi, les voyageurs que nous sommes doivent se parer
de toute chose utile au périple, mais aussi se délester de toute
chose futile. Parmi les indispensables, l’incontournable, le
réceptacle de notre âme : l’esprit.
Quel rôle joue cet esprit dans notre quête ? Comment se
manifeste-t-il ? Comment devrons-nous en prendre soin ? Comment
inter agit-il avec le centre de nos émotions, le cœur ? Quelle est
la stratégie du voyage ? Quelles sont les étapes cruciales ? Quelle
en est la vraie destination ? Quelles récompenses nous attendent
au bout ? Autant de paradigmes et questions existentielles pour
nous autres aspirants à la lumière originelle, et sur lesquels le
talentueux auteur de ce chef-d’œuvre versera ses lumières.
Plus qu’une histoire entre un jeune et un ancien, M.
Abdourahmane DIALLO LÔ nous plonge dans notre vécu normal et simple,
mais avec une tournure magique dont lui seul a le secret, nous
aide à en voir la quatrième dimension, celle plus complexe et si
passionnante de l’âme en quête de réalisation.
En pensant en homme savant mais en parlant en homme simple,
M. LÔ nous donne tous les outils et même nous apprend à les
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nier avec dextérité pour tirer notre épingle du jeu et parer les
coups de la vie.
Qu’il en soit béni et rétribué.
Moussa GUEYE, Coach Kallaamu
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Prologue
Qui suis-je ? Qui suis-je pour juger ? Que celui qui n’a jamais
péché jette la première pierre. Qui suis-je pour diagnostiquer la
société ou l’humanité ?
« Cogito, ergo sum », tout ce que je sais, c’est que, je pense, alors
je suis, comme disait Descartes. Tout ce que je sais, c’est que, j’ai
des yeux, je regarde, je vois et je constate. J’essaie de regarder
au-delà de ce qui parait pour voir ce qui est, réellement.
L’existence humaine a un but bien défini ; des objectifs nous sont fixés.
Les livres saints nous disent que les êtres sont créés pour adorer
leur Créateur. Adorer son Créateur, revient à aimer les produits
du Créateur : les créatures. En résumé le but de notre existence,
est de nous aimer, de nous apprécier, de nous entraider, de faire
preuve d’altruisme et de philanthropie. Le but de notre existence
est de marquer notre passage sur terre, de nos empreintes. Des
empreintes de sagesse, de sainteté et d’actions utiles à l’humanité.
Le but de notre passage dans cette oasis, est de nous permettre
d’avoir assez de breuvages et de repos, pour pouvoir continuer la
traversée du désert. C’est, ici-bas que nous semons les graines,
ces dernières peuvent certes germer durant notre existence, mais
la grande récolte se fera forcément à l’au-delà. Imaginons un
monde où toutes les créatures humaines s’aiment, un monde où
on s’apprécie tous, un monde de solidarité : nous serions «
invincibles », nous serions « infaillibles » et résistants tel un
conglomérat, un poudingue, constitué d’êtres humains aux relations
lisses et arrondies, cimentées par un liant d’amour naturel et
inconditionnel. Nous serions comme ces atomes de carbone, et
ensemble, nous serions plus durs que le diamant, et nous aurions
des destins aux éclats adamantins.
Tout ce que je sais, c’est que, je regarde au-delà de l’apparent et
du tangible, et je vois. Je vois des destins aux éclats de grenats,
rouges, sombres. Des nuages chargés d’afflictions qui planent
audessus de la tête de l’humanité. Et toutes ces manifestations sont
des résultantes de l’action anthropique. L’humanité se déplace
dans un référentiel, dont l’origine est oubliée, les abscisses sont
faites de transgressions et les ordonnées, de points vicieux.
Gali9[t~|Å Xà gtÄ|u M _x WxÜÇ|xÜ fÉâyyÄx Wâ m°Ñ{çÜ
lée, Copernic ou Kepler ne sauraient se situer dans un tel
référentiel anarchique.
Les avertissements sont nombreux : la nature avertit, les saints
avertissent avec leurs Livres. « Par le temps ! L’homme est certes,
en perdition, sauf ceux qui accomplissent les bonnes œuvres,
s’enjoignent mutuellement la vérité et s’enjoignent mutuellement
l’endurance. » Sourate 103 : L’Epoque. Le Livre avertit : faites
attention, vous êtes en train de prendre une trajectoire qui va vous
fourvoyer, vous suivez une courbe descendante dont l’asymptote
sera un abime ténébreux. La terre avertit, elle envoie des ondes
vibratoires, sismiques, qui viennent trembler la croûte, afin de
secouer les êtres humains pour qu’ils se réveillent. Ensuite, elle
ouvre son énorme bouche à travers ses failles et ses rifts, et puise
de la bile ardente, dans ses entrailles mantelliques, pour la cracher
à travers les volcans péléens et stromboliens, pour l’éveil des
consciences. Le ciel avertit, en chargeant les nuages cumulo
nimbus de larmes qui se déversent de façon intempestive. Et, avec la
complicité de la terre qui refuse de les absorber, ces larmes du
ciel, s’accumulent, inondent, ravagent avec furie, et détruisent les
terres jadis fécondes.
Je quitte la vision panoramique, je réduis mon champ de vision
pour scruter mon pays, le Sénégal. Je vois un pays extraordinaire,
je vois son ciel bleu tel du cristal aigue-marine en fusion, son
soleil jaune tel de l’héliodore qui sourit, sa végétation abondante,
verte tel un mélange d’émeraude et de malachite. Je regarde le
Sénégal, je sens les doux zéphyrs qui soufflent, le climat tempéré
et paisible. Je le contemple et je découvre ses océans, lacs et
fleuves, son littoral où se déferlent des vagues de prospérité
amenant parfois les poissons les plus imprudents et les plus distraits.
Je l’observe et je pense encore à son hospitalité légendaire la
Téranga. Je pense à ces grands et illustres hommes, incarnation de
l’érudition.
Cependant, en survolant ce beau pays avec mon tapis volant, je
ne puis m’empêcher de découvrir avec amertume, la tâche sombre
1sur la toile blanche, l’élément gênant, « Liy gnuul si soow mi »,
1 Expression wolof qui signifie littéralement, ce qu’il y a de rebutant dans
quelque chose.
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comme le disent les wolofs. Je sens un troc de notre culture, de la
sagesse des anciens, contre une ignorance d’origine si évidente
et si inconnue. Le bas prend progressivement la place du haut et
le haut est rétrogradé à la place du bas. La gauche se retrouve à
droite, et la droite forcée à se positionner à gauche. En deux mille
vingt-deux, un comédien d’une télé de la place en a fait les frais
suite à un constat de ce phénomène. Il a déclaré que certains
2guides, oustaz , qui devraient donner le ton, sont réduits à se le
dicter par les animateurs, maitres des loisirs et des distractions.
Ce constat inopportun lui avait malheureusement déplumé, une
partie de son apparat, constitué au fil du temps, au sein de cette
institution audiovisuelle. L’ironie dans l’histoire, c’est que le
constat ne venait de nul autre que d’un comédien. La même
année, un autre oustaz de la même institution s’était permis de
narguer publiquement, qui voulait l’entendre, d’avoir reçu l’argent
du contribuable, sans regret. « Allumez et attisez un feu et
posezy votre postérieur nu, car je m’en fous d’avoir reçu ces faveurs
de l’autorité suprême, c’est tout simplement mon moment et ma
chance », disait-il. Alors que quelques mois avant, il appelait avec
fougue à la retenue, à l’honnêteté et à la dignité : peut-être que sa
raison et sa morale avaient fugué, sous la pression de la cupidité.
Je regarde, et je vois des médias sous toutes leurs formes,
parasités par des bombes à distraction massive, par des insulteurs,
destructeurs de dignité, par des gueulards hagards aux regards épars.
Quelle surprise que de voir des milliers, voire des millions de
3gens, followers , troquer leur sommeil, leur substance précieuse:
le temps, leur énergie, rien que pour voir un homme exposer et
exhiber l’intimité d’un innocent. Mais, n’épargnera personne,
celui-là même, qui n’hésite pas à exhiber ses propres parties
intimes devant des légions de curieuses attentions. Beaucoup de
vies sont détruites, des avenirs ternis, des étoiles éclipsées par ces
4actes abjects et ignominieux. La Soutoura , la pudeur, la décence,
2 Quelqu’un qui enseigne l’arabe et éventuellement des préceptes de l’Islam.
3 Mot anglais qui désigne ceux qui sont abonnés à d’autres dans les réseaux
sociaux, notamment Twitter et Instagram.
4 Mot wolof qui signifie une discrétion qu’on réserve pour soi et son
prochain.
11[t~|Å Xà gtÄ|u M _x WxÜÇ|xÜ fÉâyyÄx Wâ m°Ñ{çÜ
ces vertus légendaires sénégalaises, ces qualités de préserva

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