Il faut sauver Pandora
244 pages
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Il faut sauver Pandora , livre ebook

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Description


Dans ce roman Il faut sauver Pandora !, Ferdinand Farara nous livre le panorama de la vie de Jeff dans une période d'un peu plus d'une décennie. Devenu chômeur, il quitte sa ville Akra et ses parents, pour aller se rendre utile à Liebundkomm, où il œuvre activement pour la protection de l'environnement au parc d'Assise. Il emporte avec lui une médaille, à lui remise par sa maman, qui l'a reçue de Grand-père peu avant sa mort.



La médaille en question provient de Tarsis, jeté en prison pour une « affaire d'Etat », grand ami de Grand-père et compagnon du père de Jeff. Là, au parc d'Assise, Jeff retrouve le couple Joe-Amélie et Chaminade, le fils de François, son cousin. Par un heureux hasard, Jeff tombe sur une lettre émouvante de Tarsis et enfin sur Tarsis lui-même en personne, libéré de la prison, mais qui mourra peu de temps après dans les bras de Jeff.



A son retour à Akra, Jeff se fait embaucher dans une agence de tourisme comme guide. Quant au jeune Chaminade, il poursuit sa vocation sacerdotale et sera ordonné prêtre, puis envoyé en mission à Pandora. Le désormais Abbé Chaminade y croise une fille de joie du nom de Joviale. Elle devient la fiancée de Jeff contre l'avis du père de ce dernier, qui cherchera à défendre à tout prix l'honneur de la famille.



Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9782373162868
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Il faut sauver Pandora !
Ferdinand FARARA
IL FAUT SAUVER PANdora !
Roman
Editions Awoudy
ISBN 978-2-37316-219-6
© 2020 Ferdinand Farara
© Editions Awoudy, Lomé, 2020
04 B.P. 969 Lomé-Togo
Tel : (+228) 22502327 - Cel 90256211
edit.awoudy@hotmail.fr
www.leseditionsawoudy.com
Mai 2020
Tous droits de reproduction, d’émission
ou d’adaptation réservés pour tout pays.
Préface
Et de deux, trois ! Chers lecteurs, vous tenez entre vos mains le troisième roman de mon jeune frère Ferdinand B. E. Farara. En l’espace de deux ans, il en produit trois !
Dans ce roman Il faut sauver Pandora !, Jeff, le narrateur raconte ce qui lui est arrivé en un peu plus d’une décennie : ayant perdu son boulot, il quitte sa ville Akra et ses parents pour aller travailler à la protection de l’environnement au parc d’Assise que tient le couple Joe-Amélie à Liebundkomm, un parc qui accueille souvent des visiteurs. Il emporte avec lui la médaille, à lui remise par sa maman qui l’a reçue de Grand-père à sa mort et sur laquelle on pouvait lire : « Gmf, Gladys ma fille » . Grand-père tenait cette médaille de Tarsis, ancien compagnon du papa de Jeff et qui se trouve être en prison pour une « affaire d’Etat » . Avec des confidences de son papa au sujet de Tarsis et sa médaille, Jeff se rend donc à Liebundkomm. Dans ce parc des amis de François, son cousin, il retrouve Chaminade, le fils de ce dernier. Par un heureux hasard, il tombe sur une lettre émouvante de Tarsis, et puis sur Tarsis en personne, libéré de prison, mais qui meurt dans les bras de Jeff peu après. Celui-ci retourne à Akra où il trouve, de juriste qu’il était auparavant, du travail dans une agence de tourisme comme guide. Quant à Chaminade, il poursuit sa vocation sacerdotale et sera ordonné prêtre, puis envoyé quelques années après à Pandora. C’est là que les pas du désormais Père Chaminade croiseront ceux d’une fille de joie du nom de Joviale. Elle deviendra fiancée de Jeff contre l’avis du papa de ce dernier qui cherche à défendre à tout prix l’honneur de la famille.
On le voit, dans Il faut sauver Pandora !, tout se trame entre trois villes : Akra, Liebundkomm et Pandora. On se croirait dans le Triangle des Bermudes, dans lequel on rentre sans être sûr d’en ressortir vivant, avec des énigmes difficiles à résoudre. Mais c’est sans compter sur la hargne de Jeff qui entend réaliser ce qu’il a promis à Grand-père cette troisième et dernière nuit de son entretien avec lui : « c’est alors que je me suis engagé, en lui promettant d’aller moi-même aux nouvelles pour achever ce qu’il a commencé… j’ai tout de même pu honorer sa mémoire en tenant ma promesse, finalement, en reconstituant l’histoire de Saraf et Déborah jusqu’à la génération de leur petit-fils Chaminade… Et pour pouvoir reconstituer ces épisodes, j’ai dû enrôler, à son insu, mon cousin François. Ce fils de Saraf et de Déborah m’a été d’un très grand secours ». C’est en réalité un témoignage que rendent Jeff et Chaminade : il faut donc aller jusqu’au bout. Pour espérer crier un jour : Eureka, « pour moi, l’énigme était revélée. Il s’agissait bel et bien de la fille de Tarsis » !
D’entrée de jeu – pour ainsi dire, car c’est loin d’être un jeu –, l’auteur nous invite à nous rappeler son second roman et à repartir de là, comme si on allait gravir un escalier en colimaçon : « Les hommes se cachent pour pleurer », écrit-il au début du premier chapitre, ce qui est d’ailleurs le titre du second roman. Sauf que dans cette œuvre-ci, il arrive de voir ces hommes virils pleurer devant leur progéniture, ou en public, se mettre à genou au pied du crucifix, discuter humblement, tels des enfants de chœur avec des hommes et femmes de Dieu, … C’est d’ailleurs ce qui fait d’eux de vrais hommes, d’après ce que semble suggérer l’auteur lui-même, qui les décrit comme simplement humains !
A mon avis, il y a une raison décisive du pourquoi ce troisième roman que nous présente l’auteur. Ferdinand Farara nous livre, en effet, ici ce qu’il a de plus profond dans son cœur : son projet de vie, celui de l’éducation, de la formation de la jeunesse, de l’homme tout court. Il est dans la trentaine d’âge, donc en train de sortir de la jeunesse et de prendre pied dans l’âge adulte. Il se rend bien compte que « la vie n’a qu’un seul été » et qu’il ne faut donc pas la gâcher. Mais il est aussi convaincu que même si on passait à côté d’une bonne jeunesse, tout n’est pas perdu, on peut encore se ressaisir et prendre un bon chemin. A tout moment de la vie, le changement dans le bon sens est toujours possible. Tout le monde est appelé à apprendre des autres, même du plus petit que soi. L’auteur dénonce les vices des jeunes, mais aussi ceux des adultes ; tout le monde est appelé à changer. Même une ville comme Pandora, qui n’est pas sans rappeler le mythe grec de la « Boîte de Pandore » , ne saurait être considérée comme damnée ; elle peut prendre une autre orientation : ce mythe grec raconte justement qu’au fond de la jarre, il y a encore l’espérance et qu’il faut aller la chercher.
Si l’auteur suggère aux jeunes que pour sortir d’une vie difficile ou tout simplement pour réussir sa vie, ils ont besoin de s’appuyer sur une personne avisée, de saisir la main qu’elle leur tend, il affirme aussi qu’il faut donner du temps au temps. Les jeunes doivent aussi savoir ce qu’ils cherchent dans la vie et ne pas simplement laisser d’autres, fussent-ils leur parents, décider pour eux.
Quant aux adultes éducateurs, il les invite à être des modèles, des Père Chaminade , à avoir confiance aux jeunes. Le curé Chaminade, contrairement au curé du village qui aimait les fes...- les festivités, d’après ce que présumait une chanson populaire que fredonnent les jeunes qui ont mal au cu...- occupé  leur jeunesse, force l’admiration. Il n’est pas présenté comme un héros, il sait qu’il reste un homme, mais il vit avec des principes et sait apprécier une présence et une parole, même féminines qui lui redonnent courage quand il est accusé à tort. Mais lorsque l’on est compromis dans toute sorte de choses comme Djandjou, la tâche d’éducateur est elle-même compromise.
En cette année où nombreux sont nos pays qui célèbrent leur 60 ans d’indépendance, je n’ai pas pu m’empêcher de faire une petite comparaison entre ce roman de formation et quelques autres du même genre que des auteurs africains ont écrits autour des indépendances ; pensons par exemple à L’Aventure ambiguë de Cheik Hamidou Kane,  Le Monde s’effondre  de Chinua Achebe,  Une Vie de boy  de Ferdinand Oyono, ou encore  L’Enfant noir de Camara Laye... Ferdinand Farara invite les jeunes à aller puiser à la source des vieux qui ont de belles choses à apprendre sur la vie. Il pense que se former ne demande pas la soumission aveugle à une autorité, fut-elle un prêtre ; mais une formation efficace se passe dans un dialogue, parfois la confrontation, sans tabou, où on appelle les choses par leur nom, où on parle librement que l’on soit homme ou femme, où on se respecte mutuellement, où l’apprenant n’est pas un vase à remplir, où l’éducateur doit parfois faire l’agneau au milieu de loups et jamais se considérer comme seigneur, où finalement chacun apprend de l’autre.
Ce roman est facile à lire : les thèmes et les personnages nous sont familiers ; le personnage Jeff est visiblement togolais tout comme l’auteur lui-même. Ferdinand Farara utilise ou fait des allusions aux aires géographiques, aux sociétés, aux situations socio-politiques, aux langues que nous connaissons bien, aux gadgets qui font partie désormais de notre univers. Tout se passe dans une période relativement courte ; on peut donc se souvenir de tout. Jeff passe cinq bonnes années à la ferme d’Assise à Liebundkomm – un nom allemand qui exprime qu’il faut aimer ce lieu pour y aller et y travailler tout ce temps –. L’auteur nous invite ainsi à aimer l’écologie et à travailler pour la sauvegarde de la nature.
Pour tirer meilleur profit de ce roman, je recommande au lecteur de commencer par méditer la lettre ouverte de Tarsis à Théophile au chapitre 7. Ou s’il préfère, après la lecture du roman, de reprendre cette lettre pour la méditer. Tarsis l’a écrite de sa prison ; il a eu le temps de méditer sur la jeunesse ; ce qu’il a appris de Grand-père, quand il était proche de lui avant son arrestation et son incarcération, l’a sans doute aidé aussi. Il n’était probablement pas le criminel que tout le monde croyait. Si le lecteur est jeune, qu’il se considère comme Théophile, le destinataire de la lettre ; s’il est adulte, il y trouvera ce qu’il lui faut pour mieux conseiller les jeunes. C’est dans ce chapitre que l’auteur livre l’essentiel de son message aux jeunes : il y fait l’éloge de la jeunesse, mais aussi dénonce le manque de réceptivité des jeunes d’aujourd’hui préférant les publications, les films, la musique et la mode, leur côté superficiels. Mais cette jeunesse est tout de même digne   d’être aimée et accompagnée.
Je finis par ce vœu, celui de voir surgir de nombreux Père Chaminade, qu’ils soient prêtres ou non, qui consacrent leur vie à l’éducation. « Moi je crois en votre (les jeunes) capacité de changement de manière de penser et d’agir et je suis prêt à y œuvrer ». Et vous, chers lecteurs ? Y croyez-vous ? Etes-vous prêts à y œuvrer ? Si oui, – ce que j’espère – Ferdinand Farara nous appelle à le rejoindre : « Rejoignez-moi dans l’espérance »  pour faire « route ensemble » sur ce chemin complexe, mais passionnant de l’éducation.
La trilogie qu’il nous offre n’est qu’une étape du joggeur infatigable qu’il est, à l’instar du Père Cham .
Ignace PAGNAN , Prêtre.
Supérieur des Frères marianistes du Togo
Prologue
– Ce soir-là, il sonnait vingt heures quand la police débarqua chez le Major Bamou. Elle avait été alertée par un coup de fil anonyme d’un voisin. En tout cas c’était un commando bien musclé qui avait été déployé là, p

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