L amour vient du cœur, pas du sang
115 pages
Français

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L'amour vient du cœur, pas du sang , livre ebook

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Description

Jeune femme naïve et timide, Blanche commence sa vie d’adulte. Rapidement, elle sera tourmentée entre son rêve de trouver le prince charmant et la réalité de la société actuelle. Espoir, amour, désillusion et déception vont joncher le quotidien de l’héroïne jusqu’au moment où elle devra faire un choix entre la raison ou son cœur, une décision qui sera lourde de conséquences pour le reste de sa vie…
Basé sur des faits réels, ce roman biographique est un hommage envers une femme qui décidera de bouleverser sa vie par amour en assumant tout ce qui va en découler…

Informations

Publié par
Date de parution 06 janvier 2017
Nombre de lectures 7
EAN13 9782312049823
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’amour vient du cœur, pas du sang
Olivier Huchet
L’amour vient du cœur, pas du sang
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2017
ISBN : 978-2-312-04982-3
À ma femme et mes trois fils que j’aime tellement.
Je remercie Alexandra B et Céline B, Sabrina H, mes parents, en particulier ma mère, ainsi que ma grand-mère et mes deux sœurs de m’avoir aidé et conseillé sur l’écriture de ce roman.
Préface
Le livre que vous allez lire est un roman biographique. Tous les faits que vous allez découvrir sont vrais, mais pour des raisons de confidentialité, les noms des personnages ont été remplacés, de même que certains lieux, périodes et contextes menant à certains faits.
J’ai écrit ce roman pour deux raisons. La première est personnelle. Je voulais rendre hommage à ma femme que j’aime plus que tout, ainsi qu’à mes trois fils. J’avais besoin aussi d’expier toute cette colère, ces incompréhensions qui s’étaient accumulées durant tant d’années. Il fallait que je tourne définitivement cette page de ma vie.
L’autre raison est une sorte de pensée, d’idée sur le fait de devenir mère d’un enfant que j’aimerai vous faire partager en lisant ces lignes. Je pense que le fait d’aimer quelqu’un ou quelque chose n’est pas inscrit dans les gênes. Aimer ou haïr doit s’apprendre. Comme un sport que l’on pratique, plus on s’entraine à aimer, plus on est capable d’aimer les autres. Beaucoup de personnes qui vont lire ses lignes ne vont pas être d’accord avec la suite de cette préface…
Je pense qu’une mère n’aime pas obligatoirement son enfant dès qu’il nait. Je pense que l’instinct maternel dont on parle souvent est plus une histoire d’attachement. Après beaucoup d’efforts et de labeurs pendant neuf mois, la femme obtient ce qu’elle a engendré. Tout être qui fait de gros efforts pendant un temps relativement long et ayant des conséquences physiques, va être attaché à ce qu’il a obtenu. Je grossis naturellement les choses, je sais que les sentiments d’une mère sont plus complexes que cela. Mais je pense qu’il ne suffit pas d’accoucher d’un enfant pour être totalement une mère. Notre société cultive actuellement le contraire en véhiculant l’idée que la femme aime son enfant avant même la naissance et gagne ainsi son statut de mère. On peut être d’accord avec cela, mais faut-il en faire une généralité et un fait immuable ? La femme souffre en effet pendant neuf mois, son corps change, elle fait de nombreux sacrifices, mais si elle décide d’abonner son enfant ensuite et ne s’en préoccupant plus jusqu’à la fin de ses jours, est-elle toujours « sa mère » ou juste sa génitrice ? Notre société veut que les choses soient plus simples avec le père. S’il assume l’enfant, il est « le père » avec un grand P. S’il n’éduque pas, s’il ne s’en occupe pas, il est juste le géniteur. Pourquoi tant de différence ? La nature, a fait de la femme l’incubateur de l’enfant qui va naître. Si dans le futur la femme ne devait plus être l’incubateur, qui serait la mère ? Celle qui a donné ses gênes ou celle qui l’a aimé, éduqué, nourri, qui l’a rendu heureux… ? Dans notre société actuelle, le statut de père ou de mère est attribué par le lien génétique qu’il soit positif ou néfaste pour le développement de l’enfant. L’amour, l’investissement pour participer au développement, à l’éducation de l’enfant n’est que secondaire. Être mère ou père au niveau de l’administration est un statut sacro-saint qui donne un plein pouvoir sur son enfant que l’on aime ou pas. À contrario la loi stipule que exercer son rôle de père ou de mère est un droit pas un devoir. N’y a-t-il pas une incohérence ?
Je vous laisse lire l’histoire vraie de Blanche. Une femme avec ses qualités et ses défauts, mais une personne qui aura su toujours écouter son cœur dans les décisions les plus difficiles… et qui aura des conséquences sur la vie de jeunes enfants…
L’annonce
(Mars 2001)
Blanche s’était assise à la même place que d’habitude. La vie familiale avec ses parents était ponctuée de rites inéluctables. Il était dix-neuf heures tapantes, les couverts étaient posés sur la grande table rectangulaire de dix personnes. Le diner était prêt, les restes de la veille étaient au menu de ce soir, du rôti avec des choux Bruxelles . Raymonde , soixante-six ans, la mère de Blanche continuait de faire à manger pour six alors que désormais il n’était plus que trois à habiter dans cette maison. À soixante-huit ans, Jean , le père de Blanche était à la retraite de sa fonction d’agriculteur depuis 8 ans tout comme sa femme. Ils étaient donc trois à diner sur cette table, relique d’une vie familiale désormais passée. La plupart des meubles présents dans la plus grande pièce de la maison provenaient de l’ancienne ferme qu’ils avaient vendue. Avoir cédé l’exploitation était pour Jean et Raymonde la meilleure solution. L’ancienne maison faisait bien trop vide depuis le départ de leurs deux grands fils et de leur première fille. Le confort de cet ancien foyer était trop rudimentaire, ils voulaient finir leur vie dans une maison un peu plus confortable.
Blanche était donc la dernière des enfants du couple, elle avait désormais vingt-quatre ans. Comme disaient ses frères, « c’était la chouchoute des parents ». Jean et Raymonde voyaient leur fille, comme une jeune femme calme et posée, mais ayant un sacré caractère quand on la cherchait. Sa mère reconnaissait que le côté bourru de sa personnalité venait de son père… Mais globalement, les parents de Blanche étaient fiers de leur fille. Elle avait réussi ses études professionnelles comme secrétaire. Une fois, sa scolarité finie, elle avait enchainé, immédiatement, par des petits boulots pour gagner sa vie. Dernièrement , elle avait trouvé un poste comme secrétaire à la chambre de commerce et d’industrie de Nantes et venait de signer son contrat d’embauche définitif. La seule chose qui questionnait sa mère était sa relation avec les « autres » de son âge. En effet, à part pour travailler, Blanche sortait très peu. Raymonde savait de sa fille qu’une de ses collègues était une bonne amie, mais c’était tout, rien de plus. Ses autres activités, le weekend, étaient d’aller voir ses deux frères et surtout sa sœur, Emmanuelle , avec qui elle nouait une forte complicité malgré leurs 8 ans de différence. Mais Raymonde ne s’inquiétait pas plus que cela. Son premier enfant, Stéphane , était lui aussi réservé à l’âge de Blanche , il avait réussi pourtant à trouver une jolie femme aimante et avait depuis deux beaux enfants.
Les trois protagonistes autour de la table commencèrent le repas en même temps. La télévision était allumée toujours sur la même chaine, à la même heure, pour que Jean puisse regarder les informations tout en dinant. Quelques minutes passèrent avant que Jean remarque quelque chose d’inhabituel. D’habitude, le vieil homme ronchonnait, car les deux femmes de la maison discutaient sur la journée qu’elles avaient passée, et lui ne pouvait pas suivre correctement son émission. Là, tout était différent, sa fille était plus renfermée que d’habitude, elle ne parlait pas. Jean avait déjà remarqué ce changement, Raymonde aussi, pour en avoir parlé avec elle. Les derniers repas où elle était présente se faisaient de plus en plus calmes. Sa mère voyait que la communication était de moins en moins présente avec sa fille. Blanche se faisait plus distante. Alors que Blanche avait le visage fixé sur son assiette, Jean détourna le regard de la télévision vers sa fille et la questionna :
« Tu as l’air préoccupé, ma fille ! Tu as eu une mauvaise journée ? »
Blanche releva la tête. Ses pommettes légèrement rouges trahissaient un malaise. Jean et Raymonde le remarquèrent de suite, leur fille ayant habituellement un visage de couleur porcelaine. La jeune femme finit sa bouche avant de répondre au propos de son père :
« J’ai longuement réfléchi… Je… Je pense qu’il est temps pour moi d’avoir mon propre logement. J’ai rempli il y a quelques jours une demande auprès des HLM… »
Immédiatement, après que sa fille eut fini sa phr

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