La Dot Sacrée

Abdelouahab Hammoudi

Description

Que ressentirez-vous si vous étiez une jeune femme, directrice d’un grand musée et qu’un soir, vous commencez à faire d’étranges rêves, que vous rêviez d’une vieille femme qui vous demande d’aller ramener la « dot sacrée » . Bien sûr vous n’y croyez pas mais ces rêves persistent et se répètent chaque nuit. Là encore tout va bien jusqu’au jour où, par une froide matinée d'hiver, vous arrivez au musée pour commencer votre journée de travail et là, devant la porte de l’édifice, vous trouvez la vieille femme que vous avez vu en rêve, là debout devant vous menaçante. « Pour la dernière fois, je vous demande de me ramener la « dot sacrée », vous dit-elle sur un ton menaçant avant de s’éclipser. Pour vous, un séisme vient certainement d’ébranler votre vie qui ne sera plus la même. Que va-t-il vous arriver ?

Sujets

• Littérature Algérienne
• Littérature algérienne
• Roman
• Fiction

Informations

• Publié par: Hammoudi Abdelouahab
• Date de parution: 01 janvier 2021
• Nombre de lectures: 8
• Langue: Français

Extrait

La Dot Sacrée ABDELOUAHAB HAMMOUDI

La dot sacrée

Copyright © 2021 Abdelouahab Hammoudi Tous droits réservés. ISBN:  2

La dot sacrée Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être utilisée ou reproduite de quelque manière que ce soit sans autorisation écrite, sauf dans le cas de brèves citations contenues dans des articles critiques ou des critiques. Ce livre est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les entreprises, les organisations, les lieux, les événements et les incidents sont le produit de l’imagination de(s) l’auteur(s) ou sont utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des événements ou des lieux est une pure coïncidence.

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La dot sacrée REMERCIEMENTS  Ce livre doit une partie de son existence à ma chère amie Gaspésienne NATHALIE COUTURE, femme simple dont l’amour pour les animaux et sa région natale la Gaspésie ont servi de fonds sur lequel s’est déroulée cette histoire. Sa profonde connaissance de la région faisait d’elle le guide parfait que je suivais avec confiance et assurance, que ça soit dans les forêts enneigées ou sous le froidglacial d’un climat rigoureux mais dans un paysage fantastique. Elle enrichissait les chapitres qu’elle lisait par ses remarques pertinentes au fur et à mesure que j’écrivais. Je tiens ici à la remercier pour son aide et son dévouement qui ont été d’un apport précieux.  Merci Nathalie.  5

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La dot sacrée -1- ROSE  Cette nuit là, d’ailleurs comme toutes les nuits hivernales du nord québécois, il neigeait et il faisait un froid glacial, dans la ville de Chandler en Gaspésie.

Rose Cornier, une belle fille aux cheveux blonds et aux yeux d’un clair éclatant, marchait seule dans l’artère principale de la ville, défiant ce « couple inséparable » que sont le froid et le vent du nord. Cependant, elle était bien équipée pour la circonstance. Emmitouflée dans un double pull bien chaud couvert par un manteau doublé en polaire de marque Canada Goose avec fermeture éclair pour couper efficacement le froid et le vent, elle couvrait la tête avec une tuque en laine blanche et portait des bottesimperméables, isolantes, doubléesetavec dessemelles antidérapantes.

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La dot sacrée Certes, Rose n’avait jamais pensé mettre les pieds dans cette belle ville que d’ailleurs elle ne connaissait même pas, mais, un évènement mystérieux, défiant tout entendement humain, allait forcer la main de son existence calme, sereine et routinière pour lui donner une orientation et un destin des plus inattendus. Pour le moment, par la force des choses, elle était là et cette plaque qui exposait ostensiblement « LA VILLE DE CHANDLER VOUS SOUHAITE LA BIENVENUE » se présentait à elle comme une carte d’invitation, à laquelle son cœur, charmé par la beauté du site répondit par un « merci » discret et silencieux. Elle venait de faire connaissance avec cette petite ville de la grande Gaspésie après un voyage de sept heures. Comment se trouvait-elle là, dans cette ville inconnue ? Elle qui menait une vie paisible de jeune fille célibataire et directrice du musée de la civilisation de son Québec natal jusqu’au jour où une vieille indienne Micmac commença à hanter ses nuits, lui donnant dans ses rêves, l’injonction d’aller en Gaspésie chercher «la dot sacrée ». Ces rêves durèrent un mois sans qu’elle ne leur accordât tropd’importance. Mais un beau matin, le rêve devint réalité. En arrivant au musée, elle trouva la vieille indienne Micmac qui hantait ses rêves, debout, devant la  8

La dot sacrée porte de l’immeuble, en chair et en os et la regardant fixement. —Je t’ai dit d’aller en Gaspésie chercher « la dot sacrée ». Je te le répète pour la dernière fois, dit la vieille femme menaçante qui lui glissa dans la main la photo d’une plaquette de bronze écrite dans une langue inconnue avant de s’éclipser ensuite. Dire que ce fut pour Rose un choc, serait diminuer de l’intensité de ce séisme qui ébranla sa petite personne. Le regard de la vieille femme l’hypnotisait et en même temps la terrorisait. Son accent rauque et ses mots entrecoupés l’ébranlèrent. Ses pieds ne la soutenaient plus. Elle fit de grands efforts pour entrer dans le musée et rejoindre son bureau. Elle passa la journée collée à son ordinateur, connectée à l’internet. Après des recherches éprouvantes, Rose découvrit que cette langue était celle des indiens Micmacs. Mais la charge menaçante des paroles de la vieille indienne qui revenait sans cesse dans sa tête avait fini de la convaincre de se déplacer dans ce paysage fantastique mais froid de la Gaspésie. Elle devait y aller pour deux raisons. Ramener à la vieilleMicmac ce qu’elle lui  9

La dot sacrée demandait ou à défaut, fuir et s’éloigner le plus loin possible et à jamais pour lui échapper. La peur la traquait. Mais elle était là, enfin, dans la ville de Chandler pour rendre visite à son oncle Charles, inspecteur de police. Elle marchait toute seule dans la rue de Chenail, située aux abords de la mer et qu’elle cherchait depuis un bon moment. La rue était déserte et Rose était toute émerveillée par le paysage environnant auquel les flocons de neige tournoyants sous une lumière orange, donnaient un aspect onirique. Soudain, elle entendit un bruit de pas étouffé derrière elle. Ses pensées allèrent toute suite à la vieille Indienne. Elle l’avait poursuivie ici, il n’y avait pas de doute. Rose s’était arrêtée et se retourna pour voir ce que c’était. Le bruit s’arrêta. Il n’y avait plus rien. «Peut-être la nuit et le silence lui jouaient un mauvais tour, » pensait-elle. Par précaution elle traversa la chaussée et prit une petite ruelle mais le bruit de pas reprit de nouveau. L’inquiétude commençait à la gagner.

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