La Ritournelle des Chérubins Orphelins

Hounyeme Sadley

Description

Né en septembre à Porte-Novo (République du Bénin) d'une commerçante et d'un journaliste, Sadlay Fiat-Lux Hounyeme, pour son amour de la langue anglaise a poursuivi ses études en littérature anglaise à l'Université où il se spécialise en Etudes Américaines. Brillant qu'il fut au cours de son parcours universitaire, il essayera de toucher à tout ce qui réclame de l'esthétique, à commencer par la peinture, avec un goût prononcé pour la musique et enfin la littérature. Accusant l'impossibilité des humains devant les faits touchés de la société, surtout les injustices et violences dont sont victimes les âmes faibles, Sadlay emploie la plume pour s'ériger en voix des sans-voix. Il s'y est bien tenu que les Prix n'ont pas tardé à le distinguer. En 2018, sa nouvelle "La dame de Toyota" reçoit le prix AfroYoungAdult de Goethe Institut. En 2019, il reçoit successivement le Prix de l'Ecrivain en Herbe, le Prix des éditions Mémoire Héritage puis remporte le concours de la CENE littéraire camerounaise en l'honneur de l'écrivain camerounais Mongo Beti. Son article philosophique intitulé : La Vie après notre Mort a remporté le prix Beblog en 2019. A travers le titre "La Ritournelle des Chérubins Orphelins", qui constitue sa toute première oeuvre, Sadlay Hounyeme pose ses premiers pas dans l'arène littéraire de son pays et y dévoile son rôle de défenseur des âmes démunies de sa société.

Sujets

• Benín
• Benin

Informations

• Publié par: Prix Orange du Livre en Afrique 2022
• Date de parution: 10 septembre 2021
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9789998263055
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

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La Ritournelle des Chérubins Orphelins

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ISBN 978-99982-63-05-5 © Les Editions Afrique Éclat, 2021 Tél : [phone] Email : [e-mail] Porto-Novo (Bénin)

Sadlay Fiat-Lux Hounyeme

La Ritournelle des Chérubins Orphelins

Roman

 LES ÉDITIONS AFRIQUE ÉCLAT

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A

Madame Emma Kounouho

pour son amabilité et pour avoir toujours

cru en moi.

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Préface l est utile de commencer cette I présentation en insistant sur le registre de l’auteur. Il est soutenu et précis.Cela oblige le lecteur à une concentration forte même si l’histoire qui y est racontée se lit très facilement. La principale raison est donc le fait de prendre le lecteur dans un piège inattendu, heureux piège plutôt puisqu’il y puise de l’engouement et du vocabulaire.

Le roman raconte l’histoire idyllique de deux gens, Emma et Prudence, qui se voient bercer par les senteurs de la passion. Mais cette flamme qui tant a tenu la jeune fille l’opposait à sa mère qui pensait qu’il serait mieux qu’elle se consacre à son salut avant tout. Nous avons vite pris garde, puisque ce désir maternel de voir la fille emprunter un chemin salutaire cachait une réalité que le père de la jeune fille a bien pris soin d’expliquer dans son journal. L’objectif de ces mots de début n’est point de corrompre la lecture du lecteur: il serait mieux qu’il découvre sans être spoilé. Cependant, dans un style parfaitement authentique, l’auteur n’échappe point à son devoir de décrire les éventuelles raisons qui pourraient empêcher une union tant désirée par ceux qui se désirent : il y a un déterminisme qui pourrait siéger à un moment et voir les volontés se réduire à son discours inaudible mais puissant. L’histoire finit

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tristement mais principalement.

le lecteur a à y gagner

 Ainsi, dans le présent ouvrage, les trajectoires de vie des principaux personnages sont bien retracées non pas pour satisfaire qu’à une exigence littéraire mais surtout de faire comprendre une histoire–qui d’ailleurs pourrait être bien vraie ou qui s’est déroulée non loin de chez nous–au lecteur ; autrement, tout le choix de l’auteur satisfait à une double exigence : répondre aux normes de cet art (celui d’écrire) et de mettre le lecteur au centre de l’histoire même s’il ne l’est pas en réalité. Cette double satisfaction est d’autant plus intéressante lorsque dans sa lecture, le lecteur remarque qu’entre amour, opposition et exposition des raisons, la compréhension aurait été limitée si l’exigence ne s’avérait pas double. Et ce n’est qu’à la dernière ligne du roman que cela se constate réellement.

Sociologiquement, l’ouvrage s’avère aussi intéressant puisqu’une analyse comparative avec d’autres sociétés peut être faite. Encore que là, une limite pourrait se poser, celle de la possibilité de généraliser le déterminisme hautement évoqué à l’ensemble de la société dans laquelle se déroulent les faits. On y consent avec un peu d’imprudence, puis finir par en déduire que les choix des individus d’une société ne sont pas neutres et ont toujours une motivation interne à leur

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