Le droit de cuissage

Marcel Korne

Description

Ce roman dépeint de manière réaliste les maux qui gangrènent les milieux scolaires et universitaires camerounais. Dans un monde où les jeunes cherchent à réussir par la voie de la facilité, l'héroïne choisit de privilégier le travail bien fait et l'effort personnel pour réussir. Une fille courageuse, ambitieuse, qui porte en elle les germes de la révolution féminine...

Sujets

• Nouvelles
• Afrique subsaharienne
• Romans
• Littérature
• Cameroun
• Harmattan Littérature

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 02 juillet 2017
• Nombre de lectures: 89
• EAN13: 9782140042010
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Marcel Korne
Le droit de cuissage
Le Droit de Cuissage est un roman qui fait la peinture réaliste
des maux qui gangrènent les milieux scolaires et universitaires
camerounais. Dans un monde où les jeunes cherchent à réussir
par la voie de la facilité, l’héroïne de ce roman choisit de vivre
pleinement sa foi chrétienne et de privilégier le travail bien fait Le droit
et l’efort personnel pour réussir. Grâce à la solidarité villageoise
et malgré toutes les formes d’opposition possibles, elle réussira
à franchir les portes de l’université et à obtenir son Doctorat. de cuissage
Une flle courageuse, ambitieuse qui porte en elle les germes de
la révolution féminine et qui amène à reconsidérer la femme
non pas comme une simple épouse ou un objet sexuel, mais
comme une partenaire, dont les chances de réussite doivent
être les mêmes que celles d’un homme…
Marcel Korne est né en 1987 à Gouzda (Cameroun).
Après l’obtention d’un Baccalauréat A4 (2007), il
s’inscrit en Lettres d’Expression française à l’université
de Ngaoundéré. Un an plus tard, celui-ci est admis à
l’École Normale Supérieure de Yaoundé et en sort titulaire d’un DIPES I
en Lettres Modernes françaises, en 2012. Actuellement enseignant de
français au CETIC de Malang (Ngaoundéré), Marcel KORNE prépare
sa thèse de doctorat à l’université de Ngaoundéré dans le domaine de
l’écologie littéraire. Préface d’Élisabeth Yaoudam
Ecrire l’Afrique
ISBN : 978-2-343-12473-5
Ecrire l’Afrique21 €
Marcel Korne
Le droit de cuissage© L’Harmattan, 2017
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.editions-harmattan.fr
ISBN : 978-2-343-12473-5
EAN : 9782343124735






Le droit de cuissage Écrire l’Afrique
Collection dirigée par Denis Pryen
Romans, récits, témoignages littéraires et sociologiques, cette
collection reflète les multiples aspects du quotidien des
Africains.
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parla !, Roman, 2017.
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Jean-Yves EPAILLY, Bangui, Fauves, amour et chirurgie
Kouadio Koffi Richard KARA, Koléma, Itinéraire d’une femme
de l’Afrique à L’Europe, 2016 Marcel Korne





Le droit de cuissage



Préface d’Elisabeth Yaoudam










« L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent,
et il les arrache au danger. »
Ps34 :7.
7
Mes remerciements à

madame Founwa Boulou Irène, Dr Yaoudam Élisabeth,
prof Jean Marie Wounfa et Daouaga Gilbert.





À ma chère fille NDEUDEM MARYAM
Manuella Jessica Divine

Préface


Le droit de cuissage s’intéresse à une problématique réelle, celle
du harcèlement sexuel qui bat son plein dans les milieux
scolaire et universitaire. Bien qu’il soit d’une actualité brûlante,
ce thème paraît être l’illustre absent des créations littéraires qui
consacrent leurs plus belles pages à d’autres réalités, peut-être
par respect pour la fonction enseignante. L’auteur du roman,
admettant que l’enseignement est un métier noble, montre
néanmoins qu’il a été perverti au fil des ans par des aventuriers
de la profession lesquels mêlent libido et pédagogie.
Outre ce thème principal, ce roman de cinq parties traite de
plusieurs autres thèmes : l’opposition entre la tradition et la
modernité (école occidentale et tradition), la solidarité africaine
(collecte de fonds par les villageois pour envoyer Daniella à
l’université), la foi religieuse, arme contre toutes les tentations
déviantes ; la corruption et l’abus de pouvoir ; le viol en milieux
scolaires et universitaires, la prostitution , l’indifférence de
certains corps socio-professionnels face au projet de
développement, etc.
Ainsi, dès les premières lignes, on découvre dans une
description linéaire un décor de campagne alimenté par
d'innombrables activités telles que l'agriculture, la chasse, les
veillées au clair de lune où les contes, les devinettes et quelques
rites initiatiques nous plongent au cœur de l’imaginaire de la
société mafa. L’intrigue est simple, facile à lire avec des scènes
parfois pathétiques. C’est le cas des circonstances douloureuses
et éprouvantes de la naissance de Daniella, loin de son village
Gouzda, plus particulièrement à l'hôpital de Koza. Malgré
l'indifférence et l’insensibilité du corps médical face à la
pauvreté du couple interné, la solidarité villageoise triomphera
et le père de Daniella réussira à réunir la somme exigée pour les
11 soins de sa femme et de sa fille. L’auteur optimiste jusqu’au
bout montre que l’esprit d’entraide dans ce monde de plus en
plus individualiste existe et qu’il peut sauver la vie des
nécessiteux.
Pourtant, malgré cette première réussite, la vie de Daniella
ne sera pas facile. En effet, quelques années plus tard,
lorsqu’elle atteint l’âge d’aller à l’école, elle doit faire face à une
autre difficulté plus complexe : l’opposition farouche du chef
Patriarche Mafa qui ne voit qu'en la femme une ménagère
vouée au foyer et à son époux, prétendant que l’école est un
malsain projet, un acte proscrit par les ancêtres pour celle-ci. Et
que le non-respect d’un tel interdit peut entraîner la malédiction
de la contrevenante. Mais conscients de son importance, les
parents de Daniella réussiront à surmonter ce prétendu interdit,
non seulement en l’inscrivant à l’école, mais en l’encourageant
jusqu’à l’obtention de son certificat d'études primaires ainsi que
le concours d'entrée en Sixième.
La jeune Daniella quitte son village natal et ses parents pour
se rendre en ville poursuivre ses études. Même si la séparation
avec les siens semble être difficile, les conseils de sa tante
Fakalao et son éducation chrétienne lui seront d’une grande
utilité. À son arrivée, elle s’inscrit au Lycée de la Rose, le lieu de
tous les maux. Gangréné par le harcèlement et le trafic
d'influence, ce Lycée brillait négativement par les agissements
de certains membres de son personnel. En effet, les
enseignants, le surveillant et le chef d'établissement, Libido
Bachir, vivent dans une débauche infernale. Toutes les filles qui
refusent de se livrer à ce jeu ne resteront pas impunies. Ce fut le
cas de Daniella qui, par sa beauté, attise la convoitise de tous
ces prédateurs sensés êtres des éducateurs ou de fins
pédagogues. Mais contre toute attente et malgré sa