Après le départ prématuré de son père, le jeune Abdou comprit très tôt, que la vie est un champ de bataille dans lequel on doit être prêt à affronter tous les obstacles et continuer résolumentson chemin. Malgré les nombreuses difficultés et aléas de la vie qui se dressèrent devant lui, le jeune combattant les surmonta avec bravoure et dignité, resta sur ses pas, puis continua sonchemin tranquillement. Avec l'appui de sa foi doublé de son courage sans faille, il parvient à prendre le dessus sur le système qui est rien d'autre que cette élite de la bourgeoisie sénégalaise,nourrie par l'argent du contribuable et continue de faire des victimes dans la société. Commençant par le système éducatif, en passant par la fonction publique jusqu'à la gestion des affaires publiques, ce roman pointe du doigt les failles et les maux qui gangrènent notre société. Le jeune combattant écarta avec prouesse tous les obstacles et se hissa vertigineusement au sommet de l'État pour casser enfin ce fameux système et mettre en place un mécanisme adéquat aux aspirations des populations sénégalaises.
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CHAPITRE I Abdou prenait son petit déjeuner quand il entendit la voix de sa mère Fatou qui criait : « Wouy dém na » la tête entre les mains. Très jeune encore, Abdou semblait être inquiété par les sanglots de sa jeune maman. Sa tante maternelle Bineta qui priait dans sa chambre sursauta de sa natte et courut vers sa sœuren demandant: Fatou lanla ? Lu khéw ? Guawéma yaw tamite ? Enchaîna Bineta avec inquiétude. Le jeune Abdou qui venait tout juste de souffler sa septième bougie, ne pouvait pas comprendre le degré de souffrance que doit éprouver sa mère pour être dans cet état.Il ne l’avait jamais auparavant, cet étatvue pleurer de fait, le plongea dans une profonde consternation. Abdou quitta aussitôt le banc sur lequel il était assis pour aller à la rencontre de sa mère. Fatou qui suivait la même trajectoire, vint sur les pas de son fils, le secoua et le serre contre elle,elle le serra si fort qu’on pouvait imaginer par ce geste la langueur qui faisait pleurer son cœur. Abdou pleurait aussi. Son visage était inondé de larmes. C’est comme s’il avaitsenti la perte d’un être cher, un être irremplaçable. Bineta, de son coté,s’engagea davantage à connaître la nouvelle, le chapelet à la main, elle fit un détour, ramassa son foulard et s’approcha de sa sœur. C’estavec peine que Fatou lui annonça la mort de son mari. « Alioune est parti Bineta » dit-t-elle d’une voix tremblante. 7