Le Serment de fidélité - Tome 1
97 pages
Français

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Le Serment de fidélité - Tome 1 , livre ebook

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Description

En Côte-d'Ivoire, sur la commune de Yopougon, se prépare un événement de taille : l'anniversaire de mariage du couple Mariam et Max, surnommé MaMa, 10 ans de mariage.
Dans la pure tradition du serment de fidélité, ce couple inspire respect et admiration auprès de leurs proches.
Pourtant, ce jour-là, le passé de Max et ses pulsions vont ressortir au grand jour. Une ex de Max a décidé de faire cesser la comédie et de faire éclater une vérité. Sous le soleil couchant d'Abidjan, la religion se mêle à l'infidélité et aux ébats amoureux.

L'auteur, Aminata Lago a grandi en Côte-d'Ivoire et a voyagé un an en Afrique de l'Ouest à la rencontre des cultures.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 septembre 2021
Nombre de lectures 1 533
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le serment de fidélité
 
 
TOME I
 
 
Ce livre est édité par Lectorama , la maison d’édition de livres d’Afrique francophone.
http://lectorama.fr
L’équipe d’édition de Lectorama, a réuni au sein d’une collaboration plusieurs auteurs africains, pour parvenir à ce livre et la série qui s’en suit.
Tous sont réunis sous la bannière Lectorama.
 
 
 
 
Copyright Aminata Lago
 
 
 
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayant cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335−2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle
 
 
 
 
I
 
Le soleil finissait de répandre ses rayons sur la Côte-d’Ivoire, principalement sur la ville d’Abidjan. Bientôt apparaîtra le crépuscule qui va couvrir de sa lumière faible tout le pays avant de laisser place à la nuit—la grande maitresse des ténèbres—qui régnera jusqu’au petit matin.
Dans la commune de Yopougon, il était prévu un événement de taille dans la magnifique salle de fête de l’Espace Napodia. Le couple Max et Mariam surnommé MaMa allait fêter ses dix années d’anniversaire de mariage. En effet, ces dix années de vie de couple passées depuis le jour de leur mariage avaient été un succès. Ce qui nécessitait d’être commémoré. De même, le serment de fidélité prêté par chacun d’eux n’avait connu aucun dérapage.
Un véhicule Range Rover gara sur le parvis de l’espace Napodia. Max et Mariam étaient à bord. Avant de descendre du véhicule, ils se jetèrent quelques paroles d’amour, les yeux fixés l’un sur l’autre.
— Je suis très reconnaissante au sujet de la célébration de ce jour des dix ans de mariage et de fidélité. Vraiment, je suis la femme la plus heureuse du monde, affirma Mariam, faisant des gestes de la main, avec un sourire resplendissant aux lèvres.
Max lui sourit aussi et prend ses mains entre les siennes.
— Je suis aussi reconnaissant comme toi ma chérie, de passer toutes ces années avec toi dans l’amour et la fidélité, et moi je suis l’homme le plus heureux du monde, répondit Max.
Ce jour-là, Max KOULATE était habillé en veste noire dont la l’élégance était remarquable. Jeune homme galant marié de 33 ans il avait la taille d’ 1,72 m, un teint bronzé et aimait s’endimancher pour paraître toujours alléchant. Son style de s'habiller à la fois classique et moderne lui offrait une jolie apparence comme s’il venait d’entrer dans la fleur de sa jeunesse. Il ne cessait de séduire les femmes même mariées qui entraient dans son périmètre. Dodu, il était légèrement ventripotent. Barbu et moustachu, Max portait des favoris sur son visage dont il prenait souvent bien soin afin de toujours paraître beau comme le prince de Galles.
Max était chef comptable à la direction générale de la Société Africaine de Cacao (SACO) dont le siège social est à Abidjan, à Marcory dans la rue Pierre et Marie Curie, zone 4c. Il est l’époux de Mariam. Il partageait la même villa avec elle. C’était une très belle villa dont Max était lui-même le propriétaire.
Max eut avec Mariam, trois enfants dont il prenait chaleureusement soin. Il avait en dehors de sa Range Rover, deux autres véhicules : une Toyota CAMRY, une et une Ford EDGE. Il était loyal, fidèle, jaloux, instruit, cultivé, intelligent, efficace et efficient dans le travail. Max était lié à sa femme non seulement par le mariage mais aussi par le serment de fidélité. Chrétien non fervent, il croyait aux valeurs endogènes.
— Tu sais, reprit Mariam, franchement, je me demande jusqu’à ce jour, ce que je serais devenue si je ne t’avais pas rencontré dans ma vie. En effet, tu es tout pour moi. Tu n’es pas que l’homme de ma vie, mais tu es ma vie. Il me semble bien que ma respiration n’aurait pas un rythme stable si je ne t’avais pas connu, que mon âme ne vivrait pas au-dedans de moi si je ne t’avais point connu, car mon cœur ne bat que pour toi chaque fois et toutes les fois.
Max sourit davantage en écoutant ces paroles savoureuses que sa femme bien aimée venait de cracher à son endroit. Il tira vers lui les mains de Mariam et lui fit des bisous au verso de ses paumes. Mariam était bougrement jouasse.
En effet, Mariam, l’heureuse femme du jour était irréprochable dans sa tenue veste de couleur noire comme celle de son mari. Jeune femme trentenaire, Mariam KPANDE avait 1,75 m comme taille dépassant légèrement son mari. Lorsqu’elle portait ses chaussures à talon, elle le dépassait largement. Mais ce jour-là, elle ne le dépassait que légèrement. La peau basanée et toujours fraiche, les cils longs et recourbés, les ongles longs, les doigts fins, le teint brillant, Mariam était une vraie femme africaine. Les yeux veloutés, le nez camard, les joues et les pommettes rondelettes, les oreilles légèrement décollées, le menton rond, le visage doux et souvent coloré de sourire, elle avait une forme potelée et ses fesses ressemblaient à deux grosses pastèques parfaitement façonnées. Sa resplendeur obligeait quiconque la regardait à ne point détourner son regard d’elle, à moins qu’on ne voulût être discret. Elle était une femme à qui correspond en vérité le mot beauté. Elle était raffinée en beauté et était un beau et doux paysage pour Max. Elle avait une âme vachement désirable. Elle était une femme que tout homme pourrait rêver avoir sous son toit.
Mariam était une esthéticienne et détenait un grand salon de beauté et d’esthétique sis à Yopougon en face de la mairie. Elle aimait porter sur sa tête de belles coiffures et adorait prendre soin de son corps et se mettre sur son trente-et-un. Elle en portait une ce jour-là : c’était une coiffure dont les cheveux étaient en torsade. Epouse de Max et mère de trois enfants : Franck, Amoin et Konan KOULATE, sa vie jusque-là était heureuse avec sa petite famille. Elle était une femme fidèle, loyale, respectueuse, instruite, aimable et attachée à la fois aux valeurs traditionnelles et modernes. Elle était aussi une femme jalouse. Elle vivait avec son mari à Yopougon. Elle avait un véhicule Nissan ALTIMA et utilisait par moment les véhicules de son mari. Elle croyait aux mêmes valeurs religieuses que son mari.
— C’est pareil pour moi, ma bien-aimée. Toi aussi, tu n’es pas que la femme de ma vie mais tu es ma vie. Sans toi, je ne suis rien. Sans toi, j’aurais déjà avalé mon extrait de naissance. Sans toi, ma vie n’a point de sens. Merci chérie pour être entrée dans ma vie.
— Je t’en prie chéri. C’est plutôt moi qui te remercie. Je ressens depuis toujours quelque chose de profond pour toi qui dépasse ce que les gens appellent communément l’amour. Dire ‘’je t’aime’’ ne suffirait pas pour apprécier et qualifier à sa juste valeur ce que je ressens pour toi. Dire ‘’je t’aime à la folie’’, c’est de l’hyperbole, et cela ne suffirait pas non plus. Dire ‘’je t’aime à mourir’’, c’est aussi une hyperbole trompeuse. Pour moi, je n’ai pas trouvé dans le dictionnaire français, le mot qu’il faut ou l’expression qu’il faut pour t’exprimer à sa juste valeur le pur amour que je ressens pour toi. Mais mon cœur est témoin, mon âme est témoin, tout en moi est témoin de ce précieux amour que je ressens pour toi. Je t’aime sincèrement. Vivre sans toi est la seule chose impossible qui puisse exister dans ce monde.
— Merci chérie et sache que pour moi aussi, vivre dans ce monde sans toi est une vie dont l’existence ne peut appartenir à aucun ensemble mathématique. Ni à l’ensemble des entiers naturels N, ni à l’ensemble des entiers relatifs Z, ni à l’ensemble des nombres relationnels Q, ni à l’ensemble des nombres réels R, ni à l’ensemble des nombres complexes, ni à aucun autre ensemble. Du coup, c’est une vie impossible.
— Merci mon beau pour ton amour pour moi et tous tes compliments qui me mettent aux anges.
— Ma belle, je suis très ravi de t’entendre en ce jour mémorable de notre mariage et de no

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