Le sourire de mort
62 pages
Français

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Description

Au lendemain matin d’une réception, à Paris, chez la comtesse de Figolanne, la domestique découvre le corps presque sans vie d’un des invités de la veille.


Dans le même temps, la fille de la douairière est retrouvée enfermée dans sa chambre et plongée dans un sommeil dont nul ne peut la sortir.


Devant la peur du scandale, plutôt que de prévenir les autorités, Madame de Figolanne fait mander le célèbre détective marseillais Marius PÉGOMAS...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9782373478198
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AU LECTEUR
***
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, se présente :
Simple citoyen de Marseille devenu, par la force des choses, le détective français le plus réputé, il va raconter ses merveilleuses aventures dans des livres numériques.
Chacun d'eux contiendra un romancomplet et absolumentinédit, de 3.000 lignes que, grâce aux progrès des moyens techniques,OXYMORON Éditionspeut offrir au prix de moins deUNeuro.
En lisant, à chaque parution, ces romans stupéfiants plus saisissants encore parce qu'ils sont vrais, le lecteur ne pourra manquer d'éprouver une émotion intense, et quand il en aura parcouru un, il voudra les connaître tous, car ils sont dus à la plume dePierre YRONDY, l'auteur deThérèse Arnaud, Espionne française.
MARIUS PÉGOMA,S Détective marseillais, est un type véritablement extraordinaire, qui, au milieu des situations les plus tragiques, c onserve sa bonne humeur, son ironie mordante et cette blague inimitable chère aux enfants de la Canebière. MARIUS PÉGOMA,S Détective marseillais, n'a pas son pareil pour ré soudre les énigmes les plus obscures. Et bien souvent, la police doit faire appel à sa collaboration. Les romans de cette série pourront être mis entre toutes les mains. Ils sont le type parfait du roman familial.
Petits et grands se passionneront, et attendront avec impatience la prochaine parution qui leur apportera trois heures de lecture saine et captivante.
***
EN VENTE PARTOUT SUR INTERNET.
Marius PÉGOMAS
DÉTECTIVE MARSEILLAIS * ** ***
LE SOURIRE DE MORT
De Pierre YRONDY *** ** *
CHAPITREPREMIER
DANS LES SALONS DE LA COMTESSE
Depuis quelques heures, le plus grand affolement régnait dans les appartements occupés à Paris, dans le quartier d'Auteuil, par la comtesse de Figolanne.
La veille au soir, quelques intimes avaient été réu nis dans les salons de la comtesse et y avaient passé une joyeuse soirée.
Puis, assez tard dans la nuit, ils s'étaient retirés.
Et, le matin, vers huit heures, Léontine, la femme de chambre de la comtesse, en venant mettre de l'ordre dans le salon, avait buté contre un corps étendu.
Immédiatement, elle avait fait part de sa découverte à sa patronne.
Précipitamment, les deux femmes étaient retournées au salon. Elles avaient trouvé le corps d'un des invités de la veille, Michel de Hauteberge. De toute évidence, Michel n'était pas mort. Par ins tants, son corps était secoué de convulsions et de contractions nerveuses. Mais le m alheureux invité avait perdu connaissance.
Quelques tentatives faites par les deux femmes pour le ranimer demeurèrent sans le moindre effet.
Michel de Hauteberge, dont, à première vue, l'état semblait grave et paraissait réclamer les soins les plus éclairés d'un praticien (que l'o n se gardait bien d'aller chercher), demeurait en proie à de vives souffrances qui se manifestaient par des convulsions.
Dès que l'inefficacité des tentatives faites pour faire revenir Michel de Hauteberge aux réalités se fut révélée, la comtesse de Figolanne décida :
— Il faut prévenir ma fille immédiatement !
Il semblait que l'affolement de la comtesse eût été tel que, dans les premières minutes, me M de Figolanne avait totalement oublié d'avertir sa fille Mathilde qui, cependant, aurait pu lui donner quelques indications sur le drame et, pe ut-être, expliquer pourquoi Michel de Hauteberge se trouvait dans cet état.
La femme de chambre abandonna un instant la comtesse douairière auprès de la victime. Elle se dirigea rapidement vers les appartements de Mathilde de Figolanne. Mais ses appels demeurèrent sans résultat. Malgré de nombreux coups frappés à la porte, Mathilde de Figolanne ne répondait pas. De nouvelles craintes vinrent assaillir immédiatement la femme de chambre Léontine. Il était absolument impossible que le bruit fait n'ait pas réveillé Mathilde.
Dans ces conditions, pourquoi ne répondait-elle pas ?
La porte, fermée à clé, de l'intérieur, résistait. Prise de peur, Léontine avisa la comtesse de Figolanne, qui donna aussitôt l'ordre d'aller chercher un serrurier afin d'ouvrir la porte de la chambre de Mathilde. Toutefois, la comtesse recommanda à la domestique de ne rien dire qui put donner l'alerte au serrurier. — Inutile de risquer des indiscrétions ! Il est pro bable que nous serons déjà assez ennuyés avec cette histoire... Pendant que la domestique se rendait en hâte chez l 'artisan, la comtesse continuait de prodiguer des soins à Michel de Hauteberge, qui n'en demeurait pas moins sans connaissance.
Tout en tentant d'améliorer l'état de la victime, la comtesse de Figolanne s'efforçait de reconstituer les faits.
Comment Michel de Hauteberge se trouvait-il encore, vers huit heures du matin, dans les salons que les invités de la veille avaient quittés vers deux heures du matin ? Faut-il croire qu'il était demeuré le dernier et qu e, au moment de se retirer, il avait été atteint d'un malaise subit ? Cette hypothèse ne résistait guère à l'examen.
En effet, à ce moment, la comtesse douairière de Fi golanne s'était retirée dans ses appartements, laissant Mathilde, sa fille, faire les honneurs. Cette attitude de la comtesse était d'autant plus compréhensible qu'il s'agissait d'invités, amis personnels de Mathilde. Donc, si Michel de Hauteberge avait été terrassé en fin de réception, les autres invités s'en seraient aperçus et n'auraient pas manqué de lui prodiguer immédiatement les soins que nécessitait son état. S'il avait été atteint au moment de prendre congé, Mathilde ne l'aurait pas laissé agoniser sans intervenir.
Alors, comment se trouvait-il là ?
Fallait-il admettre – et tout semblait rendre cette hypothèse impossible – que Michel de Hauteberge avait d'abord quitté normalement les salons de la comtesse de Figolanne et pris congé de Mathilde. Puis que, clandestinement, pour une raison ou pour une autre, il était brusquement revenu sur ses pas, avait pénétré dans les salons et, là, avait été atteint par le mal mystérieux qui le terrassait.
On pouvait aussi supposer qu'après avoir ostensiblement pris congé de Mathilde, Michel de Hauteberge s'était dissimulé dans l'appartement au lieu de quitter le domicile de la comtesse de Figolanne.
Mais toutes ces hypothèses étaient parfaitement invraisemblables. Rien n'expliquait ce qui aurait poussé Michel à adopter une telle attitude et à agir ainsi.
Michel de Hauteberge, comme tous les invités réunis la veille au soir par Mathilde de Figolanne, était un des intimes. S'il désirait avoir un entretien particulier avec la fille de la comtesse, il en avait eu toute facilité au cours de la réception, sans se livrer à des manèges absurdes.
La domestique revint bientôt, accompagnée du serrurier, qui fut dirigé vers la porte de la chambre de Mathilde, sans passer par le salon, dans lequel, gardé par la comtesse de Figolanne, se tordait toujours le corps de l'infortuné Michel de Hauteberge.
L'huis n'offrit aucune résistance.
Dès que la porte fut ouverte, Léontine, la femme de chambre, se précipita.
Mathilde de Figolanne était dans son lit et dormait profondément.
Toutes les tentatives faites pour la réveiller demeurèrent sans résultat.
La comtesse de Figolanne, avertie de ce nouveau fait, quitta Michel de Hauteberge pour se rendre au chevet de sa fille. Mais son intervention demeura sans le moindre succès.
Mathilde de Figolanne paraissait plongée dans un sommeil quasi léthargique.
Contrairement à Michel de Hauteberge, elle n'était secouée d'aucune convulsion. Elle demeurait parfaitement calme, insensible, muette, sourde à tous les appels. Rien n'indiquait même qu'elle eût conscience. Cependant, la circulat ion paraissait normale. Aucun signe alarmant ne se manifestait à première vue. Et Mathi lde de Figolanne avait toutes les apparences d'une paisible dormeuse. Mais d'une dormeuse que rien ne pouvait réveiller.
Au bout de quelques instants, la comtesse de Figolanne, laissant sa fille aux soins de la femme de chambre, retourna dans le salon. Elle jeta un rapide regard sur le corps de Michel de Hauteberge, qui continuait d'être agité de tressaillements nerveux, puis elle se dirigea vers le téléphone. Là, elle dicta immédiatement un télégramme demandant l'aide de Marius Pégomas. Évidemment, les événements étaient assez mystérieux pour nécessiter l'attention du célèbre détective marseillais.
Autant que la présence et l'état de Michel de Hauteberge, le sommeil de Mathilde de Figolanne était incompréhensible. Toutefois, on pouvait dès maintenant supposer qu'il y avait une corrélation entre les deux faits : l'état de Michel de Hauteberge et le sommeil de Mathilde. La comtesse de Figolanne, s'obstinant dans son attitude, continuait de faire prodiguer des soins aux deux malades, mais refusait que l'on aler tât qui que ce fût, afin d'éviter des complications et des indiscrétions. Et de nombreuses heures d'attente s'écoulèrent sans apporter le moindre changement notable de la situation. Michel de Hauteberge continuait d'être en proie à des convulsions...
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