Le syndrome de la 2e marche…
216 pages
Français

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Le syndrome de la 2e marche… , livre ebook

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Description

Le Syndrome de la 2ème Marche... Est le 1er roman de Philippe Eberhart. C’est l’histoire d’un homme à la veille de ses 50 ans qui fait le point sur sa vie passée avec une pointe d’amertume, notamment le bilan de ses échecs amoureux entre autres réflexions… Il n’a jamais été sur la 1ère marche sur le podium de la Vie. Par défie, envers lui même, il décide d’écrire un Thriller. Or, de manière inattendue, il remporte un grand succès. Cette réussite lui permettra, à la fois, de rencontrer la femme de sa vie & l’Amour qui en découle, mais aussi de changer de Vie. Mais conservera t-il cette histoire d’Amour ou alors retrouvera t-il à nouveau la 2ème marche du podium des sentiments amoureux en n’étant plus qu’un ami pour sa belle qui s’appelle Kate ?…

Informations

Publié par
Date de parution 21 mai 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312010564
Langue Français

Extrait

Le syndrome de la 2 e marche…

Philippe Eberhart
Le syndrome de la 2 e marche…












LES ÉDITIONS DU NET 22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
A celles pour qui j’ai été, ou suis encore un peu,
sur la 1 ère marche…
A mes puppis, mes Azawakhs et Inès, pour lesquels la question jamais ne se posa, l’étant toujours !!…























© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-01056-4
Préface
Écrire ou ne pas écrire telle est la question que Philippe EBERHART c’est certainement posée au moment de commencer ce premier livre.

L’écriture est un exercice exigeant comme toutes les expressions artistiques.

Philippe EBERHART en a accepté les risques en se livrant corps et âme dans un ouvrage au style énergique et épuré que l’on retrouve dans la littérature américaine de SALINGER à DOS PASSOS en passant par CHANDLER.

L’imbrication du récit romanesque et de la prose autobiographique fait l’originalité de cette initiation au travers des mots.

L’humour, la sensibilité, la crudité des propos font bon ménage.

Cette belle invitation ne se refuse pas.

L’essai a été marqué et transformé.


Dominique BERGMANN

Prologue
23 décembre 2012, quelques jours avant la plus belle fête de l’année… c’est à cette date que je commence ce livre.
Cela devrait être le moment d’être joyeux, de prévoir sa soirée avec sa famille, éventuellement de courir pour chercher les derniers cadeaux oubliés…
Bref toute cette alchimie qui fait le charme de ce moment de l’année si particulier…

Pour moi ce 23 décembre 2012 est différent, très différent…

Je devrais être heureux car j’ai toute la famille Azawakhs encore avec moi : AgDaki de N’Zi Songo & Djoura sont toujours avec mes « 2 petites vieilles » O’WaletDjado & Oursi, mais pour elles à +de 14ans la vie devient de plus en plus difficile, même si heureusement elles ne sont pas malades ou handicapées.

Hélas l’atmosphère ambiante est déprimante, et pas uniquement sur des considérations économiques ; car d’une part :
– Sentimentalement, la fin d’une « histoire d’Amour » me donna un coup au moral : tant d’espoirs déçus, avec le sentiment d’une décision féminine probablement logiquement justifiée, mais si profondément injuste car n’ayant pas fait de faute qui justifierait cette fin…
Car bien que nourris encore une fois d’amertumes et de désillusions je suis toujours un sentimental & un romantique jusqu’au plus profond de mon être !…
Cette décision qui est la conséquence d’un coup de foudre (pour un autre) à qui, peut être, succèdera pour elle la pluie des larmes de la désillusion…
Et d’autre part :
– Professionnellement l’atmosphère est, pour diverses raisons, également morose…

Donc, sur les recommandations de Corinne, une amie, ça y est je me lance, enfin dirai je, dans la réalisation d’un ouvrage car cette idée me trottait dans la tête depuis un moment déjà.
Je n’ose pas encore dire « roman », « essai », « souvenirs » mais avec beaucoup d’humilité plutôt, dans mon esprit, une sorte « d’exécutoire » de remède à une tristesse présente depuis un moment et dont le catalyseur a été l’aveu dit en toute franchise par une jeune femme, espoir amoureux déçu… un de plus…
On ne gagne pas à chaque fois bien sur, l’essentiel étant de ne pas perdre tout le temps !…

Alors que souvent les écrivains rédigent leur prologue quand ils ont fini leur livre afin de chapeauter l’ensemble, moi je l’écris en préambule…

Oh pas par volonté excessive d’originalité, non simplement en espérant que les mots, les phrases, les pages et les chapitres arriveront ainsi à bon port, telles les gouttes de pluie qui vont vers les rivières rejoindre les fleuves et se retrouver dans la mer…

C’est l’histoire, car il faut bien une trame n’est ce pas, sinon je ne réaliserai qu’un récit de souvenirs de ma vie, qui n’ayant rien d’extraordinaire, ne mériterait certainement pas l’intérêt du lecteur lambda…
Je disais donc, c’est l’histoire d’un jeune « vieil » homme qui approche la cinquantaine.
Philippe, appelons le ainsi par facilité, les autres noms et prénoms, dans leur grande majorité, étant changés par rapport à la « vraie vie », a 49 ans.
Pour lui, mais il ne doit pas être une exception, c’est un moment important que l’approche de ce demi-siècle pour faire un bilan de sa vie.
C’est sensé être la meilleure moitié de l’existence qui vient de s’écouler, or pour lui quand il fait le bilan c’est assurément un verre à moitié vide/plein… et sur certains plans, même au ¾ vide ! Voir même le vide total dans certains domaines, de quoi attraper le vertige !…

Oh bien sur, par rapport à d’autres personnes qui sont dans des situations bien plus difficiles, la sienne pourrait facilement être enviée, donc il est aussi important de relativiser tout cela et à un certain moment de prendre du recul, afin de ne pas avoir tout le temps le « nez dans le guidon » !…

Depuis tout jeune, Philippe aime bien l’écriture, à l’école par les rédactions, et au lycée par les dissertations…
L’envie le tenaillait depuis longtemps de prendre la plume et d’écrire.
Maintenant il se lance et prend son… clavier !
Le progrès est passé par-là !
Donc pour essayer de « rattraper » le temps il va réaliser un ouvrage, un thriller, qui pense t-il au début de sa rédaction va lui permettre de se sentir mieux.
D’avoir ainsi une meilleure estime de lui, de combattre ce sentiment « d’infériorité » présent depuis si longtemps.
Ce thriller (mélange de Tom Clancy et de Gérard de Villiers) sera une réussite inattendue, mais peut être pas uniquement en terme de vente, mais également car il va lui permettre de rencontrer l’Amour.

Réussira t-il sa quête du bonheur et vaincra t-il le syndrome de la 2 e marche (celle de l’amitié sur laquelle il a été relégué jusqu’à présent si souvent) ?…

Alors comment sera la fin de l’histoire ? : Happy end ?…

… Il faut que je l’écrive cette histoire car je ne la connais pas encore moi-même à l’avance !…
Chapitre 1
« A VANT HIER : L ’ ENFANCE & L ’ ADOLESCENCE »
Philippe est né en 1963 et quelques années plus tard une petite sœur Annie est venue au monde.

Puis les parents divorcèrent, chose fréquente presque banale de nos jours, mais beaucoup plus exceptionnelle fin des années ’60.
Du coup ce sentiment de n’être pas un enfant tout à fait comme les autres, car il n’y a pas 2 parents à la maison, a commencé à le rendre un peu plus « mature » et peut être également à créer ce sentiment «d’infériorité» dans son esprit, que les autres gosses de son âge n’ont pas…
Même s’il ne s’en est pas forcement rendu compte à ce moment là.
Enfant discret et timide, un peu effacé, il fit l’objet de railleries à l’école de la part des autres gamins…
Les jeunes enfants sont souvent impitoyables avec ceux qui ne les ressemblent pas.
Si cela ne tue pas forcément toujours (heureusement !) cela endurcit, mais laisse quand même toujours des plaies à l’intérieur…

En 1970 un autre triste événement vient accentuer « la maturation ».
Le décès d’Annie.
Il a gardé en mémoire des « flashs », des images de sa petite sœur : jolie petite fille à la chevelure blonde, comme les blés, et toute raide.
Quand ils jouaient ensemble aux cow-boys et aux indiens, car Annie n’aimait pas jouer à la poupée, il se souvient de leurs courses poursuites dans le jardin et dans la cuisine…
Il se souvient également de la dernière image qu’il a d’elle, alors qu’il ne l’imaginait pas à ce moment là, c’est à dire le matin quand la maman est venue le chercher pour le petit déjeuner.
Il passa devant son lit, sa maman lui disant de ne pas faire de bruit afin de ne pas réveiller Annie.
En fait elle était décédée, sa maman s’en est aperçue un peu plus tard…
Les autres images se sont malheureusement effacées de sa mémoire…

Ce décès, plus le fait que maman était restée seule, « vieillit » Philippe et globalement il « zappa » l’étape de l’insouciante jeunesse.
Les difficultés financières de sa Maman firent que Philippe compris très rapidement que l’argent c’est important et qu’il

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