Le trésor Scandinave
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Le trésor Scandinave , livre ebook

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Description

Helga et Knut, deux jeunes Gersois aux origines Norvégiennes, partent à la recherche d’un trésor de famille dans la merveilleuse ville de Bergen en Norvège.
Ils étaient loin de s’attendre à ce qu’ils vont découvrir comme trésor, avec l’aide d’une vielle tante un peu délurée. Accompagnez-les dans ce voyage ou émerveillement, amour et surprises sont au rendez-vous.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 février 2020
Nombre de lectures 16
EAN13 9791029010330
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le trésor Scandinave
Grégory Chanfreau
Le trésor Scandinave
Les Éditions Chapitre.com
13, rue du Val de Marne 75013 Paris
© Les Éditions Chapitre.com, 2020
ISBN : 979-10-290-1033-0
Chapitre 1
C’est dans l’étendue des vallons Gersois du sud de la France que débute notre histoire. Le soleil donnait des couleurs automnales ravissantes à ce pays de cocagne, qui offrait des airs de vacances et de repos. Pourtant, au cœur de ces vallons se trouvait une ferme ou le repos se faisait trés rare. Des canards par centaines déambulaient à travers champs, profitants du grand air de la campagne Gersoise. La vie y était douce et belle.
Le propriétaire des canards était un grand gaillard blond au teint blanc d’origine Norvégienne nommé Sigurd, il ne comptait pas ses heures de travail au sein de cette grande ferme héritée par son épouse Joséphine petite femme dégourdie ayant grandit en ces lieux, qui l’aidait dans ses tâches ainsi que leur fils Knut âgé de vingt ans grand beau jeune homme fort et vaillant aussi blond que son père et les yeux aussi verts que ceux de sa mère.
Cette petite famille fabriquait des foies gras et autres dérivés du canard, ce qui leur permettaient de vivre plus que correctement.
Ces derniers temps le travail gigantesque de la ferme leur permettait de s’évader l’esprit.
En effet, une triste perte les avaient bouleversés, le père de Sigurd et grand père de Knutt les avait quittés il y a quinze jours pour un monde meilleur. Ce papi Norvégien natif de Bergen, s’était expatrié dans le sud de la France avec son épouse après la seconde guerre mondiale, pour travailler dans une usine appartenant à un ami de longue date.
Il partit donc sans avoir revu sa terre natale qu’il aimait tant et dont il parlait souvent avec beaucoup de tendresse.
La période des fêtes de fin d’année aprochait et tous s’affairaient afin d’être prêts à expédier les commandes de foies gras, ce dernier étant trés demandé en cette période.
Tous avaient un rôle bien défini au sein de la ferme, Sigurd s’occupait du nettoyage des locaux, des cultures des céréales servant à alimenter ses animaux, Knut lui s’occupait du gavage des canards et de livrer les fabrications dans divers points de vente, quand à Joséphine elle s’affairait à la mise sous vide des foies gras, et à la gestion comptable de la petite entreprise.
Tout cela était bien huilé, et Noël arriva, ce fut une belle année comptable pour l’entreprise, et c’est donc dans la sereinité et la joie que Joséphine préparait le repas du réveillon, ils seront six à table puisque leurs grands amis Bjorn, Élisa et leur fille Helga étaient leurs invités comme pour chaque Noël qui s’étaient succédés.
Ces deux familles se connaissaient de trés longue date, en effet Knut et Bjorn étaient amis depuis leur plus tendre enfance puisque leurs parents respectifs l’étaient également étants arrivés en France pour y travailler ensemble. Bjorn un grand balèze lui aussi était conducteur de poids lourds, alors que son épouse Élisa était femme au foyer.
Quand à leur fille Helga, elle était agée de 20 ans tout comme Knut, étudiait les beaux arts, et possédait des yeux bleus à faire chavirer le cœur de n’importe quel homme, ses cheveux blonds donnaient envie de les parcourir comme de courir dans un doux champ de blé en été.
L’on pourrait donc penser que ces deux jeunes tous deux agés de vingt ans s’entendaient à merveille, mais ils se parlaient simplement, rien de plus, rien à voir avec leurs pères qui se tapaient sur le ventre en rigolant, avaient fait les quatre cents coups dans leur jeunesse, et se voyaient au moins une fois par semaine, ils étaient comme deux frères, et leur origine Scandinave commune les rapprochaient encore plus, presque comme un devoir de mémoire.
Leurs épouses s’aimaient beaucoup elles aussi, au milieu des blagues de leurs époux et de leurs éclats de rires, elle discutaient de recettes de cuisine et de potins dont seules les dames savent en apprécier les tours et les détours.
Ce soir là pas de neige, mais une bonne gelée comme le Gers en a le secret, les étoiles brillaient comme jamais, mais une en particulier, l’étoile du nord illuminait presque le monde entier comme si elle s’invitait à la table de ces cousins Scandinaves.
Joséphine avait préparée un repas royal, leur foie gras était dans ses plus beaux états. Leurs cuisses confites et magrets ne l’étaient pas moins.
Le canard symbole de la ferme y trônait en maître.
Le repas ayant autant rempli les esprits de rires que les ventres de bon petits plats, et alors que la troisiéme tournée d’Armagnac fut servie en guise de digestif, Sigurd partit vers la chambre du couple et en ressortit l’air un peu grave avec une lettre dans la main, il posa la lettre sur la table ou siègeaient nos cinq autres amis qui la regardaient sans oser lire ce qu’il y était griffonné au crayon à papier dessus. La mine interrogative, Knut interrogea son père :
– Mais qu’est ce donc ? Crois tu bon de nous montrer ton testament un soir de Noël ? Dit il en plaisantant.
Sigurd l’air encore plus grave, fixant son fils lui réponds : – Je ne pense pas avoir l’air de plaisanter, au lieu de dire des stupidités plus grande que toi même, lit donc à haute voix ce qu’il est écrit dessus ! La main un peu tremblante, Knut ouvrit la lettre, et lit ce qu’il était écrit à l’intérieur, la voix elle aussi de plus en plus tremblante :
« Mes chers enfants, mon plus bel héritage
ne se trouve pas ici, il est bien gardé sur la
terre de nos ancêtres en Norvège à Bergen.
Ma sœur et moi seuls en avons connaissance,
ce trésor se transmet de générations en générations.
Cueillez le, vous serez riches à tout jamais.
Et surtout, transmettez le encore et encore. »
Papi Halfdan.
La petite assemblée était comme hypnotisée, assise n’osant pas dire un mot. Knut les yeux pleins de larmes qui commençaient à ruisseler sur ses joues, s’assit alors que les bras de Joséphine venaient l’entourer pour le consoler.
Cette dernière tua son mari du regard lui disait : – C’est malin ! Un soir de Noël, nous montrer cela ! Et puis, depuis quand possèdes tu cette lettre ?
– Le matin de son décès mon pére m’a dit d’aller chercher dans le fond de son armoire une lettre qui nous était réservée et de l’ouvrir seulement le soir de Noël tous ensemble, j’ai respecté simplement son souhait, inutile de me hurler dessus, ce n’était pas le but de sa lettre, j’y vois plutôt un cadeau de Noël de sa part personellement ! Répond Sigurd la mine désolée. Joséphine baissa la tête en soupirant, et sortit prendre l’air accompagnée d’Élisa.
Knut lui se reprit et demanda à son père : – Sais tu où il se trouve ce trésor papa ?
– Aucune idée ! Il aurait pu le dire de son vivant au lieu d’attendre d’être éteint pour en parler,… Il dit qu’il se transmet de générations en générations, mais là il nous plonge dans l’interogation totale !…
– Mais pas du tout papa !!
– Comment ça ?
– Il a écrit sur la lettre que tante Astrid sait où il se trouve !
– Ah mais oui, c’est vrai ! S’éxclama Sigurd.
Joséphine et Élisa qui vennaient de rentrer, ne comprenaient pas pourquoi soudain les mines étaient devenues un peu plus radieuses.
– Qu’y a t’il ? demanda Joséphine.
– Nous savons comment touver le trésor de papi Halfdan ! lui réponds t-il en sautant de joie, ce qui fit sourire Helga, qui n’avait dit mot jusqu’ici. Un peu chamboulés les trois invités enfilèrent leurs manteaux, embrassèrent leurs hôtes, puis partirent dans leur voiture qui s’engouffra dans le froid de la campagne.

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