Le vampire des Martigues
57 pages
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Le vampire des Martigues , livre ebook

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Description

Alors que Marius PÉGOMAS, le célèbre détective marseillais, s’apprête à prendre un repos bien mérité, il reçoit la visite de M. Maresco, juge d’instruction à Aix.


Celui-ci vient le prier d’enquêter sur une série de disparitions d’enfants aux Martigues.


Le petit Robert Reclard, la quatrième victime, s’est volatilisé entre son logement et une boutique proche à laquelle il se rendait.


Marius PÉGOMAS, une fois sur place, visualise le parcours du gosse et établit une liste de personnes qu’il aurait pu croiser.


Mais, en interrogeant les individus recensés, il réalise que plusieurs mentent effrontément...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9782373478037
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AU LECTEUR
***
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, se présente :
Simple citoyen de Marseille devenu, par la force de s choses, le détective français le plus réputé, il va raconter ses merveil leuses aventures dans des livres numériques.
Chacun d'eux contiendra un romancomplet et absolumentinédit, de 3.000 lignes que, grâce aux progrès des moyens tech niques,OXYMORON Éditionspeut offrir au prix de moins deUNeuro.
En lisant, à chaque parution, ces romans stupéfiants plus saisissants encore parce qu'ils sont vrais, le lecteur ne pourra manqu er d'éprouver une émotion intense, et quand il en aura parcouru un, il voudra les connaître tous, car ils sont dus à la plume dePierre YRONDY, l'auteur deThérèse Arnaud, Espionne française.
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, est un type véritablement extraordinaire, qui, au milieu des situations les p lus tragiques, conserve sa bonne humeur, son ironie mordante et cette blague i nimitable chère aux enfants de la Canebière.
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, n'a pas son pareil pour ré soudre les énigmes les plus obscures. Et bien souvent, la police doit faire appel à sa collaboration.
Les romans de cette série pourront être mis entre t outes les mains. Ils sont le type parfait du roman familial.
Petits et grands se passionneront, et attendront av ec impatience la prochaine parution qui leur apportera trois heures de lecture saine et captivante.
***
EN VENTE PARTOUT SUR INTERNET.
Marius PÉGOMAS
DÉTECTIVE MARSEILLAIS *
**
***
LE VAMPIRE DES MARTIGUES
De
Pierre YRONDY
***
**
*
CHAPITR EPREMIER
UNE MYSTÉRIEUSE DISPARITION
Ce jour-là, Marius Pégomas espérait prendre quelque repos, après une semaine particulièrement chargée.
Il avait averti son épouse, Flora, de sa décision d 'aller déjeuner dans quelque cabanon de la côte.
Chantonnant un refrain joyeux, Marius faisait ses p réparatifs. Il avait déjà revêtu un superbe pantalon de toile, une vareuse ka ki, lorsque Titin lui annonça l'arrivée de M. Maresco, juge d'instruction du Parq uet d'Aix.
Le magistrat avait insisté pour avoir, sans retard, une entrevue avec le célèbre détective.
— Troun de l'air ! Que le diable l'emporte, ce M. M aresco !
Il soupira :
— C'est malheureux, tout de même ! Pas moyen d'alle r tranquillement fumer sa pipe dans une calanque, au bord de la mer ! Comm ent aurait-il fait, si j'avais été parti quand il est arrivé, M. Maresco ! Il se s erait passé de moi ! Eh bien, alors !...
Titin remarqua :
— Oui, mais vous n'êtes pas parti !
— Vé ! C'est vrai, constata Marius Pégomas ! Cela p rouve bien que les proverbes ne sont pas toujours exacts. Aujourd'hui, ce sont les absents qui auraient eu raison de n'être pas là ! Et les présen ts ont toujours tort... Enfin, puisqu'il en est ainsi, fais entrer M. Maresco dans mon bureau... Mais, ce brave magistrat ne se doutera jamais combien il m'embête !
Marius jeta un regard sur sa tenue estivale.
Il grogna :
— Oui ! Et j'ai le pressentiment que ma promenade e st fichue ! Adieu la journée de repos !...
Avant de passer dans son bureau, il prévint Flora q u'un contretemps risquait fort de compromettre l'excursion projetée.
Puis, avec un soupir, il entra dans son cabinet.
M. Maresco, très aimablement, le salua. Et, sans pe rdre de temps, commença de secouer sous le nez du célèbre détectiv e, quelques compliments bien tournés qui mirent Marius de meilleure humeur !... Le vainqueur de
Simon Galetto(1)pas indifférent à l'encens... Toutefois, i l se doutait fort n'était que l'amabilité excessive du juge d'instruction n'é tait pas désintéressée.
En effet, après les phrases de louanges, M. Maresco préluda :
— Monsieur Pégomas, je suis venu vous rendre une pe tite visite...
— C'est très gentil à vous...
Mais, le magistrat continua :
— Et vous avez devant vous un homme bien ennuyé.
— Ennuyé ! Vé ! M. Maresco, vous ? Est-ce possible !
— Oui !... C'est très possible. Je suis littéraleme nt empoisonné...
— Ah !... Vous avez mangé des conserves de mauvaise qualité ?
— Non ! Je parlais au figuré...
— Ah bien !... Alors ?
Marius Pégomas s'installa dans son fauteuil.
Il commença de bourrer une pipe. Il allongea confor tablement ses jambes. Il cala ses coudes sur la table, s'apprêtant à écouter un intéressant récit.
M. Maresco ne se fit pas davantage prier pour en ar river au véritable but de sa visite.
Dès les premiers mots, les yeux de Marius Pégomas p étillèrent de lueurs vives. L'attention du détective était suspendue aux lèvres du juge d'instruction.
Avec méthode, M. Maresco continuait de narrer les faits...
Les époux Reclard, braves ouvriers des Martigues, a vaient trois enfants : Jérôme, Robert et Suzanne, âgés respectivement de d ouze, dix et quatre ans.
C'étaient d'excellentes gens, bien considérés, joui ssant de l'estime de leurs voisins.
Ils vivaient paisiblement, heureux et sans histoire .
Soudain, un fait imprévu venait de briser leur quié tude et de les plonger dans le désespoir.
Le petit Robert Reclard avait mystérieusement dispa ru.
Et toutes les recherches entreprises demeurées absolument sans résultat.
pour
retrouver
l'enfant
étaient
En quelques mots, le juge d'instruction faisait un résumé des recherches qu'il avait prescrites. Recherches, par ailleurs, fort complètes, et concluait :
— C'est bien simple. Toute trace du petit Robert Re clard est perdue. On
croirait que l'enfant a littéralement été volatilis é. Personne ne l'a vu ! Personne ne sait rien ! Personne ne peut fournir la moindre indication !...
Marius Pégomas restait silencieux.
Ses yeux semblaient suivre, avec un intérêt passion né, les volutes de fumée bleue qui montaient régulièrement vers le plafond.
— Qu'en pensez-vous, demanda M. Maresco, après quel ques instants d'attente.
Le célèbre détective parut retomber brusquement de quelque astre dans lequel il se serait promené.
Et il jeta :
— Ce que j'en pense, parbleu ! C'est que ma promena de est fichue !
Mais, M. Maresco n'avait pas terminé.
Il conservait, pour la fin, un autre élément qui re ndait l'affaire encore plus mystérieuse.
— Cette disparition est d'autant plus inquiétante, qu'elle est la quatrième depuis trois mois !...
Marius Pégomas bondit.
— Comment ?
M. Maresco répéta :
— Parfaitement, depuis trois mois, le petit Robert Reclard est le quatrième enfant qui disparaît dans des circonstances à peu p rès aussi mystérieuses ! Et jamais il n'a été possible de retrouver la moindre trace des autres disparus !
Le célèbre détective s'était dressé. Sa pipe avait roulé sur le bureau, répandant sa cendre sur les dossiers. Marius, les m ains posées sur le rebord de la table, les yeux furieux, la mèche de cheveux en déroute, jetait :
— Le quatrième ! Et c'est maintenant que vous venez me chercher ! C'est maintenant que vous vous décidez à avouer que vous n'y comprenez rien ! C'est absolument inconcevable ! Comment voulez-vous retro uver quelque chose, MAINTENANT !
— Mais... commença M. Maresco, interdit par la colè re de Marius...
Déchaîné, le détective continuait :
— Oui... alors, jusqu'à la quatrième disparition, v ous trouviez cela tout naturel. Un gosse qui disparaît, c'est sans importa nce ! Et le second aussi ! Et le troisième aussi ! Il n'y a que lorsqu'un quatrième va les rejoindre que vous décidez à vous inquiéter !...
M. Maresco demanda :
— Un quatrième va les rejoindre... Vous estimez don c qu'ils sont ensemble ! qu'il s'agit d'une même manœuvre, que ces quatre di sparitions ne forment, en réalité, qu'une seule et même affaire... Alors... l es quatre gosses disparus sont ensemble... n'est-ce pas ? Je l'avais bien pensé ! Je m'étais toujours dit que...
— Oui ! Oui ! Oui ! fulminait Marius. Vous vous ête s dit : tant qu'il n'y en a pas quatre qui ont disparu, ils ne peuvent pas fair e un bridge ni une manille ! Alors, maintenant qu'ils ont trouvé un quatrième... vous vous dites...
Au comble de l'exaspération, il se dirigea vers la porte en scandant :
— Vous vous dites ! Oh ! monsieur Maresco... ce que vous vous dites... Moi, je vous dirais bien quelque chose... Mais, heureuse ment que vous êtes chez moi et que je suis bien élevé !... Si je vous disai s ce que je pense, moi... Oh ...
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