Le village malade
65 pages
Français

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Description

C’est la stupeur et l’affolement dans le village de Barrême ! Une terrible épidémie décime les troupeaux de bœufs sans que les autorités et les médecins ne puissent en déterminer la cause... et encore moins l’endiguer.


Quand les époux Escartefigue sont touchés à leur tour, le couple se divise sur les moyens à adopter pour éviter la ruine due à la décimation de leurs bêtes.


Si le mari prône le recours à un rebouteux habitant dans la montagne, la femme, elle, choisit de faire appel à Marius PÉGOMAS, le célèbre détective marseillais...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9782373478297
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AU LECTEUR
***
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, se présente :
Simple citoyen de Marseille devenu, par la force de s choses, le détective français le plus réputé, il va raconter ses merveil leuses aventures dans des livres numériques.
Chacun d'eux contiendra un romancomplet et absolumentinédit, de 3.000 lignes que, grâce aux progrès des moyens tech niques,OXYMORON Éditionspeut offrir au prix de moins deUNeuro.
En lisant, à chaque parution, ces romans stupéfiants plus saisissants encore parce qu'ils sont vrais, le lecteur ne pourra manqu er d'éprouver une émotion intense, et quand il en aura parcouru un, il voudra les connaître tous, car ils sont dus à la plume dePierre YRONDY, l'auteur deThérèse Arnaud, Espionne française.
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, est un type véritablement extraordinaire, qui, au milieu des situations les p lus tragiques, conserve sa bonne humeur, son ironie mordante et cette blague i nimitable chère aux enfants de la Canebière.
MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, n'a pas son pareil pour ré soudre les énigmes les plus obscures. Et bien souvent, la police doit faire appel à sa collaboration.
Les romans de cette série pourront être mis entre t outes les mains. Ils sont le type parfait du roman familial.
Petits et grands se passionneront, et attendront av ec impatience la prochaine parution qui leur apportera trois heures de lecture saine et captivante.
***
EN VENTE PARTOUT SUR INTERNET.
Marius PÉGOMAS
DÉTECTIVE MARSEILLAIS *
**
***
LE VILLAGE MALADE
De
Pierre YRONDY
***
**
*
CHAPITR EPREMIER
UNE ÉTRANGE ÉPIDÉMIE
Ss Provençales, un peuur la route de Barrême, joli petit village des Alpe avant d'atteindre les premières maisons, Joséphin E scartefigue et son valet de ferme Olive Troumalat escortaient une charrette de foin attelée de deux œufs.
Les deux hommes marchaient silencieusement sur les bas-côtés de la route.
Machinalement, Joséphin Escartefigue leva la tête e t, un long instant, son regard pesa sur les deux bêtes de l'attelage.
Il remarqua :
— Vaï ! Les belles bêtes ! Et comme elles tirent bien !...
D'un pas lent, courbés sous le joug, les deux bœufs continuaient leur effort.
Se laissant dépasser par le chariot, Joséphin, qui marchait en tête, se trouva bientôt côte à côte avec son domestique.
Après quelques mètres parcourus silencieusement, Jo séphin que tourmentait une vive envie de parler, même sans avo ir grand-chose à dire, désignant ses bêtes à Olive Troumalat, remarqua :
— En pleine force ! Et bien dressées ! Je puis dire que je possède les plus beaux bœufs de Barrême !...
D'un ton assez énigmatique, Olive Troumalat, qui se mblait en proie à quelques réflexions moroses, jeta :
— Puissiez-vous les conserver !...
Cette simple phrase parut jeter le trouble dans la sérénité de Joséphin.
— Ne me jette pas le mauvais sort ! Que veux-tu dire, Olive ?
Toujours très laconique, presque à regret, Olive ré pliqua :
— Jeter le mauvais sort, non ! Je n'ai pas ce pouvo ir ! Mais, ce que je veux dire, vous le savez bien ! Vous n'étiez pas le seul à posséder, à Barrême, des animaux superbes... Et beaucoup d'habitants, mainte nant, n'ont plus rien ! L'épidémie !...
— Vé ! L'épidémie ! L'épidémie ! C'est bientôt dit ! Tu sais, Olive, quand tu as de belles bêtes jeunes, saines, bien nourries, l ogées dans des étables propres, tu n'as pas beaucoup à redouter...
Le domestique, vaguement rêveur, semblant approuva d'un geste vague les théories de son patro n.
assez mal convaincu,
Mais, cependant, il ne put s'empêcher de constater :
— Pourtant, dans le village...
Joséphin, pour se rassurer, sans doute, eut un lége r haussement d'épaules. Mais, son front se plissa d'une ride soucieuse.
Les paroles d'Olive n'étaient pas sans faire naître une certaine crainte dans l'esprit de Joséphin.
Le patron connaissait trop bien les faits qui, depu is environ une semaine, alarmaient Barrême.
Une étrange épidémie sévissait, tuant en quelques h eures, le bétail.
Jusqu'ici, on se perdait en conjectures sur les cau ses de cette mortalité vraiment anormale des animaux.
Toutes les hypothèses envisagées s'étaient trouvées infirmées.
Toutes les précautions prises pour éviter la contag ion étaient demeurées sans le moindre résultat.
Les soins restaient absolument inutiles.
On pouvait dire, de façon absolument certaine, que tous les animaux atteints du mal mystérieux périssaient.
Le vétérinaire ne pouvait fournir la moindre explic ation plausible. Il se bornait, pour masquer son ignorance totale, à prono ncer des paroles vagues et à faire de grands gestes.
Pendant que Joséphin réfléchissait, l'attelage avai t atteint le village, qu'il avait traversé, du même pas lent et régulier.
Joséphin et Olive marchaient toujours l'un près de l'autre, l'esprit perdu dans une vague rêverie.
Les yeux du patron se posaient toujours de temps à autre sur les deux animaux.
Et le valet conservait ce sourire vaguement narquoi s et goguenard, dont la cause était inconnue.
La charrette allait atteindre la remise de Joséphin et, délaissant la route, s'était engagée dans un petit raidillon qui donnait directement accès à la grange et à l'étable située derrière la demeure.
Pour franchir la côte, les deux bœufs avaient redou blé leur effort.
Tout à coup, à quelques pas du but, l'attelage stop pa.
Joséphin encouragea ses bêtes... qui demeurèrent im mobiles.
En toute hâte, Joséphin se porta près de ses bœufs pour les prendre par la
bride.
— Cale la voiture ! ordonna-t-il à son domestique.
Pendant que, sans se presser, Olive Troumalat cherc hait quelque morceau de bois, quelque grosse pierre pour glisser sous le s roues et empêcher le chariot de redescendre et d'entraîner les bêtes, Jo séphin redoublait d'encouragements à l'adresse des deux animaux.
Mais, soudain, Joséphin poussa une exclamation étou ffée :
— Mes bœufs enflent ! Troun de l'air !
Olive répondit d'un seul mot :
— L'épidémie !
En effet, alarmants.
les
deux
superbes
animaux
présentaient
de s
symptômes
Leur ventre commençait de se ballonner. Leurs membr es se prenaient à trembler.
En quelques instants, Joséphin aidé de son domestiq ue avait dételé les deux bœufs, qui, immédiatement, s'affaissèrent, inc apables de faire un pas et de gagner leur étable.
Les traces morbides se multiplièrent bien vite.
Les deux bœufs continuaient d'enfler, donnant les s ignes du plus profond abattement.
Dès les premières minutes, on se rendait compte qu'à moins d'un miracle, ils étaient perdus.
Joséphin s'affolait et tentait quelques soins, qui étaient impuissants à enrayer l'envahissement du mal.
Olive, lui, exécutait les ordres de son patron, mai s avec calme, bien persuadé que tous les efforts seraient inutiles.
En effet, moins d'un quart d'heure après avoir prés enté les premiers signes du mal, les deux animaux crevaient. Leurs cadavres tout boursouflés restaient en travers du petit chemin, à quelques pas du chari ot rempli de foin.
Joséphin se lamentait.
La perte des deux bœufs représentait un important d ommage. Mais, plus encore que le préjudice matériel, le fait lui-même accablait le brave Escartefigue.
Dans le village, le bruit de la mort des deux anima ux s'était répandu avec rapidité.
Et la consternation régnait.
Ainsi, l'épidémie continuait de faire des victimes, sans que rien ne puisse en entraver la marche victorieuse.
Une lourde inquiétude et un morne accablement écras aient tout le village.
Les propriétaires qui possédaient des animaux jusqu e-là épargnés manifestaient une crainte énorme, il y avait de moi ns en moins de bestiaux valides. C'était donc parmi ceux non encore atteint s qu'il fallait chercher les prochaines victimes. Aussi, les métayers, possesseu rs de bœufs, multipliaient-ils les mesures qu'ils jugeaient les plus propices pour préserver leur bétail. D'aucuns mêlaient aux aliments des bestiaux des rem èdes préventifs. Malheureusement, tous les moyens employés avaient d onné de nombreuses preuves de leur inefficacité.
Et la panique allait croissant.
Naturellement, la gendarmerie avait été prévenue de ces événements anormaux et absolument inexplicables.
Une enquête avait été ouverte.
Les résultats en étaient demeurés parfaitement nuls .
On s'était livré en vain à toutes les suppositions possibles.
Tout d'abord, on avait voulu voir là un effet de la contamination des sources qui alimentent Barrême en eau potable.
Les analyses les plus sévères avaient été effectuée s. Et on avait dû se rendre à l'évidence. L'eau ne contenait aucun éléme nt susceptible d'expliquer cette épidémie.
La meilleure preuve que l'eau n'était pour rien dan s les phénomènes observés était fournie par les faits suivants :
Dès la constatation des premiers décès suspects, de nombreux propriétaires – avant même que les résultats de l'analyse de l'ea u fussent connus – avaient décidé de donner à leur bétail une eau d'une autre provenance.
Ainsi, ils croyaient avoir conjuré l'épidémie et mi s leurs troupeaux à l'abri.
Mais, des morts avaient été constatées dans les fer mes où cette précaution avait été prise.
Donc, il fallait chercher ailleurs la cause de l'ép idémie.
Le fait que les bestiaux atteints n'appartenaient p as tous au même propriétaire réduisait à néant l'hypothèse que la c ause de l'épidémie résidait dans...
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