LES BIJOUX PRECIEUX DE DILLAN , livre ebook

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LES BIJOUX PRECIEUX DE DILLAN Il est beau et riche et a toutes les femmes à ses pieds. Tout lui semble tellement facile qu'il veut faire de ses "bijoux" des armes redoutables. Mais tout ce qui brille peut nous mettre hors jeu.CORRESPONDANCES D'AMOUR Ils ont a dire, ils ont écrit et leurs lettres est très souvent pour exprimer leur mal être par des lettres. Des mots d'amour pour guérir les maux du coeur.
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Date de parution

01 janvier 2022

Nombre de lectures

24

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Serthy AYISSI
LES BIJOUX PRECIEUX DE DILLAN Nouvelle
LES BIJOUX PRECIEUX DE DILLAN
APEL-éditons Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés pour tous les pays. No part of this book may be reproduced in any form by print, photo-print, microfilm or any other means without written permission from the publisher.pepitoayissi@gmail.com Copyright © APPEL-Editions, Yaoundé 2022 Tél : +237 693 779 364
LES BIJOUX PRECIEUX DE DILLAN
Il est grand, il est beau, il est directeur général dans une agence de photographie professionnelle. Dillan n’avait rien à envier à quiconque. De ses trente-ans à peine consommés, il avait l’apparenced’une statuegrecque, sculptée par Hergé en personne. Doté de larges épaules qui épousaient parfaitement les cigarettes de ses costumes trois pièces en cachemire. Dillan était le rêve du jeune camerounais des temps modernes. Il y avait une voiture modèle fortuner et habitait une villa construite par ses parents qui résidaient en Amérique. Dans son entreprise, il dirigeait avec dextérité une équipe de photographes et de mannequin uniquement féminine. Sa méthode de recruter uniquement des femmes avait suscité la curiosité du monde entier. Journalistes, médias et autres curieux ne cessaient de multiplier les rendez-vous pour le questionner sur les raisons de ce choix d’exclusivité du genreféminin. L’emploi du temps du Directeur s’en voyait plus que rempli. Rien à foutre. Au contraire, Dillan aimait créer les polémiques autour de lui et en profiter pour qu’on parle de lui. Les médias venaient le filmer? Oui, il s’en délectait. Passer dans les presses du monde entier que ce soit pour son chiffre d’affaire qui explosait chaque année ou pour ses attitudes de playboy, il ne se gênait pas à laisser les femmes choir dans son regard de braise et son sourire envoûtant. Son teint de caramel, très
propre, ne laissait aucune femme indifférente. Il était tellement beau et riche que l’on le surnomma Prince Dillan.
Prince Dillan vous avez un appel entrant de Myriam. -Laisse sonner Lilly, je ne veux plus lui parler. Elle est -trop collante. D’accord Monsieur-Merci Lilly ; ton travail comme mon assistante -personnelle est aussi de savoir que les femmes sans grand intérêt mental et financier ne m’intéressent pas. D’accord Monsieur.-Ne m’appelle plus Monsieur… appelle-moi Prince. -D’accord mon… euh… Prince! -Bien. -Prince Dillan ne trouvait pas qu’une femme le méritait. Il aimait se faire désirer en traversant la rue, faisant exprès d’abandonner son véhicule pour aller à pieds. Les femmes se retournaient en le voyant. Sa grâce, son assurance et surtout ses élégants costumes créer et dessiné par deux femmes dont il n’a jamais révélé les noms … même à moi, le narrateur de cette magnifique histoire! Bref…leprince n’arrêtait de faire pâlir d’amour toutes les jeunes, vielles et même plus vieilles femmes de son entourage et d’ailleurs. Son parfum puissant qui dominait tous les autres le faisaient remarquer quand il allait prendre sa pause-café dans les restaurants les plus branchés de Bastos à Yaoundé.
-
Bonjour prince, puis-je m’assoir à votre table?
Une femme élégante se tenait devant Dillan, le regard timide mais très joli. Elle portait un jean déchiré aux cuisses et aux genoux. Délavé. Avec un tee-shirt noir noué aux hanches, laissant voir une partie de ses hanches et son ventre plat. Sa poitrine lourde se devinait à travers les plis de son tee-shirt chanel.
Bien sûr, Mademoiselle…-Brenda, je m’appelle Brenda.-Comment tu connais mon nom ? -? Tout le monde vous connait.Vous plaisantez -Regardez comment tous les regards sont concentrés sur nous. Je vois. Je suis habitué. Qu’est-ce que tu veux ? -La voix de Dillan était toujours dure et viril et habitué à donner des ordres, il glaçait le sang lorsqu’on l’entendait pour la première fois.
Je… Hum… je suis impressionnée par tout ce que -vous avez accompli en si peu de temps dans votre vie et je…Tu es journaliste ? -Il la coupa net pour savoir quelle posture, il fallait adopter. Prince ne faisait rien au hasard.
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Non, pourquoi ? Vas-y continue ! Eh bien, je disais… je voudrais vous côtoyer. Je suis folle de vous. Je suis tous vos émissions. Vos
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réalisations et… comme vous êtes célibataire, je me suis dit…Ah ! Ah ! Ah ! Que tu pourrais devenir ma femme ? Pas exactement. Je connais des hommes comme vous. Vous ne vous mariez pas comme ça. Je veux juste faire partie de votre vie, vous sentir de temps en temps à côté de moi. Vous toucher, si vous en avez envie. Etre votre bien… comme la belle montre que vous avez au poignet.
Dillan l’observait parler, la paume posée sur sa bouche, accoudé et légèrement incliné sur le côté. Il était habitué à ce genre de scène. Il se faisait aborder de temps en temps par une groupie qui ne tenait plus en place. La plupart du temps, il les repoussait poliment mais cette fois un détail était différent. Il s’était vêtu d’un costume gris avec une chemise rose en lin arabe tressé. Au poignet, il portait une montre Hublot à deux millions, acheté lorsqu’il était en voyage aux Etats-Unis pour rendre visite à ses parents. Cette montre était en vitre de cristal et les aiguilles et le bracelet de la montre étaient dorés. Elle voulait être comme ma montre ? Alors une idée jaillie de ses caprices les plus fous. Il attrapa la jeune femme par ses poignets, l’attira à lui et lui souffla.
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Veux-tu devenir l’un de mes précieux bijoux? Euh… devenir votre bijou précieux? Oui, être mon bien unique, faire partie de ma collection intime. En retour je te comblerai de ma présence, de mon aisance et de mon essence. Tu
devras obéir au moindre de mes désirs et être là quand j’en aurai besoin.
Waouh ! Quelle situation particulière. Le prince Dilan savait être mystérieux, il était tellement sûr de lui et ne détacha pas un instant ses yeux de la jeune fille. Elle était toute tremblante devant cet illustre personnage, elle qui n’avait pas grand-chose à offrir à part ses formes galbées et son regard figurine. Elle baissa la tête.
Euh! C’est d’accord.-Pardon ? -Prince voulait qu’elle répète plus fort pour être sûr qu’elle le voulaitvraiment.Or ce qu’il ignorait, c’est que Brenda était prête à tout pour se retrouver en compagnie de lui. Venant d’une famille nombreuse, de père agent de sécurité et de mère vendeuse de poissons à la braise, elle avait le devoir de réussir par tous les moyens. Heureusement, elle était née avec des atouts naturels de beauté et de teint clair. Une femme très courtisée mais friande des hommes fortunés qui pourrait «l’entretenir». Elle ne sortait qu’avec des hommes ayant déjà réussi, et donc, déjà mariés ; ce qui lui valut un jour une bastonnade publique d’une femme Basa’a qui l’avait filée avec son mari jusqu’à l’hôtel où ils se retrouvaient pour leurs ébats sexuels. Brenda a failli mourir ce jour n’eût été l’intervention des passants. C’est-à-dire que la maman Bas’a était décidée à en découdre avec elle. Depuis ce mémorable jour, Brenda a compris qu’il est dangereux de flirter avec les maris des gens et réfléchissait à la stratégie qu’il fallait employée dès lors
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