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Les Secrets de l'amour , livre ebook

147

pages

Français

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2024

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Plongez au cœur des mystères de l'amour avec cet ouvrage fascinant qui dévoile les secrets essentiels à mettre en pratique pour préserver un foyer harmonieux et exempt de conflits. Entre conseils pratiques et réflexions profondes, ce livre explore les rouages subtils des relations amoureuses, offrant aux lecteurs des clés précieuses pour cultiver la pureté et l'équilibre au sein de leur vie de couple. Que vous soyez un homme ou une femme en quête de sagesse amoureuse, "Les secrets de l'amour" vous invite à découvrir les vérités intemporelles qui nourrissent les liens affectifs et construisent des relations solides.
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Publié par

Date de parution

01 août 2024

EAN13

1722587627979

Langue

Français

Pierre Anstea
LES SECRETS DE L’AMOUR
Roman
1.
L’atmosphère était troublante. Le vent mouvait les branchages des arbres. Les piétons pressaient les pas pour vite regagner leurs domiciles respectifs. Les motocyclistes faisaient également pareils. Seuls les conducteurs de voitures allaient doucement comme si de rien n’était. Or, dans le ciel, se faisait entendre le bruit de la foudre. Le ciel était vachement noir et sombre, on dirait qu’il y aurait dans très peu de temps un éclatement d’eaudu ciel sur terre. Nul ne voulait se faire surprendre par cet événement qui s’observait. Et pour cela, chacun cherchait à regagner son domicile de peur d’être mouillé.
Malgré les différentes peines que se faisait chacun, cette pluie inattendue ne dura pas longtemps dans les nuages avant de commencer par couler du ciel. Tout le monde commença à courir pour se chercher un abri.
C’était dans cette intention d’idée que Marcel, un jeune homme de taille élancée, d’un teint pas trop clair ni noir, d’une corpulence légèrement svelte, s’était finalement trouvé un abri pour ne pas se faire mouiller par les gouttes de cette grande pluie qui avait aussitôt commencé. Avant qu’il n’entrât sous ce hangar-là, ce hangar qui permettait à dame Prudencia que tout le monde appelait sous le nom “ya famè”, la vendeuse du riz, il y avait une jeune fille qui, sous peine d’éviter elle aussi les gouttes de cette pluie inattendue, espérait avec impatience la fin.
Le hangar était tellement vaste que lorsque le nouveau arriva, il y gara sa motocyclette. Se dirigeant ensuite vers la jeune fille, il lui murmura un bonsoir.
La jeune fille, en matière de beauté, elle était comparable à une fée. Ah oui, elle ferait partie des plus belles filles de sa localité. Pas seulement celle de sa localité mais de tout Cotonou en général, la plus grande ville du Bénin. Ses sourcils donnaient tellement de clartés à ses yeux qu’elle ressemblait à une gazelle. Ses joues bien rondes tels des beignets que font les bonnes dames au bord des voies et qui se font accompagner de bouillie aux heures du goûter donnaient elles aussi, une très belle forme à son visage. Ses cheveux noués et bien tressés avec des mèches faisaient de la jeune fille, une déesse. Sa taille courte la rendait plus belle qu’une sirène dela mer. Sa poitrine bien bombée et bien assortie avait l’habitude de faire vibrer le cœur de la plupart des hommes qui la voyaient passer. Son derrière qui était faite de deux grosses montagnes faisait rêvasser presque tous les hommes qui tournaient leur regard pour la regarder dans le dos. Son teint café la rendait star.
En réalité, Léticia faisait partie des femmes dont les hommes ont le plus souvent peur d’aborder. Elle était une perle très rare à trouver car, étant normalement belle, elle devrait aussi imiter les autres jeunes femmes qui s’égosillent parce qu’elles se voient belles mais qui ignorent qu’elles ont à peu près le même souffle de vie que les hommes envers qui elles se prennent pour de l’or ou du diamant. Ces femmes en question ignorent même parfois qu’elles n’ont qu’une courte durée de vie à passer sur terre. Elles ignorent également que tôt ou tard, qu’elles veuillent ou non, elles auront nécessairement besoin d’un homme peu importe le degré de leur beauté. Ce sont également les genres de femmes qui ignorent qu’elles sont après tout poussière.
:
Marcel, ce soir-là, s’approcha davantage de Léticia et lui fit
Bonjour mademoiselle, comment allez-vous ?
La jeune fille prit peur et jeta un coup d’œil à sa montre-bracelet pour s’assurer de l’heurequ’il faisait exactement. Malgré sa stupéfaction, elle ne chercha pas à se faire remarquer et pour ne pas se montrer orgueilleuse, elle répondit gentiment :
Oui bonjour monsieur.
Le jeune homme était très content de la réaction de la jeune fille. Depuisdes années qu’il fréquentait la ville de Cotonou, il savait de quoi étaient capables les jeunes filles de cette ville. Il savait jusqu’à quel point elles se prennent pour des reines.
Puis-je avoir une petite place à côté de vous en attendant que la pluie arrête de chantonner ?
La jeune fille, sans contestation ni hésitation, lui répondit :
Avec plaisir, monsieur !
Marcel, jusque-là, ne croyait toujours pas encore à ses yeux ni à ses oreilles. La jeune fille, confortablement assise sur le banc, poussa et lui laissa un grand espace pour lui permettre de s’asseoir. Marcel, sans mot, s’assit à côté de la jeune fille. Au bout de quelques minutes, l’envie de dire quelque chose à la jeune fille le tenta. Certes, il ne savait comment le dire. D’ailleurs, c’était sa toute première fois d’avoir le courage de côtoyer une jeune femme. Il avait l’habitude de voir ses amis faire la drague aux femmes. Marcel, de toute sa vie, n’avait jamais aimé une femme. Parfois, ses amis se moquaient de lui et lui disaient que tôt ou tard, seront-ce ses parents qui feront la drague à la femme avec qui il se mariera. Marcel s’en contrefichait. Si ses amis lui disaient cela, c’est compte tenu de ce que faisait celui-ci en fait. Les amis avaient éperdument
raison car, si Marcel, jusqu’àvingt-sept ans, ne savait pas comment aborder une femme, ne sera-ce pas lorsqu’il aura la trentaine qu’il saura le faire.
Toujours était-il que Marcel avait du mal à supporter les railleries de ses amis à chaque fois que celles-ci lui revenaient à l’esprit. Ce soir-là, il se décida enfin. Ne considérant guère la fameuse beauté de la jeune fille, Marcel racla la gorge et…
Mademoiselle, excusez-moi s’il vous plaît.
La jeune fille, tout de suite, lui prêta toute son attention et. Vous a-t-on une fois avoué que vous êtes belle ? lâcha-t-il avec un cœur beurré de peur.La jeune fille, prise de rire, commença par émettre des jeux de rire. Beaucoup de personnes me l’ont dit déjà, merci de me l’avoir répété ! Oh, je savais ! Mais excusez, puis-je connaître où vous habitez si bien, votre prénom ?
La jeune fille continua de rire et ne répondit pas. De ses rires, on dirait qu’elle se moquait des interrogations de son interlocuteur alors qu’en réalité, ce n’était pas le cas; c’était son habitude propre à elle.C’est une jeune fille qui aime beaucoup rire quand les hommes lui parlent de l’amour.
Répondez-moi s’il vous plaît, je vous en supplie, reprit le jeune homme, inquiet.
On m’appelle Léticia. Je vis au Ciné concorde.
Super ! Est-ce ici, à Cotonou que vous avez grandi ?
 Euh...oui ! Mes parents sont de Lokossa et à défaut des problèmes de famille, papa a décidé que nous venions résider à Cotonou.
Marcel était surpris des détails que lui donnait la jeune fille. Il était surpris parce qu’ils ne s’étaientjamais rencontrés et voilà que, à leur première rencontre, la jeune fille lui racontait déjà les histoires de sa vie qu’elle pouvait garder dans son cœur et ne jamais les partager avec quiconque et encore moins, avec un intrus.
Cool ! Vos parents vivent-ils ici ? Si, papa a construit une grande villa ici à Cotonou et c’est là que nous vivons. Je vois ! Et que faîtes-vous dans la vie ?
Après mon Baccalauréat, j’ai obtenu ma maîtrise en sciences juridique. Papa est en train de prétendre m’envoyer aux États-Unis pour finaliser mon savoir-faire.
Quoi ? Mais que c’est cool ! Cela voudrait insinuer que vous ne demeurerez plus longtemps au Bénin !
J’y demeurerai ! C’est au plus deux ans et je crois qu’après mes études supérieures, je vais revenir au pays !
Un silence de quelques secondes naquit.
Et que font vos parents ? reprit l’homme d’un air un peu inquiet comme quelqu’un qui se voyait déjà en face de l’échec de sa mission.
Pourquoi faîtes-vous cette tête ? lui demanda la jeune fille au lieu de lui répondre.
Rien ! Euh...au fait, je pensais à mes vêtements que j’ai asséchés sous le soleil avant que la pluie ne commence.
Oh, merde !
Non, ce n’est rien !Sur la toiture du hangar, avait commencé par cesser de goutter.
Bien, je vais partir, dit la jeune fille.
Marcel devint plus pâle et plus inquiet qu’à jamais.votre inquiétude continue-t- Pourquoi elle d’augmenter ? Est-ce toujours par rapport à vos vêtements que la pluie aurait mouillés ?
A cette interrogation, Marcel secoua la tête.
Etc’est quoi cette fois ?
Je crains que ce ne soit pas notre seule et unique rencontre.
Okay ! Disposez-vous d’un téléphone portable ?
Oui, j’en ai un mais je ne l’ai pas sur moi.
Moi non plus, je n’ai pas le mien sur moi, répartit la jeune fille. Acet effet, qu’allons-nous faire ?
prie.
Aucune idée ! Ou carrément, dictez-moi votre numéro…S’il vous plaît, prière me tutoyer dorénavant je vous en
Dans ce cas, il faut qu’on se tutoie alors, renchérit-il.
Ok, comme vous voulez ! Voici mon numéro. La jeune fille lui dicta les huit chiffres qui composaient son contact de correspondance. Les deux amis, très enchantés l’un de
l’autre, se serrèrent les mains avant de se séparer. La jeune fille prit une direction, le jeune homme en prit une autre.
Marcel roulait sa moto et de peur que le numéro de la jeune fille lui échappât, il répétait sans cesse les huit chiffres. Répétition sur répétition, les quatre derniers chiffres avaient fini par l’embrouiller. Qu’évitait-il et que lui arrivait-il ?
Ne pouvant jamais tolérer cet événement fâcheux et fortuit, il commença par se mordre la langue. Sur la moto, il roulait encore mais de corps présent et tout l’esprit ailleurs. Seul sur sa moto, il se plaignait lorsque tout à coup, il fut ramassé par une grosse voiture.
2.
L’hôpital de zone “Suru Léré” est un hosto situé au quartier Lome-Lava, au cœur de la grande ville de Cotonou.
Dans l’un des lits suspendus aux patients et aux personnes gravement blessées, était couché l’accidenté. Les agents de santé lui avaient fait adopter une position qu’il ne devrait pas changer pour aucune cause.
En effet, Marcel était fait coucher sur le dos. Son visage était fixé vers le plafond. Ses yeux étaient tous fermés. A ses côtés, était debout un monsieur; c’était le conducteur de la grosse caisse.
Le temps avait beaucoup passé avant que Marcel n’ouvrît les yeux. Cela réjouit énormément le conducteur qui implorait Dieu sans fatigue.
Où suis-je ? s’enquit Marcel d’un air surpris.
Cette question, nul ne l’avait entendue. Il se l’était posée tout bas. Même ce conducteur qui était assis à l’extrémité de ses pieds ne l’avait pas entendue.
Jeune homme, sois le bienvenu ! s’exclama l’intrus l’air tout joyeux.
?
Que je sois le bienvenu ? Mais où suis-je et qui êtes-vous
Calme-toi, jeune homme, lui murmura la quarantaine.
Enfin, l’accidenté avait fini par recouvrer la connaissance et demanda après sa moto.
Ta moto se trouve dans la cour, lui répondit le monsieur.
Et où est mon cartable ?
Ton cartable, le voici.
Marcel se calma et commença à se souvenir de tout ce qui avait précédé l’accident. Il conclut lui-même que cet accident ne serait arrivé que par sa faute et jamais celle du chauffeur. Tétanisé, il commença à supplier le monsieur.
Le conducteur, c’était une personnequi craignait beaucoup Dieu. Il s’était mis à la place de Marcel et reconnaissait combien ce qui lui était arrivé pourrait lui arriver aussi un jour.
Tu n’as pas à t’affoler, répondit-il.
Oh, merci infiniment, fit entendre le convalescent. Bien, je me sens beaucoup mieux et vous pouvez à présent partir.
Non, je vais attendre jusqu’à ce que tu te sentes beaucoup mieux.
Non, allez-y je vous en prie.
Es-tu sérieux ? s’enquit le monsieur.Oui, ça peut aller ! Je suis très désolé de n’avoir pas mon téléphone portable sur moi pour téléphoner à mes parents.
Oh, j’ai le mien avec moi.
Prêtez-le-moi s’il vous plaît.
L’homme âgé tendit le téléphone à l’accidenté qui composa sans attendre le numéro de sa mère.
Allô maman ?
Oui Marcel, comment ça va ?
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