LOVE AND AMNESIA - Tome 2 , livre ebook
213
pages
Français
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2024
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Publié par
Date de parution
01 juillet 2024
Nombre de lectures
956
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
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01 juillet 2024
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Français
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Roman
1
LOVE AND AMNESIA TOM 2
NATHALIE FLORE
2
CHAPITRE 26 uelques jours sont passés, Andrew est très occupé par son travail. Depuis Q qu'il a repris sa place au sein de la société il n'a plus trop de temps pour lui, il doit rattraper le temps et organiser des réunions pour se mettre au pas. En même temps plongé dans le travail lui permet d'oublier Passy pour un moment parce que lorsqu'il est seul il pense à elle, aux enfants, à Bafoussam. Chez lui, Violette s'y trouve, elle fait le ménage en chantant. Elle danse avec le balai et tourne partout. Depuis que son patron est revenu il n'a pas crié sur elle, il lui dit merci à chaque acte posé. Elle a l'impression d'être en face de quelqu'un d'autre. Après le ménage elle est allée faire la cuisine. Aujourd'hui elle va faire les légumes qu'elle a acheté au marché très tôt ce matin. Andrew est encore dans sa chambre, elle ne sait pas s'il va sortir ou rester travailler à la maison. On sonne à la porte, elle va ouvrir. Son sourires'efface lorsqu'elle voit Rose, elle veut entrer Violette l’en empêche. –Je peux savoir pourquoi tu m'empêche d'entrer ? –Monsieur ne peut pas vous recevoir. –Je sais qu'il est là, laisse-moi passer si tu ne veux pas avoir des problèmes. –Vous n'êtes plus la bienvenue ici veuillez partir. –Et qui a décidé que je ne suis plus la bienvenue ? –C'est moi, dit Andrew qui surgit à la porte les mains dans les poches. –Chéri bonjour. Je sais que tu es fâché si tu me laisse entrer je t'expliquerai tu ne croiras pas d'où je sors. –Ecoute, je ne veux plus te voir ni aujourd'hui ni demain ni après- demain, toi et moi c'est fini. Tu sais quoi, ça n'avait même jamais commencé, c'est mon oncle qui avait raison à ton sujet. Je ne veux plus te voir chez moi c'est mieux ainsi. –Mais bébé tu ne peux pas me faire ça j'ai prié et jeûné pour qu'on te retrouve. Bébé pardon je t'aime. –Violette ferme ma porte. Rose se met à crier à travers la porte, elle le supplie. Andrew n'a ni chaud ni froid il ne ressentait rien pour elle au départ donc cette séparation n'est que la bienvenue 3
pour lui...dans ses jérémiades Rose lance une phrase qui perturbe Andrew. Elle a dit '' fait attention à ton frère c'est lui qui a voulu te tuer '' elle est partie sur ses mots. Andrew est perturbé, c'est déjà la deuxième personne qui lui souffle un message pareil concernant son frère. Même les enquêtes qu'il devait faire il n'a pas eu le temps. Entre la petite fête organisée par la famille de son oncle et le travail, il n'a pas beaucoup eu de repos. Il va à la cuisine ou Violette découpe les légumes. –Tu as besoin d'un coup de main ? –Un coup de main ? De qui ? –De moi bien sûr. Donne les tiges de légumes je vais les cueillir comme ça tu découpe. –Waouh c'est comme si je rêvais. Monsieur Andrew qui vient m'aider à la cuisine, le piège est à quel niveau ? –Ne me fais pas rire. Je peux faire plus que ça. Si tu veux tu me laisses la cuisine et je te montre ce que je sais faire. –Ah non je ne vous laisserai jamais préparer tant que je suis là. Andrew s'assoit et commence à travailler sous le regard étonné de Violette, elle n'en revient toujours pas. –Tu vas me regarder toute la journée ou tu vas continuer à découper les légumes. –Je découpe. – Je sais que j'ai été très dur avec toi et avec les autres, j'ai dû te dire tes paroles affreuses, je m'en excuse. –Vous êtes tout pardonné monsieur. J'aime celui que vous êtes devenu. –mieux. Dis-moi, en mon absence qu'est-ce qui s'est passé ici ? Tant Qu’as-tu entendu ? Qu'as-tu vu? –Je ne sais pas ce que vous voulez que je vous dise. Les seules personnes qui venaient ici sont monsieur Henry et votre oncle, parfois Bruno à la demande de votre oncle. –Ok. Comment se comportait mon frère ?
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–Il me faisait peur. Je vous explique. Il a essayé un jour d'entrer dans votre bureau comme quoi il veut un document important. Ne sachant pas où sont les doubles des clés j'ai appelé Passy, vous vous souvenez d'elle? –Oui qu'est-ce qui s'est passé ? –je lui ai dit que c'est monsieur Henry qui voulait les clés, elle a Quand catégoriquement refusé de me dire où elles se trouvaient. Votre frère s'est fâché il m'a ordonné de les chercher dans toute la maison. Passy m'a demandé de ne pas le faire, vous savez elle a toujours vu votre frère d'un mauvais œil et ce jour là moi-même j'ai confirmé. Le lendemain il est revenu en se disant que j'ai trouvé les clés, il s’estmis en colère et me demander de ne plus venir au travail parce que vous n'allez plus revenir comme quoi vous êtes mort. J'allais respecter son injonction jusqu'à ce que votre oncle me demande de rester. Quand je reste alors votre frère débarque un soir croyant la maison vide il monte avec des outils pour vouloir forcer la porte. Quand il me voit il sursaute et m'interdit de ne rien dire à votre oncle qui lui avait interdit de toucher à vos choses. J'ai quand même dit à votre oncle parce que j'ai trouvé ça louche. Voilà un peu ce qui s'est passé et qui m'a marqué. Votre frère me fait peur. –Humm. Et mon oncle ne m'a pas parlé de ça alors que mon accident était un coup monté par quelqu'un. J'ai du mal à penser que ça peut être mon frère parce que quand je regarde autour de moi il n'y a que lui qui a un réel motif pour le faire. –Votre oncle évite que vous vous cognez les têtes ça peut aussi être un malentendu ou une coïncidence. –Il vient forcer mon bureau et te menace de ne pas dire à mon oncle que ça ce n'est pas suspect c'est quoi. Il doit être mêlé à mon accident. –Passy m'a aussi dit la même chose mais moi personnellement je ne sais pas. –Apparemment tu causais beaucoup avec Passy. –Oui. Elle fait partie des gens qui étaient sûr que vous allez revenir elle me le disait toujours. Vous savez, elle n'est pas une mauvaise fille malgré le comportement que vous avez eu envers elle, elle vous a défendu, elle a cru en votre retour et voilà. –Humm. Ils continuent à travailler dans le calme. Andrew reçoit un appel et va rester dans son bureau. Violette a continué à préparer elle chante dans la bonne humeur, Passy l'appelle.
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–Eh Passy, tu vis encore ? –Laisse moi comme ça j'étais dans ma bulle j'ai reçu tes messages. –J'ai cru que tu ne voulais plus me parler. –Non pourquoi, qu'on a quel problème. C'est comment Là-bas avec ton patron ? –Magnifiquement bien je te dis. –Humm en t'entendre parler c'est comme si tu vivais un conte de fée. –Hahahaha pas jusque-là. C'est juste que monsieur a beaucoup changé tu te rends compte qu'il ne m'a pas grondé depuis, il dit merci ce qu'il ne disait jamais et le plus grave c'est qu'il entre à la cuisine m'aider. Il était même là tout à l'heure nous avons fait les légumes ensemble en discutant vraiment c'est agréable. –C'est super alors. –J'ai entendu dire qu'il était chez une femme. Elle l'a vraiment transformé en une personne sociable. Il est doux il parle doucement il ne crie pas, il ne se plaint pas, il va lui même se servir donc c'est tellement magnifique Passy. –Eh doucement ne t'excite pas sur ton patron. –Hahahaha mais non je t'explique avec les mots qu'il faut. –Et sa copine ? Elle vient toujours ? –Venir où ? Elle était là aujourd'hui il l'a chassé. –Ah bon ? Et pourquoi ? –Il a compris qu'elle était une fausse fille. Il fallait l'écouter chialer dehors. Moi j'étais contente, cette fille est une vipère. –Tant mieux alors. Je venais juste prendre des nouvelles. –Merci. Les enfants sont-ils prêts pour l'école lundi ?
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–Oui ils ont hâte d'y être et découvrir leur nouvelle école. Bon je te laisse tu passes une bonne journée. –Toi aussi, bye. Passy raccroche et se couche. Aujourd'hui elle n'a pas travaillé, elle a été faire les courses pour la rentrée des enfants. Ils sont allés jouer avec Joyce, elle est seule à la maison, c'est généralement dans ses moments qu'elle pense à Andrew. Savoir qu'il a rompu avec sa copine lui fait plaisir. Si Violette lui avait dit le contraire, elle aurait souffert davantage. Passy veut savoir si elle a encore une chance avec lui, si c'est possible qu'il lui pardonne et revienne dans sa vie ou alors il ne peut pas à cause de son rang social. Qui aimerait sortir aux yeux de tout le monde avec celle qui a été sa ménagère ? Elle pense mettre une croix définitive sur cette relation et avancer. La douleur est plus forte, rien qu'en pensant aux beaux moments passés dans cette chambre, des nuits sans sommeil à parler de leur amour, à raconter des anecdotes, elle veut couler une larme. Elle pleure comme elle a l'habitude de le faire la nuit lorsque tout le monde est endormi et qu'elle n'arrive pas à trouver le sommeil, elle pleure le vide que Andrew a laissé dans sa vie, elle pleure pour ses enfants qui ont eu l'impression de perdre un deuxième père, ils ne sont plus gays ils ne s'amusent plus comme avant et tout ça est uniquement de sa faute. Elle est rongée par le désespoir, le chagrin d'amour et la culpabilité d'avoir en quelque sorte brisé ses enfants. Elle se couche et replie ses jambes à sa poitrine pour mieux pleurer. Elle ne suit pas sa fille entrer. –Maaa Passy essuie rapidement son visage et se redresse. –Vous êtes rentrés, il faut aller chauffer la nourriture vous mangez. –Tu pleures maman ? –Non j'ai eu mal aux yeux je vais aller à l'hôpital. –Maman je sais que tu pleures la nuit je t'écoute souvent. Pourquoi tu ne pars pas le chercher. –Ma chérie ne t'inquiète pas pour moi ça va passer et je te promets que j'ai mal aux yeux. Vos affaires sont prêtes pour lundi ? –Oui.
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–Tu vas voir tu auras de nouvelles copines. –Toi tu n'as pas de copine pourquoi ? –Ta tante c'est ma copine ça me suffit. Toi aussi tu es ma copine. –Ok je vais aussi te servir à manger. –D'accord j'arrive. Mia sort, elle est triste de voir sa mère dans cet état et ce n'est pas la première fois qu'elle la surprend en train de pleurer. Passy sait que sa fille ne l'a pas cru concernant son supposé problème d'yeux. Mia est très intelligente elle comprend très vite. Elle pense qu'il est temps qu'elle arrête de pleurer et se ressaisir pour le bien de ses enfants et pour elle-même. Deux jours après Andrew est dans sa voiture avec Bruno, il se rend chez son grand frère. Il croit bien qu'une discussion sérieuse est nécessaire entre les doutes qu'il a et le comportement suspect de ce dernier. –Euh Bruno dis-moi comment était mon frère lorsque j'avais disparu. –Dans quel sens monsieur ? –Tous les sens je veux savoir comment il réagissait. Je sais que vous étiez ensemble à l'Ouest. –A mon avis il ne se comportait pas comme une personne qui vient de perdre son unique frère. Pendant que votre oncle était bouleversé, triste, lui était zen. Je n'ai pas aimé qu'il laisse votre oncle faire des recherches seule. Ce vieil homme de plus de la soixantaine se retrouvait sur la route tout le temps parce qu'il voulait retrouver son neveu tant dis que le grand frère est gaillardement assis dans son bureau et veut précipiter les obsèques. Si votre oncle ne s'était pas opposé c'est qu'on a déjà fait votre deuil et enterré un cercueil vide. Personnellement je n'ai pas aimé son comportement mais je me suis tue. Ça ne me regarde pas. –Humm. Tu penses qu'il a quelque chose à voir avec mon accident ? Sur une échelle de 1 à 100% quelle est ta réponse ? –Avec 70 % je dirais oui. Les 30 autres pourcentages ne peuvent pas être négligés. –Je ne sais plus quoi penser.
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Ils arrivent chez Henry. La voiture de son oncle est garée dehors, c'est mieux pour Andrew il voulait justement leur parler. Bruno reste dans la voiture et Andrew entre. Ils sont dans le bureau de Henry. –Bonsoir, salut Andrew. –Ah tu es là Andrew,s’exclame son oncle, tu es aussi de passage comme moi ? –Non mais ça tombe bien de vous voir tous les deux. Ça va grand frère ? –Oui ça va tu peux t'asseoir. –Je suis bien debout. Depuis que je suis revenu c'est comme si tu m'évites tu es venu à la maison une fois et chez tonton le weekend passé tu m'as totalement ignoré. –De quoi parles-tu. Comment tu peux croire que je t'évite, c'est un malentendu. –ou bien tu es tellement déçu que je sois revenu, ton plan pour m'éliminer a Oui échoué n'est-ce pas ? –Andrew qu'est-ce que tu racontes? s’insurge son oncle.–Tonton tu es témoin des accusations qu'il porte contre moi, tu écoutes bien. –Arrête ça tu peux tromper tonton mais pas moi. Qui d'autre que toi serait heureux de me voir mort ? –Ca suffit Andrew je ne permets pas que tu parles à ton grand frère de la sorte, respecte le. –Et pourquoi devrais-je le respecter ? Toi-même tum'as caché des choses qui se sont passées pendant mon absence. Pourquoi il a forcé la porte de mon bureau ? Vas-y dis-moi Henry, que cherchais-tu ? – Je ne permettrais pas que tu viennes chez moi m'insulter, je vais devoir te demander de partir. –Dis la vérité Henry, libère ta conscience tu voulais me tuer et me remplacer n'est-ce-pas. C'est pour ça que tu t'es dépêché pour vouloir récupérer les documents des entreprises dans mon bureau. Tu n'as même pas honte c'est pathétique et moi qui croyais que tu avais changé, que je pouvais te faire confiance.
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–Je vois que ta pétasse avec qui tu étais à Bafoussam t'a lavé le cerveau. –Je t'interdis de l’a traité ainsi tu n'as même pas le droit de prononcer son nom. –Et il la défend, décidément je suis convaincu qu'elle t'a ensorcelé. –Ne change pas de sujet avoue que tu as essayé de me tuer, avoue que c'est toi, c'est pour ça que tu n'as pas voulu voyager avec moi avoue le. –Ca suffit Andrew, hurle l’oncle FOE, ça suffit respectez moi.–Sort de ma maison ! ordonne Henry. –Je ne vais nulle part, c'est chez toi oui parce que tu l'occupe mais tu sais que c'est une des maisons de la famille, une de mes maisons et par conséquent c'est aussi chez moi. Ne pense pas que je ne peux pas vous mettre dehors même le poste que tu occupes tu n'es qu'un directeur c'est moi le propriétaire je peux décider de te mettre à la porte comme de la merde que tu es. –Vraiment tu me fais rire. Je me demande même pourquoi tu n'as pas péri dans cet accident. –Assez Henry ne redis plus jamais ça, s’insurge l’oncle. Au grand jamais –Tu as suivi tonton, tu as bien écouté. Ton neveu souhaite ma mort. Mais je suis un lion c'est moi qui vais t'enterrer tu ne me connais pas. –On va Andrew allons-y, sortons, je ne supporte pas vos querelles. –Je pourrai te traîner au tribunal pour réclamer ce qui m'est dû, lance Henry. Je n'ai pas besoin de te tuer pour ça. –fais pitié Henry. Un homme de 40 ans qui se comporte comme un gamin Tu incapable de chercher lui-même son gagne-pain. Si papa n'était pas là, tu allais vivre de quoi ? Tu sais comment on monte un projet ? Tu réclames quel héritage tu crois que papa était fou avant de tout me léguer. Sûrement il s'est même rendu compte que tu n'es pas son vrai fils, abrutis. –Tonton je te jure que je vais lui casser la gueule s'il ne l'a ferme pas. –Andrew mesure tes mots et sortons d'ici si tu ne veux pas que je fasse un infarctus.
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