Madelina, encore une danse

Mwansa Exousia

Description

Texte très captivant de par sa narration. Racontée d'une manière simple mais très plaisante, technicité de nombreux écrivains Français, la trame de ce roman percute. La narration homodiégétique est rare, mais l'auteur en a fait usage, pimentant les délices du lecteur.

Sujets

• República Democrática del Congo
• RDC

Informations

• Publié par: Prix Orange du Livre en Afrique 2022
• Date de parution: 20 juin 2021
• Nombre de lectures: 7
• EAN13: 9791094969946
• Langue: Français

Extrait

Exousia MWANZA













Madelina, encore une
danse














Calures éditions



Calures éditions
Déjà parus
Complainte du petit poète (poèmes) de Rara Iuventus
Que la poésie soit (poèmes) de Justin Kazadi Katshil
A Cœur ouvert (nouvelles) de Justin Kazadi Katshil
Les Jérémiades (poèmes) de Freddy Ilunga Lenge
Au Cœur de l’Inspi (poèmes) de Serge Yuka Lukumbu
Le Vautour de Lampedusa (nouvelles) de Iragi Elisha
Constellation poétique (poèmes) de Franckys Kibawa Ngoyi
Alice (roman) de Olga Pimbi Wa Bisando
La Couleur du Croyant (roman) de L’Or-Anne Mulal A M.
Le Cri de la Terre (roman) de Gray Kanteng
La Colombe (autobiographie) de Tegra Wabo Katende

À paraître aux éditions Calures
 Livre d’or de la Littérature française (manuel) d’Adolphe Ilunga Wadi
Muya
 Il n’est pas vaincu (bande dessinée) de John Salumu Kalume
 Un Tricheur au Collège (roman) de Chadrack Kiboko
 Liberté dans le regard, esclavage dans le cœur (poèmes) de Yerko
Ernesto Diaz Cabezas

© Calures éditions, Lubumbashi, 2021
Avenue des Aviateurs 1, Q. Gambela 1, Commune de Lubumbashi, Lubumbashi,
RDC
Tous droits réservés pour tous Pays. Il est interdit, sauf accord préalable et
écrit de Calures éditions, de reproduire le présent ouvrage pour quelque fin que ce
soit, excepté des extraits, à usage essentiellement pédagogique et/ou culturel.
ISBN n° 979-10-94969-94-6
èmeDépôt légal n° 6.20.2021.63.2 Trim
0858764400 /0995817398
[e-mail] / [e-mail]

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A toi, ma mère, Eugénie Mujinga





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Préface

Ce qui fait le charme de ce roman c’est sa candeur et sa
naïveté ! « Madelina, encore une danse », ce premier roman de
Mwanza Bibembo Exousia annonce la naissance d’un écrivain
sentimental et mélancolique.
Mwanza Bibembo, juriste en puissance, raconte l’histoire de
Madelina de manière studieuse et généreuse : il offre au lecteur
sa fiction, en usant des procédés littéraires classiques appris au
prestigieux collège Imara !
Berton, le personnage principal et narrateur du récit est un
jeune homme désargenté comme la plupart des jeunes de sa
génération qui terminent leurs études et qui ont du mal à trouver
de l’emploi. Orphelin d’un père, ancien soldat, tombé sur le
champ d’honneur ; il fut élevé par sa mère. La pauvre veuve,
sans ressources, habite encore un camp militaire dépourvu de
tout confort.
Berton, par la grâce ou la chance vient de décrocher un
emploi de journaliste dans l’entreprise minière BIM’S. Il doit
rejoindre le site de l’entreprise de l’autre côté de la mer. La
veille, il est invité par Kesago, un ancien condisciple qui, lui au
moins a réussi dans la vie. Ce dernier l’invite à aller siroter un
verre au célèbre dancing bar 403.
Ce soir-là, le bar est très animé ! Berton y découvre une
autre réalité. Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne.
Pendant que la population broie du noir, les jouisseurs se livrent
à l’orgie et au gaspillage. Le bar est séparé en deux camps : le
côté VIP et le côté populaire. Le romancier à travers cette scène,
évoque l’inégalité sociale qui caractérise toutes les communautés

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humaines et surtout l’Afrique moderne où la grande majorité de
la population est paradoxalement très jeune et très pauvre. Cette
misère favorise la dépravation des mœurs.
Le narrateur découvre dans ce bar une belle illustration
d’un monde pervers et corrompu : « Regarde en face de toi,
me dis Kesago. Vois-tu cet homme entouré de toutes ces
femmes quasiment nues? -Oui, lui répondis-je. -C'est mon
directeur, Berton, mon directeur, mon chef ! Reprit l'ami. Il avait
un teint sombre avec un chapeau qui brillait. Gros comme trois
corps, je crois qu'il avait du mal à nouer tout seul ses lacets! -Sa
fortune est grande Berton! me dit Kesago. -Il doit être riche
alors, repris-je. -Il nous écrase tous, c'est normal qu'il
s'enrichisse. » Mwanza Bibembo enrichit son roman avec des
anecdotes découlant de son sens d’observation et de son
imagination débordante !
Au milieu de la laideur sociétale, l’auteur aborde une
thématique alternative, l’amour ! Le narrateur découvre l’amour
candide dans un milieu peu enclin à un tel noble sentiment !
Madelina, étudiante et servante de bar, ne laissera pas indifférent
le cœur aimant de Berton. Cependant, cet amour idyllique va
finalement s’avérer être un amour impossible ! La fatalité, ce
personnage sublime du théâtre maeterlinckien, tel qu’il agissait
dans Pelléas et Mélisande, semble s’immiscer dans la passion
naissante entre Berton et Madelina. Berton frôle la mort. Le
bateau qui devait le conduire vers le site de son nouveau travail
fait naufrage. Le bilan est macabre : cent dix-huit morts et deux
rescapés !
Aléas ! Rendez-vous manqués et malentendus sont autant
des nœuds dramatiques et péripéties développés par notre jeune
auteur pour maintenir en haleine le lecteur !

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C’est donc avec empressement que j’invite le lecteur à se
plonger, sans modération, dans la lecture suave de ce roman aux
allures d’une contre-danse !
Fabien Honoré KABEYA MUKAMBA
Professeur des Universités.

















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