Mes jours et mes nuits
140 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Mes jours et mes nuits , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
140 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

A la mort de sa sœur et de son beau-frère, Lise Richard se retrouve avec Maxime, leur fils. Celui-ci a été grièvement blessé et de gros frais médicaux sont engagés. Pour faire face, Lise doit cumuler deux emplois, celui de secrétaire particulière chez Bradcorporation Aéronautique le jour, mais quand vient la nuit, elle devient Domino, dominatrice, et exécute les fantasmes masculins.
Mais l'amour s'en mêle...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 août 2013
Nombre de lectures 8
EAN13 9782332605672
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright




Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-60565-8

© Edilivre, 2013
Homme : Brandon Bradford, milliardaire, Bradcorporation Aéronautique, 36 ans, 1m85, châtain foncé, Yeux gris bleuté, bien bâti.
Femme : Lise Richard, 28 ans, Secrétaire de direction chez Bradcorporation Aéronautique le jour, Domino la nuit, (dominatrice/libertine) 1m65, châtain clair doré, yeux verts, mince, poitrine généreuse.
Chapitre I Lise Richard
Le radio réveil bipa, il était 7 h 30 du matin. Lise sortit le bras du dessous de la couette, et tapota, à la recherche de celui-ci. La sonnerie lui vrillait les tympans. Si elle continuait à ce rythme-là, elle ne tiendrait jamais le coup. Sa nuit s’était achevée à 3 h 00 du matin, le temps de rentrer, prendre une douche et se coucher, il n’était pas loin de 4 h 00. Heureusement qu’elle avait pu se légumer un peu le week-end. La semaine serait encore éreintante, car elle cumulait deux emplois depuis plusieurs mois maintenant. Elle se leva, mit la cafetière en route, et se dirigea vers la salle de bains. Elle se glissa sous la douche, se frictionna vigoureusement, se sécha, enfila son tailleur prune. Elle se fit un chignon, mit de l’anticerne, puis se maquilla légèrement. Elle avait réussi à décrocher, une place d’assistante de direction chez Bradcorporation Aéronautique, il y avait maintenant neuf mois. A ce moment-là, sa vie était agréable, elle avait 28 ans, était célibataire, gagnait bien sa vie. Son appartement des Abbesses, à Paris dans le 18 ème , lui plaisait. Le quartier était vivant avec tous ses commerces, elle était à côté de la Butte Montmartre, quartier très touristique, avec ses bars et ses galeries de peinture.
Mais, trois mois après, un évènement dramatique, avait bouleversé sa vie à jamais.
Elle avait une sœur Emily, son aînée de 2 ans. Elles étaient là, l’une pour l’autre. Leurs parents étaient décédés trop tôt, donc toutes deux, formaient une famille.
Bien qu’Emily soit mariée avec Matt depuis 5 ans, elles étaient restées très proches. De plus, Matt et elle, s’appréciaient, sa sœur avait trouvé un gentil garçon. Leur couple fonctionnait à merveille. Ils avaient eu un petit garçon qu’ils appelèrent Maxime, et dont j’étais devenue la marraine.
Jusque-là, tout était merveilleux, c’est alors que l’accident survint. Matt et Emily furent tués sur le coup, Maxime fut gravement blessé. Il était à l’hôpital depuis 6 mois et cela allait durer encore longtemps. Il avait eu plusieurs fractures et devait subir d’autres opérations, en espérant qu’il n’aurait pas de séquelles.
Rien que d’y penser, j’en avais les larmes aux yeux.
J’étais devenue la maman de ce petit bonhomme de 3 ans.
Ma sœur et son mari enterrés, j’étais désormais sa seule famille. Les frais médicaux coutaient les yeux de la tête. Mon salaire seul ne suffisait plus, il me fallait de l’argent rapidement.
J’étais alors devenue Domino la nuit, une libertine qui vendait son corps.
Cela n’avait pas été facile, je n’avais pas de petit ami et je ne faisais de mal à personne.
Je louais une chambre de bonne dans le quartier de Pigalle. J’avais une clientèle attitrée, à peu près 5 à 6 hommes occupaient mes nuits durant la semaine, et parfois le week-end.
Avec le temps, une routine si on peut dire, s’était installée. Ils étaient mes habitués : le lundi je voyais Marc, le mardi Christophe…
Ils ne me connaissaient que sous le nom de Domino . Ils savaient comment était mon corps, mais pas mon visage. Je portais une perruque et un masque, ma tenue était différente chaque soir, selon le fantasme de chacun. Certains hommes voulaient que je les domine. J’avais donc pris des cours, pour pouvoir jouer mon rôle de dominatrice. Ma palette de transformation, variait d’un extrême à l’autre : un jour je jouais l’infirmière, le lendemain la jeune étudiante, jupe écossaise et couettes, enfin vous voyez le tableau !
Je finissais le bureau à 17 h 00, puis j’allais voir Maxime à l’hôpital Debré, spécialisé dans la petite enfance. Je passais une heure avec lui, puis rentrais, grignotais un truc et attaquais pour une partie de la nuit.
J’étais épuisée tant moralement que physiquement.
J’avalais mon café, ma dose de caféine pour commencer la journée.
Je pris mon manteau, jetais un œil à mon apparence dans la psyché de l’entrée, ouvris la porte.
C’était parti !
Chapitre II Brandon Bradford
Brandon Bradford, PDG de Bradcorporation Aéronautique, arriva à 9 h 00 tapantes.
Sa secrétaire, Lise Richard, était déjà à l’accueil au bureau, toujours à l’heure, impeccable, pas un cheveu ne s’échappait de son chignon.
Il l’avait embauchée depuis 9 mois déjà, efficace, rien à dire, sauf qu’il se demandait parfois, si cette femme était humaine. Elle dégageait une beauté froide, à la fois prude et chic, il aurait bien aimé la déstabiliser, voir si elle était vivante et capable d’erreurs, juste pour voir !
Elle le salua, dès qu’il passa devant son bureau pour gagner le sien.
– Bonjour, M r Bradford !
– Bonjour, Melle Richard !
– Un café ?
– S’il vous plait !
Toujours le même rituel chaque matin, cela devenait lassant à la fin.
Était-elle zélée à ce point, ou était-ce un genre qu’elle se donnait ?
Il aurait bien aimé le savoir. Enfin, il n’allait pas se plaindre de son efficacité.
Lui, avait bataillé dur pour arriver où il en était aujourd’hui. A 36 ans, il était PDG d’une entreprise du secteur aéronautique, classée première sur le marché.
Bradcorporation Aéronautique, était spécialisé dans le domaine de la propulsion, sur les avions gros porteurs, volant sur les lignes long courrier.
Depuis l’enfance, il avait toujours été attiré par l’aéronautique, qui depuis ses origines était une lutte constante pour l’allègement des structures et l’augmentation de la puissance. Il adorait les avions, en pilotait un, bien que ce soit un bimoteur à hélices, utile pour les déplacements d’affaires. Il aimait lutter contre les éléments, repoussant les limites. On le disait impitoyable, la gente féminine se pressait autour de lui. Mais aucune n’avait réussi à le prendre dans ses filets. Il comptait de nombreuses conquêtes féminines à son actif.
On frappa à la porte de son bureau, celle-ci s’ouvrit sur sa secrétaire lui apportant son café.
Il l’a regarda s’approcher, et en l’observant bien, il s’aperçut qu’elle avait l’air épuisé.
Elle le regardait rarement dans les yeux, avait-elle peur ? Allez savoir ! Cette femme était un mystère !
– Merci.
Elle posa la tasse sur son bureau et allait s’en retourner, lorsqu’il l’interpella.
– Prenez un bloc et un crayon, j’ai quelques courriers à vous dicter. Vous les transcrirez ensuite, pour qu’ils partent rapidement.
– Bien, Monsieur, j’arrive tout de suite.
Elle revint, aussi vite qu’elle était partie, s’installa dans un siège, croisa les jambes, releva les yeux. Son regard rencontra le sien. Elle avait des yeux verts magnifiques, frangés de longs cils châtains ; Elle ne soutint son regard, que quelques secondes, et fixa la page blanche de son bloc.
On aurait dit qu’il l’intimidait, elle n’était peut-être, pas aussi froide, que cela, après tout.
Il l’imagina, nue, brûlante, alanguie dans son lit. Mais que lui prenait-il ?
Il n’avait jamais vraiment fait attention à sa secrétaire, mais soudain, la femme de glace aux jolis yeux verts attirait sa personne, et il aurait bien aimé la faire fondre.
D’après son CV, elle avait 28 ans, était célibataire, pas de petit ami.
– Melle Richard, puis-je vous poser une question personnelle ?
Elle releva la tête, le regarda à nouveau avec étonnement.
– Dîtes toujours.
– Etes-vous lesbienne ?
– Pardon ? dit-elle ébahie !
– Je vous ai demandé…
– J’ai bien compris, mais je ne vois pas en quoi cela vous regarde ? dit-elle d’une voix sèche.
– Donc, vous l’êtes !
– Non, mais cela ne va pas la tête ? Ce n’est pas parce qu’une femme ne tombe pas à genoux devant vous, qu’elle est lesbienne. Vous avez un égo…
Elle était écarlate, ses mains tremblaient, et elle n’avait pas fini sa phrase.
J’avais réussi à faire sortir de ses gonds, ma secrétaire. Incroyable, et quel tempérament !
– Ne vous énervez pas, c’était juste un test.
– Un test ? De quoi ? Vous êtes sûr que cela va ?
– Je voulais juste vérifier s’il vous arrivait d’être humaine.
– Vous êtes un mufle !
– Si vous le dites !
– Si vous avez fini, je vais m’occuper de ces lettres.
– Mais faites donc, je ne voudrais pas perturber votre travail !
Elle était déjà prête à s’enfuir, je m’étais également levé.
– Ben, ce n’est pas demain la veille !
– Ah non !
Je la saisis, avant qu’elle n’atteigne la porte, la plaquai contre le mur de mon bureau et l’embrassai.
Elle fût surprise, mais répondit à mon baiser, ses lèvres s’entrouvraient, pour que j’y pénètre la langue. Elle tremblait contre moi, mais pas seulement de fureur !
Je lui ouvris la porte.
– Je vous en prie. Tapez donc ces lettres.
Elle le foudroya du regard et s’enfuit du bureau.
Il regagna le sien en pensant à ce qu’il venait de se passer.
Elle l’avait provoqué, alors il l’avait embrassée. Quelle fougue !
Il allait avoir besoin d’une secrétaire de direction, durant un voyage d’affaires de 8 jours, nul doute qu’elle ferait l’affaire, de plus il lui fallait une femme pour l’accompagner à plusieurs repas.
Il ne lui avait pas proposé, parce qu’il la trouvait glaciale, mais maintenant…
Il décida d’appeler le détective privé de la société, pour enquêter sur elle, afin de voir si elle était libre de tout engagement. Alors seulement, il lui demanderait de l’accompagner, cela allait être un défi qu’il allait adorer, car dieu sait qu’il ne sera pas facile de la convaincre d’accepter.
Pendant ce temps, Lise s’était mise au travail, elle avait dû recommen

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents