Nuit rebelle
164 pages
Français

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Nuit rebelle , livre ebook

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Description

James «Dawg» Mackay a fantasmé sur la douce Crista pendant des années. Elle-même
l’a fui tout aussi longtemps pour échapper à cette dangereuse attraction. Mais pour Crista, fuir n’est plus une option, car Dawg a un plan pour la reconquérir et la garder. Un plan un peu mesquin, mais tellement sexy.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 juin 2019
Nombre de lectures 1 576
EAN13 9782898031304
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2007 Christina Simmons
Titre original anglais : Nauti Boy
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord de The Berkley Publishing Group, Penguin Publishing Group, Penguin Random House LLC
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Julie Therrien (CPRL)
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Myriam Raymond-Tremblay
Conception de la couverture : Catherine Bélisle
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier : 978-2-89803-128-1
ISBN PDF numérique : 978-2-89803-129-8
ISBN ePub : 978-2-89803-130-4
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Leigh, Lora

[Nauti nights. Français]
Nuit rebelle / Lora Leigh ; traduction, Julie Therrien.
(Rebelle ; tome 2)
Traduction de : Nauti nights.
ISBN 978-2-89803-128-1
I. Therrien, Julie, 1967-, traducteur. II. Titre. III. Titre : Nauti nights. Français. PS3612.E357N38614 2019 813’.6 C2018-943054-0
PROLOGUE
Somerset, Kentucky
Lac Cumberland
Huit ans auparavant
H orrifiée, Crista Jansen trébucha en reculant, les yeux fixés sur le lit et l’homme qui y était étendu, la prise de conscience de l’erreur commise la nuit précédente faisant battre ses tempes tel un roulement de tambour. Encore et encore.
Les yeux exorbités, elle porta sa main sur sa bouche, car son estomac se retournait devant l’énormité de cette erreur. De l’erreur et de l’homme. Il occupait presque tout le lit, ses jambes puissantes écartées, ses bras musclés agités de soubresauts, comme s’ils cherchaient quelque chose… Elle.
Et c’était le cas. L’homme était inépuisable. Quand il commençait, il devenait une vraie machine de sexe, impossible à arrêter. Et elle le savait maintenant ; elle et toutes les autres femmes qu’il avait eues dans son lit.
Elle avait encore le souvenir, sur chaque centimètre de son corps, de tout ce qui s’était passé la nuit précédente : sa poitrine, gonflée et sensible sous la bouche qui suçait ses pointes tendres, ses lèvres abrasées et tendues à force d’être embrassées, et entre ses cuisses…
Ce souvenir la fit presque tomber à genoux quand son regard glissa vers ses cuisses, vers la chair qui avait l’air menaçante et trop grosse, bien qu’à moitié en érection seulement.
Pourtant, en elle, elle était parfaite. L’écartant au possible, souvent avec un plaisir avoisinant la douleur. Il avait réussi à introduire chaque centimètre de cette chair dure comme l’acier, et il avait causé sa perte. Il l’avait pilonnée avec une force qui avait secoué le lit et déstabilisé ses sens, puis il l’avait transportée d’un orgasme à l’autre, lui faisant découvrir un plaisir tel qu’elle avait été incapable de le refuser. Incapable de lui refuser quoi que ce soit, même à la fin.
Ses yeux se remplirent de larmes et elle mit sa main devant sa bouche. Oh, mon Dieu, elle ne l’avait pas laissé lui faire toutes ces choses, n’est-ce pas ? Lever ses fesses pour lui et en demander encore alors que la langue de Dawg caressait sa chair interdite, et ensuite hurler de plaisir et de douleur quand le gland avait commencé à s’insinuer à l’intérieur du petit trou amplement lubrifié.
Il l’avait marquée. Il avait pris sa virginité et sa raison. Quand il eut fini de marquer les profondeurs humides de sa chatte, il l’avait tournée sur le ventre et avait marqué son derrière aussi. Avec des claques qui brûlaient, avec des doigts diaboliquement talentueux et finalement, avec les poussées profondes et contrôlées de son sexe.
Il l’avait initiée au sexe anal, et elle l’avait laissé faire. Alors qu’elle était haletante, étendue sous lui, il lui avait dit combien ça pourrait être encore meilleur. Comment trois pénis pouvaient la prendre, bouger contre elle, lui donner du plaisir.
Et avec ces mots, il avait détruit une partie de son âme. Elle avait rêvé de mots doux et gentils. D’affection. De doux baisers et peut-être de la promesse de la revoir. Elle ne s’était pas attendue à ce qu’il lui dise que bientôt, très bientôt, elle aurait ses cousins aussi.
Ils partageaient leurs femmes ; elle le savait. Ce n’était pas juste une rumeur ou une fiction. Alex, son frère, l’avait avertie à plusieurs reprises que les histoires sur la vie sexuelle de Dawg et de ses cousins n’approchaient même pas la réalité, et elle n’avait pas tenu compte de cet avertissement.
Tremblante de peur, elle enfila rapidement son jean et son tee-shirt, sans prendre le temps de chercher sa culotte et son soutien-gorge. Dieu seul savait où ils étaient. Elle devait sortir de là avant qu’il se réveille et s’aperçoive combien elle avait été stupide.
Il s’était saoulé. Il ne s’en souviendrait peut-être pas. Seigneur, qu’il était saoul ; le simple fait de le ramener au bateau l’avait laissée sans force. Mais elle avait compris pourquoi il avait bu. Ses parents venaient juste de mourir dans un horrible accident ; il les avait portés en terre, et debout devant leurs cercueils, il avait compris qu’il ne les verrait plus jamais. Il méritait quelques heures de liberté loin de la douleur.
Si seulement elle n’avait pas été assez stupide pour le chercher quand elle avait appris qu’il n’était pas avec Rowdy et Natches. Si seulement elle ne s’était pas inquiétée pour lui, si elle n’avait pas emprunté les clés de la voiture de son frère pour partir à sa recherche.
Elle aurait dû être plus maligne, mais non. Elle aurait dû envoyer Alex à sa place. Elle aurait dû envoyer quelqu’un d’autre à sa recherche, mais pas elle. Parce qu’elle savait comment ça allait finir, et jusqu’où il irait.
Au lieu de l’accepter, elle s’était menti à elle-même en se disant qu’en la prenant, en comprenant qu’elle était vierge et en découvrant ses sentiments pour lui, il démontrerait un peu de possessivité. Il hésiterait à la partager avec d’autres hommes, à voir un autre homme la toucher ou la prendre.
En pleurs, elle déverrouilla la porte vitrée qui menait au pont inférieur du bateau. Il était encore tôt. La brume était épaisse sur le lac, elle enveloppait les bateaux, créant ainsi un décor luminescent, qui semblait venir d’un autre monde et qui déchirait son âme. Toucher Dawg avait été comme toucher le pouvoir lui-même. Il était immense, tellement grand et costaud, tout en muscles et gracieux. Son torse était légèrement poilu, les boucles rêches râpaient ses tétons quand il s’enfonçait en elle. Quand sa bouche ne les suçait pas. Mais ce n’était pas seulement physique. Ce pouvoir s’était infiltré en elle, l’avait remplie d’émotions qu’elle avait essayé de tenir à distance afin de s’en protéger. Elle l’aimait. Il lui faisait des bleus au cœur et à l’âme. Il avait le pouvoir de la mettre à genoux ou de l’emmener au septième ciel, seulement avec un regard de ses yeux verts uniques.
Et quand il l’avait touchée… Quand il l’avait touchée, il avait eu le pouvoir de lui faire oublier qu’elle savait exactement qui Dawg Mackay était et de quoi il était capable.
Elle se glissa sur le quai, la tête baissée, les yeux sur les quais flottants, priant pour que personne ne la voie. L’aube commençait déjà à pointer au-dessus des montagnes ; la plupart des habitants des bateaux ne bougeraient pas avant plusieurs heures.
Elle serait peut-être chanceuse. Elle pourrait s’échapper et personne ne saurait qu’elle avait passé la nuit avec un des plus célèbres dieux du sexe des cinq comtés avoisinants. Un des trois.
Elle essuya ses larmes. Elle détestait pleurer. Plusieurs années auparavant, elle avait appris qu’on n’en tirait rien de bon. Ça ne faisait que l’aider à se sentir pire que jamais.
Mais elle ne pouvait pas les arrêter, pas plus qu’elle ne pouvait arrêter de souffrir. Dawg lui avait couru après tout l’été. Ses yeux vert céladon, encadrés d’épais cils noirs, étaient si pâles qu’ils l’hypnotisaient et perçaient son âme.
Son sourire était toujours lent et sexy, entendu. Comme s’il était conscient de la douleur qui était là, entre ses cuisses, et qui la tourmentait jusque tard dans la nuit. Comme s’il savait qu’elle rêvait souvent de le sentir contre elle, pour le toucher, et être touchée.
Le rêve s’était beaucoup plus transformé qu’elle ne s’y était attendue. Moitié cauchemar, moitié tentation. S’obliger à sortir de ce lit avait été presque impossible. Elle avait voulu qu’il se glisse sur elle ; elle voulait prendre sa queue dans sa bouche, encore, et pratiquer ce qu’il lui avait montré.
Elle voulait le réentendre gémir son nom, voir ses yeux s’assombrir. Elle voulait courir se cacher et s’assurer qu’elle ne se laisserait plus jamais devenir si vulnérable envers lui.
Et ça lui brisait le cœur. S’éloigner, tourner le dos au seul homme qui faisait battre son cœur la tuait. Lui faisait mal physiquement. Lui retournait l’estomac. Lui donnait l’impression que son cœur était une plaie ouverte.
Elle voulait se cacher. Elle voulait se cacher et panser ses blessures et sa peur. Elle était terrifiée. Terrifiée parce qu’elle savait ce que Dawg pouvait l

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