Père Pardonne-moi

Ernestine Mbakou

Description

C'est l'histoire de Zuina, une jeune fille comme toutes les autres, doté d'une beauté et d'une intelligence particulière, sa taille fine et son visage innocent vous ferait lui donner le bon Dieu sans confession. Ne dit-on pas souvent que les apparences sont trompeuses ?

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Informations

• Publié par: Ernestine Mbakou
• Date de parution: 01 mai 2019
• Nombre de lectures: 70
• Langue: Français

Extrait

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Ernestine MBAKOU PÈRE, PARDONNE- MOI CAR J’AI PÉCHE Roman

MEN EDITION

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Du MEME AUTEUR : J’ai vendu mon âme au diabletome 1, MEN Edi- tion, Cameroun, 2019. Roman de : 151 pages Langue : Français ASIN : B07SHSZJ2V Vendu à plus de 1 000 exemplaires physiques et numériques à travers le monde. Obsession, Proximité, Cameroun, 2018. Roman de : 190 pages Langue : Français ASIN : B07BJMT4YK L’amour ne traverse pas l’océan, Shanaprod, Ca- nada, 2020 Roman de : 262 pages Langue : Français ISBN-10 : 2925010008 ISBN-13 : 978-2925010005 L'auteur publie constamment des Ebooks sur son site internet :www.ernestinembakou.cm

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Titre del’édition originale Père, pardonne-moi car j’ai péché. Nouvelle édition. Produite à Bafoussam Cameroun, Mai 2019. Distribuée dans tout le monde, à travers le site internet et Facebook par l’Association MEN. Couverture : MEN CREATIVE. ISBN : Copyright © 2019, by Association MEN. Tous droits réservés.

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Merci à vous ces lecteurs, fans, abonnés qui me témoignez votre soutien chaquejour. Merci pour tout ce que vous m’avez apporté. Vous êtes géniaux

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CHAPITRE 01: Le Commencement Je m’appelle Zuina, un nom exotique, auxconnotations bien africaines pour une fille venant du tréfonds de l’Afrique noire sub-saharienne. Je suis noire, je suis jeune et je suis encore vivante mais pas pour longtemps. J’ai besoin de terminer ce que j’ai commencé. J’ai pris un train de non-retour. Je n’ai pas tou- jours été ainsi. Je suis à la fin. Mais avant de continuer, j’ai be- soin d’un homme d’église. Pas pour me confesser, mais pour lui dire de parler de moi à son Dieu. J’entre dans la première église trouvée sur mon chemin. Une femme d’âge indéfinissable est occupée à dépoussiérer les chaises. La tête baissée, elle ne me voit pas arriver, toute occupée à sa tâche. Avec son ossature fine, je me demande si ce n’est pas elle qui finira par s’envoler. Nous sommes en novembre et la poussière a fait son nid partout. Je tousse pour lui faire lever la tête, je n’ai pas envie de lui faire peur, elle lève vers moi un regard las, marqué par des rides précoces, la trentaine sûrement, ses cheveux sont laissés au vent. Elle est noire, très noire. D’une taille légèrement au-dessus de la moyenne, pas loin du mètre soixante-dix. Ses lèvres sèches

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laissent supposer que la canicule ne l’a pas épargnée. Poliment, je lui adresse la parole : « Bonjour madame, excusez-moi de vous déranger, où puis-je trouver le prêtre en service ? » Elle me regarde aussi et m’évalue du regard : un mètre soixante-treize, fine, noire-chocolat, j’ai l’air d’une fille de bonne famille. Habillée tout simplement d’une robe fleurie sans aucune extravagance, les cheveux crépus, tirés en arrière en un chignon. Une jeune fille jolie, ne laissant pas indifférent les hommes. Peut-être ne s’attendait-elle pas à m’entendre utiliser tant de formules de politesse pour lui parler. J’ai toujours été polie, c’était ainsi, je tirai ma force de mon apparence d’ange, à qui on donnerait le bon Dieu sans con- fession. J’étais d'une innocence candide. « Oui ma fille. Regarde tout au fond du couloir. » Je n’ai pas eu à le chercher bien longtemps. Déjà il s’avance vers moi. « Bonjour mon père. Bénissez-moi car j’ai péché. » Le prêtre, âgé d’une trentaine d’année me jauge du re- gard. Il se demande sûrement ce qu’une jeune fille a à raconter ou me soupçonne d’être venu mettre en danger son vœu de chas- teté !

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