Un enlèvement audacieux

Pierre Yrondy

Description

En pleine journée, Martial, sa fiancée Elvire, et leur ami Babylas, se promènent sur la Cannebière quand un véhicule freine brusquement, un homme s’en éjecte, attrape la jeune femme par le bras et l’attire dans la voiture qui redémarre sur les chapeaux de roues.

La scène est si rapide qu’il est impossible aux nombreux témoins d’apporter des éléments susceptibles d’identifier l’auto ou ses passagers.

Le premier réflexe des deux compagnons est de faire appel au célèbre détective marseillais, le fameux Marius PÉGOMAS.

Mais alors que l’enquêteur semble délaisser des pistes évidentes, Martial est enlevé à son tour...

Sujets

• Aventure
• Romans de genre
• Nouvelles de genre
• Action
• Fiction
• Adventure
• Adventure (Guyana)
• Humour
• Littérature
• Loterie
• Détective
• Mystery
• Detective

Informations

• Publié par: Oxymoron Éditions
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782373478259
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

AU LECTEUR

***

MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, se présente :

Simple citoyen de Marseille devenu, par la force de s choses, le détective français le plus réputé, il va raconter ses merveil leuses aventures dans des livres numériques.

Chacun d'eux contiendra un romancomplet et absolumentinédit, de 3.000 lignes que, grâce aux progrès des moyens tech niques,OXYMORON Éditionspeut offrir au prix de moins deUNeuro.

En lisant, à chaque parution, ces romans stupéfiants plus saisissants encore parce qu'ils sont vrais, le lecteur ne pourra manqu er d'éprouver une émotion intense, et quand il en aura parcouru un, il voudra les connaître tous, car ils sont dus à la plume dePierre YRONDY, l'auteur deThérèse Arnaud, Espionne française.

MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, est un type véritablement extraordinaire, qui, au milieu des situations les p lus tragiques, conserve sa bonne humeur, son ironie mordante et cette blague i nimitable chère aux enfants de la Canebière.

MARIUS PÉGOMAS, Détective marseillais, n'a pas son pareil pour ré soudre les énigmes les plus obscures. Et bien souvent, la police doit faire appel à sa collaboration.

Les romans de cette série pourront être mis entre t outes les mains. Ils sont le type parfait du roman familial.

Petits et grands se passionneront, et attendront av ec impatience la prochaine parution qui leur apportera trois heures de lecture saine et captivante.

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EN VENTE PARTOUT SUR INTERNET.

Marius PÉGOMAS

DÉTECTIVE MARSEILLAIS *

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UN ENLÈVEMENT AUDACIEUX

De

Pierre YRONDY

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CHAPITR EPREMIER

UN ENLÈVEMENT AUDACIEUX

Sdu déjeuner venait deur la Cannebière, aux environ de la Bourse, l'heure faire affluer un surcroît de foule pressée qui enco mbrait les trottoirs, circulait rapidement. Quittant leur travail, employés et empl oyées se hâtaient, formant des groupes. D'autres continuaient, dans les rues, une conversation commencée au bureau et opposaient leur masse au flu x des passants.

Parmi le grouillement qui noircissait les trottoirs , trois jeunes gens cheminaient d'un pas lent, semblant poursuivre une promenade.

L'un des deux hommes, Martial Bruno, 27 ans, correc teur d'imprimerie au journal« Marseille-Midi »,discutait, avec force gestes, les opinions de son ami, Babylas Mildiou, 32 ans, marchand de vins en gros.

Des exclamations qui sentaient le terroir ponctuaie nt cette conversation qu'écoutait une jeune fille accompagnant les deux h ommes.

Cette jeune fille, Elvire Antona, 19 ans, se tenait aux côtés de Babylas Mildiou, et, de ce fait, se trouvait sur la partie du trottoir la plus rapprochée de la rue. Tandis que les deux amis, par fois, se prenaient amicalement par le bras, pour se mieux convaincre d e leurs théories réciproques, Elvire se contentait d'approuver par u n sourire les propos échangés. Ainsi, elle tenait sa place et conservait la distance qui doit normalement séparer une employée de son patron.

Elvire Antona était la dactylographe de Babylas Mil diou.

Les trois personnages venaient de quitter, quelques instants auparavant, les bureaux du marchand de vins, situés Cours Saint-Lou is, où Martial Bruno était allé chercher en même temps son ami Babylas et Elvi re…

Le petit groupe cheminait le long du trottoir.

Tout à coup, au moment où il allait atteindre le Vi eux-Port, une puissante voiture s'arrêta à quelques pas en arrière des trois amis.

Un jeune homme descendit rapidement du véhicule.

Sans la moindre hésitation, sans perdre la plus pet ite seconde, il sauta sur le sol. En deux bonds, il atteignit Elvire, qui – c omme Babylas et Martial – lui tournait le dos. Saisissant la jeune fille par le b ras, il l'attira violemment en arrière.

Avant qu'Elvire, surprise par ce brusque manège qu' elle n'avait pu deviner, et auquel elle n'avait pu opposer la moindre résist ance, ait eu le temps de tenter la moindre défensive efficace, elle était entraînée , poussée dans la voiture

automobile, qui, aussitôt, se remettait en route, e t malgré l'encombrement, disparaissait dans le remous de la chaussée.

Un grand cri d'Elvire avait brusquement galvanisé l 'attention de tous les passants, qui s'étaient trouvés témoins de ce drame incroyable, sans bien même se rendre compte des événements.

Le premier mouvement de stupeur passé, il était tro p tard pour s'opposer efficacement à cet enlèvement.

La voiture avait disparu.

Les groupes, qui se formaient et s'augmentaient de seconde en seconde de nouveaux arrivants cherchant à savoir ce qui se pro duisait, compliquaient encore la tâche de ceux qui auraient voulu se lance r sur la piste des ravisseurs.

On commentait les faits.

— Une jeune fille qui a été enlevée… par un jeune h omme !...

— Pôvre ! Et le jeune homme qui s'est élancé pour l a défendre, il a bondi sur le marchepied de l'auto au moment où elle se mettai t en marche. Mais, il a été étourdi d'un coup de poing... et il a roulé sur le sol...

— Le numéro de l'auto ?...

Un autre groupe entourait Martial Bruno qui, effect ivement, s'était précipité au secours d'Elvire, mais n'avait pu s'opposer à so n enlèvement.

Le jeune homme se frictionnait la figure. Son nez s aignait abondamment. Son pantalon et son veston couverts de poussière av aient été déchirés lors de sa chute.

— Vé ! Pour un beau coup de poing qu'il a reçu, c'e st un beau coup de poing !...

— Pourtant, il était bien brave ! Se précipiter ain si au secours d'une jeune fille...

— Vaï ! C'est qu'il voulait secourir sa fiancée.

Pendant ce temps, Babylas, éberlué, cherchait à s'a rracher de l'étreinte d'un autre groupe qui tentait de le questionner.

En vérité, le négociant en vins doutait encore de l a vérité. Il n'arrivait pas à concevoir qu'il ne s'agissait pas d'une mauvaise pl aisanterie, d'un cauchemar. Il n'admettait pas cet enlèvement, accompli, en plein midi, dans l'endroit le plus fréquenté de Marseille.

Pourtant, aucun doute n'était possible.

Elvire Antona, qui cheminait aux côtés de Martial B runo, son fiancé, et de Babylas Mildiou, son patron, avait été enlevée !...

Dès qu'il put fendre le flot de curieux qui l'entou raient et l'accablaient de questions, Babylas se dirigea aussitôt vers Martial .

Le flux de badauds qui encerclait Babylas s'alla ag glomérer au groupe qui entourait Martial.

Et, toujours escortés, les deux amis remontèrent la Cannebière en tentant de s'expliquer les faits.

En réalité, ni Martial ni Babylas ne comprenait. Ni l'un ni l'autre ne savait la moindre parcelle de vérité.

Babylas lui, était certain d'une chose : Elvire qui était à ses côtés avait brusquement disparu, entraînée vers une auto par un grand jeune homme, dont il ne pouvait préciser le signalement.

Martial ne pouvait que confirmer l'exactitude de ce s faits, auxquels, cependant, il était capable d'ajouter deux renseign ements : il avait reçu un magistral coup de poing qui lui avait mis le nez en compote... et il avait pu distinguer que l'auto était conduite par un chauffe ur à barbe rousse...

C'était tout.

Le mobile de l'enlèvement ? Mystère, aussi bien pou r Babylas que pour Martial.

Dès qu'ils se furent soustraits aux curiosités de l a foule, les deux amis envisagèrent les mesures à prendre.

Martial redoutait les pires dangers pour Elvire et se montrait très abattu.

Babylas, d'un mot, lui redonna courage.

— Marius Pégomas, murmura-t-il.

— C'est vrai, convint Martial. Allons trouver ce cé lèbre détective qui n'a jamais connu le moindre échec, qui a résolu toutes les énigmes qui lui ont été soumises et qui, toujours, a triomphé des plus louc hes machinations, et des plus terribles malfaiteurs ! Lui seul est capable de me rendre Elvire !...

CHAPIT REII

MARIUS PÉGOMAS SE MET EN CAMPAGNE

Aussitôt qu'ils se présentèrent au domicile Babylas Mildiou et Martial Bruno furent reçus.

du célè bre détective,

Dès les premiers mots, Marius Pégomas parut fort in téressé par l'affaire qui lui était contée.

Ses yeux investigateurs se posaient sur les deux vi siteurs.

Marius se gardait bien d'interrompre le récit qui l ui était fait. Il ne manifestait aucune opinion. Mais, la lueur qui éclairait son re gard était éloquente et témoignait du travail qui se faisait en l'esprit du détective.

Lorsque Babylas eut terminé de narrer les événement s, Marius Pégomas posa quelques questions.

Notamment, il se fit préciser quelques points conce rnant la disparue.

Babylas renseigna obligeamment le détective, sans l a moindre hésitation, lui fournissant tous les détails désirés.

Elvire, bien que jeune, était son employée depuis p lus d'un an. Avant d'être sa dactylo, il avait connu la jeune fille, et lui a vait facilité ses débuts en lui procurant un emploi qu'elle occupait en donnant tou te satisfaction.

C'était chez Babylas que Martial avait fait la conn aissance d'Elvire et que l'idylle s'était ébauchée...

Marius Pégomas approuvait ces déclarations d'un sig ne de tête.

Il se fit, par ailleurs, indiquer l'adresse...