Ann Radcliffe - Oeuvres
837 pages
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Ann Radcliffe - Oeuvres , livre ebook

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Description

Le Classcompilé n° 94 contient les oeuvres d'Ann Radcliffe, auteur de romans gothiques, en traductions françaises. Toutes ces traductions sont les traductions originales de l'époque (1798). En outre, pour cette édition numérique, la traduction du roman La Forêt a été retouchée et les passages non traduits à l'époque ont été insérés.


Ann Radcliffe, née de nom Ward le à Holborn, à Londres où elle est morte l*st une romancière britannique, pionnière du roman gothique. (Wikip.)


Version 2 : Les chateaux d'Athlin et de Dunbayne + révision et correction de La Forêt sur le texte original avec ajout des passages manquants.


CONTENU DE CE VOLUME:
LES CHATEAUX D'ATHLIN ET DE DUNBAYE (1789)
JULIA, OU LES SOUTERRAINS DE MAZZINI. (Une romance silicienne) (1790)
LA FORÊT, OU L’ABBAYE DE SAINT-CLAIR. (1791)
LES MYSTÈRES D’UDOLPHE (1794)
L’ITALIEN, OÙ LE CONFESSIONAL DES PÉNITENTS NOIRS (1797)
REVUE DES ROMANS



Note : l'orthographe de 1800 est conservée : Les "t" finaux des adjectifs sont omis au pluriel.


Les livrels de lci-eBooks sont des compilations d’œuvres appartenant au domaine public : les textes d’un même auteur sont regroupés dans un eBook à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur. On trouvera le catalogue sur le site de l'éditeur.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 10
EAN13 9782918042617
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0011€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ANNE RADCLIFFE ŒUVRES N° 94
Les Classcompilés sont des compilations d’auteurs classiques : les ouvrages d’un même auteur sont regroupés dans un livre numérique à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur.
MENTIONS
(1) © 2015-2021 Les eBooks Classiques Illustrés (www.lci-ebooks.e-monsite.com), à l’exclusion du contenu appartenant au domaine public ou placé sous licence libre. (2) Toutes autres marques ou entités mentionnées par l’éditeur dans cet ouvrage ne le sont qu’à des fins de citation des sources ; il n’existe aucune relation d’aucune sorte entre l’éditeur et ces marques ou entités. (3) L’orthographe originelle a été généralement respectée et peut se trouver différer de celle en vigueur.
ISBN : 978-2-918042-61-7
pour la version 1.x au format EPUB et sans DRM.
Historique des versions : 2.3 (05/09/2022), 2.2 (07/06/2021), 2.1 (22/01/2020), 2.0 (11/01/2019), 1.6 (05/12/2017), 1.5 (04/03/2017), 1.4 (03/07/2016), 1.3 (10/05/2016), 1.2 (27/09/2015)
AVERTISSEMENT
Le contenu de cet ouvrage appartient au patrimoine littéraire des siècles révolus. Par conséquent, toutes les informations pratiques mentionnées comme étant d’actualité (adresses, évènements, etc...) sont aujourd’hui tout à fait obsolètes ; de même, les éléments à caractère scientifique qui s’y trouvent peuvent être très largement dépassés.
En outre, cet ouvrage peut renfermer des points de vue qui ne s’accordent pas avec l’éthique du présent siècle ; certaines des opinions qui y sont professées peuvent s’avérer datées ou désuètes : en particulier les prises de position ayant trait à la condition humaine (en matière de mœurs, politique, religions, ethnies…) ou même à la condition animale. Il est donc nécessaire à la lecture de faire preuve de discernement, de détachement, de sens critique, et de restituer les œuvres dans leurs contextes : cet ouvrage ne doit pas être jugé d’après le monde d’aujourd’hui et le monde d’aujourd’hui ne doit pas être jugé d’après cet ouvrage.
Enfin, et plus largement, les auteurs et artistes ayant contribué à cet ouvrage sont seuls responsables de leurs œuvres. Toutes opinions, jugements, critiques, voire injures, caricatures ou stéréotypes qu’elles renferment, n’appartiennent qu’à eux et ne représentent aucunement le point de vue de l’éditeur, qui transmet l’héritage culturel mais n’en cautionne pas le fond.
SOURCES
Cet eBook a été confectionné à partir des ressources suivantes sur le Web. Pour accéder à l’aide d’hyperliens à chacune d’entre elles, on consultera la page générale des ressources sur le site internet. Toutes les marques citées appartiennent à leurs propriétaires respectifs.
— Reconnaissances optique : Julia (Google Books/Bibl. municipale de Lyon, [Numélyo / Google Livres / BML, 3 images ]) , La Forêt (Google Books/Bibl. de l’État de Bavière, [Numélyo / Google Livres / BML, 4 images ]) , L’Italien. (Google Books/Bibl. de l’État de Bavière, [Numélyo / Google Livres / BML, 6 images ]), [v.2] Les châteaux d’Athlin et de Dunbayne (Gallica/Bnf), La Forêt (révisions sur le texte original)
— Wikisource : Les mystères d’Udolphe (Google Books/Bibl. de l’état de Bavière, [Numélyo / Google Livres / BML, 7 images] )

L’avertissement et la page de titre de l’ Italien proviennent de l’édition de la Bibliothèque nationale centrale de Rome.

— Couverture  : The Misteries of Udolpho , 1794. Bristish Library.
— Image de titre  : Ann Radcliffe, Wikipedia commons.
Si vous estimez qu’un contenu quelconque (texte ou image) de ce livre numérique n’a pas le droit de s’y trouver ou n’est pas attribué correctement, veuillez le signaler à travers le formulaire de contact du site internet .
LISTE DES TITRES
A NN W ARD R ADCLIFFE (1764-1823)
ROMANS
Orig.
Trad.
LES CHÂTEAUX D’ATHLIN ET DE DUNBAYNE
1789
1797
UN ROMAN SICILIEN.
1790
1797
LE ROMAN DE LA FORÊT.
1791
1794
LES MYSTÈRES D’UDOLPHE
1794
1797
L’ITALIEN, OÙ LE CONFESSIONAL DES PÉNITENTS NOIRS
1797
1797
VOIR AUSSI


REVUE DES ROMANS
1839
PAGINATION
Ce volume contient 663 896 mots et 1 657 pages.
01. LA FORÊT, OU L’ABBAYE DE SAINT-CLAIR.
349 pages
02. LES MYSTÈRES D’UDOLPHE
600 pages
03. L’ITALIEN, OÙ LE CONFESSIONAL DES PÉNITENTS NOIR
398 pages
04. LES CHÂTEAUX D’ATHLIN ET DE DUNBAYNE
102 pages
05. JULIA, OU LES SOUTERRAINS DE MAZZINI.
194 pages
06. REVUE DES ROMANS
4 pages
LA FORÊT, OU L’ABBAYE DE SAINT-CLAIR.
[Traduit par François Soulès 1 ]
Éléments bibliographiques  :
Édition originale  : The Romance of the Forest , (Éditeur et date) Hookham & Carpenter, 1791
Première édition française  : (Éditeur et date) Paris, Denné, 1794
Sources de la présente édition  : Maranda, 1798. Le texte original.
349 pages
TABLE
TOME I
CHAPITRE PREMIER.
CHAPITRE II.
CHAPITRE III.
CHAPITRE IV.
CHAPITRE V.
CHAPITRE VI.
TOME II
CHAPITRE PREMIER.
CHAPITRE II.
CHAPITRE III.
CHAPITRE IV.
CHAPITRE V.
CHAPITRE VI.
TOME III
CHAPITRE PREMIER.
CHAPITRE II
CHAPITRE III.
CHAPITRE IV.
CHAPITRE V.
CHAPITRE VI.
TOME IV
CHAPITRE PREMIER.
CHAPITRE II.
CHAPITRE III.
CHAPITRE IV.
CHAPITRE V.
CHAPITRE VI.
CHAPITRE VII.
CHAPITRE VIII
CHAPITRE IX.
Titre suivant : LES MYSTÈRES D’UDOLPHE
TOME I
CHAPITRE PREMIER.
«  U N E fois que l’intérêt sordide s’empare d’une ame, il y glace toutes les sources des sentimens honnêtes et tendres ; non moins ennemi du goût que de la vertu — il pervertit l’ un et anéantit l’ autre . Mon ami, un jour viendra, peut-être, où [la mort dissoudra les nerfs de l’avarice, et il sera permis à la Justice de reprendre ses droits] l’avarice disparaissant de la terre, laissera l’humanité reprendre ses premiers droits  ».
Ainsi parlait l’avocat Nemours à Pierre de La Motte, en l’accompagnant sur le minuit à la voiture qui allait l’éloigner de Paris, et des poursuites de ses créanciers. La Motte le remercie de la dernière marque d’amitié qu’il lui donnait en favorisant son évasion[, et, quand la voiture s’éloigne, . Il prononce un triste adieu ! La voiture part. L’obscurité de [l’heure] la nuit , et la crise de sa situation, le plongèrent dans une profonde rêverie [silencieuse].
Ceux qui ont lu Guyot de Pitaval, le plus fidèle des compilateurs qui aient recueilli les causes portées au parlement de Paris, durant le [dix-septième siècle] siècle dernier , ne manqueront pas de se rappeler la singulière histoire de Pierre de La Motte, et du Marquis Philippe de Montalte : eh bien[, donc,] l’individu que l’on met ici sous leurs yeux, est ce même Pierre de La Motte.
Appuyée sur la portière, madame La Motte jetait un dernier regard sur Paris…. Paris, le théâtre de son bonheur passé, et [la résidence de bien des amis chers…] le séjour de ses nombreux amis. Le courage, qui l’avait jusqu’alors soutenue, cède à la force de la douleur, « Adieu tout ! s’écria-t-elle avec un soupir, encore ce dernier coup-d’œil… et nous voilà séparés pour jamais » ! Ses larmes coulent, et, se rejetant en arrière, elle se résigne au silence de la douleur. Le souvenir du passé pesait cruellement sur son [cœur] ame  : quelques mois auparavant, riche, considérée, entourée d’amis empressés à lui plaire ; aujourd’hui dépouillée de tout, misérablement exilée du lieu de sa naissance, sans asyle, sans secours.… et presque sans espoir. Ce n’était pas un de ses moindres chagrins que d’être forcée de quitter Paris sans avoir vu son fils unique, alors employé à son régiment en Allemagne : [et telle avait été la précipitation de son déplacement, qu’]elle ignorait [même] sa résidence ; et l’eût-elle connue, elle n’aurait pas eu le temps de lui écrire, ni de l’informer du changement arrivé dans la fortune de son père.
[Pierre de la Motte était un gentilhomme descendant d’une ancienne maison de France. C’était un homme dont les passions dépassaient souvent la raison, et, pour un temps, faisaient taire sa conscience ; mais, quoique l’image de la vertu, que la Nature avait imprimée dans son cœur, fût quelquefois obscurcie par l’influence passagère du vice, elle n’était jamais complètement effacée. Avec une force d’esprit suffisante pour résister à la tentation, il eût été un homme bon ; en tant que tel, c’était toujours un membre faible, et quelquefois vicieux de la société : pourtant son esprit était actif, et son imagination vive, laquelle, coopérant avec la force de la passion, éblouissait souvent son jugement et son principe soumis. C’était donc un homme, infirme dans ses desseins et visionnaire dans ses vertus : en un mot, sa conduite était suggérée par ses sentiments, plutôt que par ses principes ; et sa vertu, telle quelle, ne pouvait supporter la pression de l’occasion.]
Pierre de La Motte était un gentilhomme issu d’une ancienne maison de France. La nature ne l’avait pas fait naître pour le crime, mais trop souvent ses passions triomphèrent de sa raison. Se conduisant plus par sentiment que par principes, incapable de résister aux séductions du vice, aux charmes de l’occasion, il fut souvent criminel ; mais au milieu de ses plus grands désordres, il tenait encore à la vertu, du moins par ses remords.
Il s’était marié très-jeune avec [la belle et élégante] l’aimable et belle Constance Valentia, [attachée à sa famille et aimée d’elle. Sa naissance était égale à la sienne, sa fortune supérieure ; et] d’une naissance égale à la sienne, et d’une fortune supérieure. leurs noces avaient été célébrées sous les auspices d’un monde approbateur et complaisant. Le cœur de Constance était tout entier à son mari. Elle eut quelque temps en lui un époux affectionné ; mais, séduit par les délices de Paris, il s’y livra bientôt sans mesure, et au bout de quelques années sa fortune et sa tendresse s’évanouirent à-la-fois au sein de la dissipation. Un faux amour-propre travailla toujours contre ses intérêts, et le détourna d’une retraite honorable quand elle était encore possible : de vieilles habitudes l’enchaînaient à ses premiers plaisirs ; c’est ainsi qu’en continuant un train de vie

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