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Description
ATTENTION ÉVÉNEMENT : Découvrez en exclusivité numérique la toute nouvelle collection CHRONIQUE D'UN JOUR !
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre jour de naissance ou sur une date clef qui a marqué l’Histoire.
Des ouvrages précis et élaborés par les meilleurs auteurs des Éditions Chronique, réputées pour leur sérieux depuis plus de 30 ans.
Une collection à prix découverte unique pour apprendre sans se ruiner.
Sujets
Informations
Publié par | Éditions Chronique |
Date de parution | 06 janvier 2014 |
Nombre de lectures | 4 |
EAN13 | 9782366021356 |
Langue | Français |
Extrait
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.
L'œuvre présente sur le fichier que vous venez d'acquérir est protégée par le droit d'auteur.
Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d'entraîner des poursuites civiles et pénales.
Cette nuit, environ deux mille Tuniques-Rouges désabusés et épuisés ont reflué en désordre vers Boston. Une féroce riposte des Minutemen les avait surpris à Lexington et à Concord dans la matinée. Les protagonistes se rejettent mutuellement la responsabilité des hostilités, mais ils réalisent cependant que, si la fusillade est terminée, une guerre a commencé, celle de l'indépendance de l'Amérique.
Le colon modéré John Adams qualifie cet affrontement d'« événement le plus atroce qu'ait jamais connu la Nouvelle-Angleterre ». Il s'inquiète du fait que « ce combat a opposé des parents qui, il y a quelques générations, étaient des frères », ajoutant : « Je tremble à cette idée et rien ne nous dit quand nos malheurs finiront. » En revanche, les radicaux ne partagent pas les scrupules d'Adams. Son cousin Sam, entendant le premier coup de feu de Lexington, s'est réjoui en disant : « Quel glorieux jour pour l'Amérique ! »
Avant que la bataille n'ait atteint Concord, des courriers avaient apporté un message que le comité de sécurité de Boston adressait « Aux amis de la liberté américaine » des autres colonies. L'affaire remonte à la nuit précédente, quand seize compagnies de Tuniques-Rouges, fantassins et grenadiers, avaient quitté Boston sous le commandement du colonel Francis Smith, vieil homme obèse. Ils avaient pour mission secrète de détruire une cache d'armes et de provisions constituée par les colons dans une ferme à Concord. Cependant, les patriotes, y compris Paul Revere, William Dawes et Samuel Prescott, avaient...