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Description
ATTENTION ÉVÉNEMENT : Découvrez en exclusivité numérique la toute nouvelle collection CHRONIQUE D'UN JOUR !
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre jour de naissance ou sur une date clef qui a marqué l’Histoire.
Des ouvrages précis et élaborés par les meilleurs auteurs des Éditions Chronique, réputées pour leur sérieux depuis plus de 30 ans.
Une collection à prix découverte unique pour apprendre sans se ruiner.
Sujets
Informations
Publié par | Éditions Chronique |
Date de parution | 06 janvier 2014 |
Nombre de lectures | 2 |
EAN13 | 9782366021448 |
Langue | Français |
Extrait
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.
L'œuvre présente sur le fichier que vous venez d'acquérir est protégée par le droit d'auteur.
Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d'entraîner des poursuites civiles et pénales.
L'ère du gaullisme s'achève à minuit et onze minutes le 28 avril. Depuis son fief de Colombey-les-Deux-Églises, Charles de Gaulle fait annoncer qu'il cesse d'exercer ses fonctions à partir de ce jour. Brutale, c'est la conséquence immédiate de l'échec du référendum qui s'est tenu le dimanche 27, quelques heures plus tôt. Par 52,41 % de « non » contre 47,58 % de « oui », les Français ont rejeté la régionalisation et la réforme du Sénat.
Si rien dans la Constitution ne contraint le président à cet abandon du pouvoir, tout, en revanche, dans sa conception régalienne du gouvernement l'invitait à agir de la sorte. Charles de Gaulle s'étant personnellement engagé dans le référendum, la victoire du non revenait de la part de l'électorat à lui infliger une fin de non-recevoir. Le 10, au cours d'un entretien télévisé avec son intervieweur habituel, Michel Droit, le général avait spécifié qu'en cas de vote négatif il abandonnerait le pouvoir.
Même au sein du camp de la majorité, on a traîné les pieds au cours de la campagne. Si les ministres indépendants ont appuyé le président, leur chef, Valéry Giscard d'Estaing, a invité à ne pas voter oui, creusant un peu plus le fossé qui le sépare des gaullistes....