L'Ange des ruines

Godard Jocelyne

Description

1919.

La paix reste à signer et les grands chefs de guerre se concertent.

En début d'année, où les miasmes de la grippe espagnole reviennent, si les soldats ne se battent plus sur le front, ils sont loin d'être tous rentrés. Les dernières classes sont toujours mobilisées.

Dans les campagnes, les villes, les usines, les entreprises, les femmes qui ont contribué à l'effort de guerre se voient refoulées par les hommes qui reprennent leurs droits. Il faut repeupler la France et c'est dans leur foyer qu'elles doivent le faire. Les plus déterminées à ne pas laisser ce qu'elles ont acquis montreront aux autres que la Première Guerre mondiale leur a entrouvert des portes, comme Yolande, qui ne cesse de mener sa lutte pour le droit de vote des femmes ; Sabine, qui poursuit son désir de piloter les avions ; Sidonie, qui réclame de garder le tramway qu'elle a conduit pendant toute la guerre et même Mélanie, la factrice, qui a appris à aimer son métier.

Dans sa nouvelle saga " Guerre et Femmes ", Jocelyne Godard a choisi de se pencher sur un sujet inédit. Une fois de plus, elle prend le parti de raconter " les femmes " en rendant hommage à toutes celles qui ont parsemé la guerre de 14-18 par leurs exploits et leur courage en y mêlant, selon son style, ses héroïnes fictives tout en s'appuyant sur une documentation riche et abondante et sur des sources authentiques qu'elle tient de sa famille. Une saga qui fait honneur à la fois à l'Histoire et au roman populaire.

Sujets

• Première guerre mondiale
• Historical
• World War I
• Butch and femme
• Époque contemporaine
• Fiction historique
• Usine
• Femme
• Fiction
• Guerre mondiale
• Guerre
• Première Guerre mondiale
• XXe siècle
• Littérature

Informations

• Publié par: Les éditions du 38
• Date de parution: 30 juin 2023
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782384830695
• Langue: Français

Extrait

Présentation
1919.
La paix reste à signer et les grands chefs de guerre se concertent.
En début d'année, où les miasmes de la grippe espagnole reviennent, si les soldats ne se battent plus sur le front, ils sont loin d'être tous rentrés. Les dernières classes sont toujours mobilisées.
Dans les campagnes, les villes, les usines, les entreprises, les femmes qui ont contribué à l'effort de guerre se voient refoulées par les hommes qui reprennent leurs droits. Il faut repeupler la France et c'est dans leur foyer qu'elles doivent le faire. Les plus déterminées à ne pas laisser ce qu'elles ont acquis montreront aux autres que la Première Guerre mondiale leur a entrouvert des portes, comme Yolande, qui ne cesse de mener sa lutte pour le droit de vote des femmes ; Sabine, qui poursuit son désir de piloter les avions ; Sidonie, qui réclame de garder le tramway qu'elle a conduit pendant toute la guerre et même Mélanie, la factrice, qui a appris à aimer son métier.
 
Dans sa nouvelle saga Guerre et femmes , Jocelyne Godard a choisi de se pencher sur un sujet inédit. Une fois de plus, elle prend le parti de raconter « les femmes » en rendant hommage à toutes celles qui ont parsemé la guerre de 14/18 par leurs exploits et leur courage en y mêlant, selon son style, ses héroïnes fictives tout en s’appuyant sur une documentation riche et abondante et sur des sources authentiques qu’elle tient de sa famille. Une saga qui fait honneur à la fois à l’Histoire et au roman populaire.
 
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Née dans la Sarthe, Jocelyne Godard a longtemps vécu à Paris. Depuis quelques années, elle vit dans le Val de Loire. Les sagas et biographies romancées qu’elle a publiées au fil du temps ont toujours donné la priorité à l’Histoire et aux femmes célèbres des siècles passés. Ces femmes qui ont marqué leur temps, souvent oubliées ou méconnues, et qui, par leurs écrits, leurs œuvres, leurs engagements, leurs talents, leurs amours, ont signé l’Histoire de leur présence qu’elle n’a cessé de remettre en lumière. L’Égypte ancienne et le Japon médiéval l’ont fortement influencée. Puis elle s’est tournée vers l’époque carolingienne, le Moyen-Âge et la Renaissance. Et, plus récemment, elle a mis en scène, avec l’éclairage qui leur revient, une longue saga sur l’investissement des femmes durant la Grande Guerre. Lorsque ses héroïnes sont fictives, elles ont toujours un lien étroit avec les femmes qui ont fait la Grande Histoire. Dans ses plus jeunes années, elle s’est laissé guider par la poésie et elle a publié quelques recueils. Puis elle s’est tournée vers le journalisme d’entreprise auquel elle a consacré sa carrière tout en écrivant ses romans. Depuis son jeune âge, l’écriture a toujours tenu une grande place dans son quotidien. Un choix qui se poursuit.
Jocelyne GODARD
L’ANGE DES RUINES
Guerre et femmes Tome 6
Les Éditions du 38
NOTE DE L’AUTRICE
Les personnages de ce roman sont fictifs, à l’exception des grands chefs de guerre et des femmes authentiques ayant participé à la Grande Guerre (citées avec un astérisque), ainsi que des personnages qui portent les noms Huet et Havois de ma propre famille.
Toute autre ressemblance avec des personnages ayant existé serait pur hasard et tous les détails, lieux cités ou noms modifiés ressortant de mon imagination ont été apportés pour les besoins du roman.
Par ailleurs, toutes les sources historiques qui ont été consultées pour la rédaction de cette saga se trouvent dans la bibliographie en fin de volume.
Cette saga de six tomes sur la vie et l’investissement des femmes durant la guerre 1914/1918 comporte comme tous les romans historiques les trois éléments essentiels : la réalité, la vraisemblance et la fiction.
 
À Berthe Havois , ma mère.
 
À Émilia Huet , ma grand-tante, et à Gustave Huet , mon grand-oncle, héros de la Grande Guerre, qui m’ont fourni les éléments essentiels pour écrire cette saga et donné l’inspiration pour créer mes héroïnes.
 
Je dédie aussi cette saga à toutes les femmes qui, par leur courage et leurs exploits, ont participé à cette Première guerre mondiale en donnant sans compter leur énergie et leurs efforts.
LIEUX ET PERSONNAGES
SAINT-MARS-D’OUTILLÉ (Sarthe)
 
Joseph BRUNOIS : fermier, arboriculteur
Blanche BRUNOIS : femme de Joseph
Les enfants BRUNOIS : Émile, Julien, Léopoldine, Clémence, Gaétan
 
Léon GRANDET : fermier
Henriette GRANDET : femme de Léon
Les enfants GRANDET : Justine, Maurice Hector : valet de ferme
Francette : femme d’Hector
 
Gustave HUET : menuisier, charron-forgeron
Émilia HUET : femme de Gustave, lingère, repasseuse
Jo : leur fille
 
Jeanne HAVOIS : veuve, couturière, remariée à Justin DANCOURT
Berthe HAVOIS : fille de Jeanne
 
Georges MASSENET : fermier, mort en 1914
Marceline MASSENET : veuve de Georges
Les enfants MASSENET : Firmin, Prosper (mort en 1916), Victoire, Christiane, Hubert
 
Fernand PETIT : fermier-laitier, prisonnier de guerre
Lucienne PETIT : femme de Fernand
Les enfants PETIT : Édouard, Albert (mort en 1916), Pauline, Madeleine, Léonie, Augustin
 
AUTRES PERSONNAGES
Célestin FOURNEUIL : fermier, veuf
Odette FOURNEUIL : fille de Célestin, célibataire
Cécile SERNAC : cabaretière, femme d’Émile BRUNOIS, installée au Mans
Adèle JAUBERT : mercière
Félicie SALVIN : boulangère
Louisette TERRIER : épicière
Philomène PILLARD : intendante du château de Saint-Mars
L’abbé Yves
 
MORTAGNE-AU-PERCHE (Orne)
 
Pierre DABREVILLE : marbrier, tailleur de pierre
Clara DABREVILLE : femme de Pierre
Les enfants DABREVILLE : Paul, Eugène (mort en 1916), Louis, mort en 1918, Laure, Victor
Hortense : bonne
 
Justin DANCOURT : associé de Pierre DABREVILLE, marié à Jeanne HAVOIS
Jeanne DANCOURT : ex-HAVOIS, épouse de Justin DANCOURT
 
Jacques BRIGNARD : médecin parti sur le front
Rosalie BRIGNARD : fille de Jacques Brignard
Angèle : nourrice de Rosalie BRIGNARD
 
Maurice PELLETIER : postier, mort en 1916
Mélanie PELLETIER : femme de Maurice, veuve, postière
Agnès PELLETIER : leur fille
 
Amédée TOURNOIS : directeur de l’école publique de Mortagne (mort en 1915)
Louise TOURNOIS : ex-LEBLANC, institutrice à l’école publique de Mortagne, veuve d’Amédée
 
NANTES (Loire-Atlantique)
 
Armand BRESSON : capitaine d’artillerie (mort en 1918)
Aurélie BRESSON : ex-DAUMAS et ex-fiancée de Paul DABREVILLE, veuve d’Armand BRESSON
Laure : bonne
Louisa : nourrice
Bernardine : nurse
 
SAINT-AIGNAN-SUR-CHER (Loir-et-Cher)
 
Clément CORBIER : viticulteur
Félicie CORBIER : mère de Clément, viticultrice
Les enfants CORBIER : Marthe, Georgette, Sylvain, Basile, Fanchette, Aimée
Jacinthe CORBIER : originaire de Mortagne, ex-bonne chez les DABREVILLE, femme de Clément
 
PARIS
 
Henri d’ALBRET : sous-directeur à l’usine Renault de Boulogne-Billancourt
Irène d’ALBRET : ex-femme d’Henri
Jean-Joseph d’ALBRET : leur fils, mort en 1916
Estelle : ex-bonne, seconde épouse d’Henri d’ALBRET
Arnaude de la GUITARDIÈRE : riche femme d’industriel, amie d’Estelle
 
Constant FOUQUET : ouvrier d’usine, chef d’équipe, syndicaliste (mort en 1915)
Cécile FOUQUET : veuve de Constant, ouvrière d’usine, syndicaliste
Eugénie FOUQUET : leur cousine, ouvrière d’usine, syndicaliste
 
Marguerite FRANÇOIS : veuve, ouvrière d’usine
Alberta FRANÇOIS : fille de Marguerite, ouvrière d’usine
Thomassaint : jeune soldat revenu du front amnésique, fiancé d’Alberta
 
Anatole FRÉMONT : charbonnier-cabaretier, porté disparu
Monique FRÉMONT : femme d’Anatole, cabaretière
Les enfants FRÉMONT : Augustin (mort en 1917), Colette, Roberta
 
Sidonie MASSY : conductrice de tramway, veuve de guerre
 
Anna ROBERT : journaliste féministe
Yolande MITTELBERGER : militante féministe, riche femme de banquier
Sabine PUISARDIN : originaire de Mortagne vivant désormais à Paris
Jacques DUMOUTIERS : mécanicien-pilote, ami de Sabine PUISARDIN
Berthe HAVOIS : originaire de Saint-Mars, couturière
William PETERS : aviateur anglais
 
Léopoldine BRUNOIS : originaire de Saint-Mars vivant désormais à Paris
François LEGAGNEUX : capitaine, agent d’information affecté aux Services secrets, amant de Léopoldine
 
ZONES LIBÉRÉES APRÈS L’ARMISTICE
 
Lucien VERDIER : ouvrier agricole, porté disparu
Mathurine VERDIER : femme de Lucien, ouvrière agricole, réfugiée de guerre
Les enfants VERDIER : Mariette, Raoul, Rémi, Léonie, Charlotte, Bertille, Roland, Sidonie, Désiré
Félicien LEFORT : soldat, orphelin recueilli par la famille Verdier
André DUTRIEUX : soldat de l’armée canadienne, fiancé de Mariette VERDIER
Claire DUTRIEUX : infirmière sur le front, sœur d’André
 
Françoise BACHOT : directrice de l’école de Vic-sur-Aisne
Augustine BERNIER : institutrice, réfugiée de guerre
Marthe CHATEL : infirmière de la Croix-Rouge
Huberte LEMAIGNIER : ambulancière sur le front
 
Jacques BRIGNARD : originaire de Mortagne, médecin en zone occupée
Hélène BRIGNARD : ex-GAUTHIER, originaire de Paris, femme de Jacques BRIGNARD, infirmière en zone occupée.
Damien GAUTHIER : frère d’Hélène, brancardier sur le front, puis ambulancier
 
Clarence SAULNIER : originaire de Paris, journaliste et féministe
Igor TABUCCI : journaliste et photographe, porté disparu
Élodie VANBERG : militante féministe
 
Femmes authentiques présentes dans la Première Guerre mondiale , citées dans la saga avec un astérisque.
 
Jane Addams (Prix Nobel 1931) : fondatrice de la Ligue internationale des femmes pour la paix et liberté.
Inès Armand : compagne de Lénine, adepte du marxisme.
Hubertine Auclert : pionnière des suffragettes. Elle créa et dirigea le journal La Citoyenne.
Joséphine Barthélémy : jeune femme condamnée pour infanticide en 1916, jugée par la Cour d’assises de la Seine et acquittée après un long procès parce que l’enfant était né d’un viol allemand.
Louise de Bettignies : espionne recrutée par l’Intelligence Service. Arrêtée par les Allemands en 1915, elle fut emprisonnée à Sieburg et mourut d’une pneumonie en captivité.
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