La femme de l éclusier, tome 1
158 pages
Français

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La femme de l'éclusier, tome 1 , livre ebook

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Description

Lucy-France Dutremble a séduit un bassin de lectrices qui lui sont d’une fidélité absolue et se précipitent chez leur libraire favori dès la parution de l’une de ses nouveautés. Ce roman rempli de rebondissements, de chagrins et d’espoirs comblera assurément chacune de ses fans. Évidemment, elles le liront à toute vitesse et devront encore patienter jusqu’au prochain!

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 juin 2022
Nombre de lectures 5
EAN13 9782898273179
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières Couverture Saint-Jean Éditeur Page de titre Page de copyright Note liminaire Épigraphe Chapitre 1: Gracia et Wilbrod Chapitre 2: Éliza Chapitre 3: Évidence Chapitre 4: L’inconnue de Sainte-Victoire Chapitre 5: La vente de la maison Chapitre 6: Soupçon Chapitre 7: Une voleuse ? Chapitre 8: Une rencontre inattendue Chapitre 9: La veillée au salon Chapitre 10: L’enveloppe brune Chapitre 11: Une bonne ou une mauvaise nouvelle Chapitre 12: Au chenal du Moine Chapitre 13: Les bans Chapitre 14: Une bonne bordée Chapitre 15: Renouer avec le passé Chapitre 16: La nouvelle année 1934 Chapitre 17: La coupe de glace Chapitre 18: Inquiétudes Chapitre 19: Le grand jour Chapitre 20: Une nouvelle maison pour Marguerite Chapitre 21: Les journées se suivent, mais ne se ressemblent pas Chapitre 22: Un autre mariage dans la famille Allaire Chapitre 23: Béatrice Chapitre 24: Le conte de fées est terminé Chapitre 25: Une mauvaise et une bonne nouvelle Chapitre 26: Un autre Déménagement Chapitre 27: Dure journée chez la famille Allaire Chapitre 28: Cher Wilbrod Chapitre 29: L’aveu Remerciements
Points de repère Couverture Page de titre Page de copyright Chapitre 1: Gracia et Wilbrod Remerciements
Répertoire des pages Couverture 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 205 206 207 208 209 210 211 212 213 214 215 216 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 227 228 229 230 231 232 233 234 235 236 237 238 239 240 241 242 243 244 245 246 247 248 249 250 251 252 253 254 255 256 257 258 259 260 261 262 263 264 265 266 267 268 269 270 271 272 273 274 275 276 277 278 279 280 281 282 283 284 285 286 287 288 289 290 291 292 293 294 295 296 297 298 299 300 301 302 303 304 305 306 307 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326 327 328 329 330 331 332 333 334 335 336 337 338 339 340 341 342 343 344 345 346 347 348 349 350 351 352 353 354 355 356 357 358 359 360 361 362 363 364 365 366 367 368 369 370 371 372 373 374 375 376 377 378 379 380 381 382 383 384 385 386 387 388 389 390 391 392 393 394 395 396 397 398 399 400 401 402 403 404 405 406 407 408 409 410 411 412 413 414 415 416 417 418 419 420 421 422 423
Saint-Jean Éditeur
est une maison d’édition québécoise
fondée en 1981
Lucy-France Dutremble
La femme de l’éclusier
T ome 1
Guy Saint-Jean Éditeur
4490, rue Garand
Laval (Québec) Canada H7L 5Z6
450 663-1777
info@saint-jeanediteur.com
saint-jeanediteur.com

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Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada ainsi que celle de la SODEC pour nos activités d’édition. Nous remercions le Conseil des arts du Canada de l’aide accordée à notre programme de publication.

Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC
© Guy Saint-Jean Éditeur inc., 2022
Révision : Johanne Hamel
Conception graphique de la couverture et mise en page : Olivier Lasser
Photo de la page couverture : © Mark Owen / Trevillion Images
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Bibliothèque et Archives Canada, 2022
ISBN : 978-2-89827-316-2
ISBN EPUB : 978-2-89827-317-9
ISBN PDF : 978-2-89827-318-6
Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait de ce livre, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur. Toute reproduction ou exploitation d’un extrait du fichier EPUB ou PDF de ce livre autre qu’un téléchargement légal constitue une infraction au droit d’auteur et est passible de poursuites légales ou civiles pouvant entraîner des pénalités ou le paiement de dommages et intérêts. Guy Saint-Jean Éditeur est membre de l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL).
NOTE LIMINAIRE
Jolie ville bordée par la rivière Richelieu, Saint-Ours est située dans la municipalité régionale de comté Pierre-De Saurel, dans la région administrative de la Montérégie, au Québec.
La vie, ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre à danser sous la pluie.
S ÉNÈQUE
Chapitre 1
Gracia et Wilbrod
En cette fin d’après-midi du mois de Marie de 1932, alors que le soleil réchauffait le paysage du village de Saint-Ours, Wilbrod ingurgitait si vite son repas que sa femme Gracia s’était assise en face de lui pour l’inciter à ralentir la cadence.
— Sainte madone, mon homme, slaque un peu la pédale, tu vas t’étouffer. Au cas où tu le savais pas, tu peux couper les boulettes en deux au lieu de les avaler toutes rondes. On dirait que t’as peur d’en manquer.
— J’ai pas de temps à perdre, ma Gracia, je veux aller pêcher sur l’île Darvard avant que la noirceur arrive. C’est pas pour rien que je t’ai demandé de faire mon souper de bonne heure. Va avertir les enfants, ils vont venir avec moi. Ça va faire plus de lignes à l’eau, puis plus de poisson dans la poêle pour demain midi. Si je suis chanceux, je vais revenir avec une anguille. J’aime la perchaude, la barbotte puis le doré, mais ça fait un bout que j’ai le goût de manger de l’anguille.
— OK. Je monte chercher Julien-Charles et Marcel.
— Je veux que tu demandes à Marguerite aussi.
— Je suis pas certaine que ta fille va être contente de laisser la balançoire, fit remarquer de sa voix mélodieuse la femme. Elle est avec son amie Murielle en ce moment, et elles discutent.
— Notre fille a seize ans, elle est capable d’accrocher un ver de terre sur un hameçon comme tout nous autres, bout de crime ! J’ai fini de m’attendrir sur sa p’tite face implorante et de me plier à ses caprices. Chaque fois que je lui demande quelque chose, faut que je marche sur des œufs pour qu’elle accepte.
— C’est vrai qu’elle a tout un caractère, notre fille. Je finis de passer le balai et je vais aller les avertir. Ils mangeront quelque chose en revenant de la pêche. Y ont pas arrêté de l’après-midi de se bourrer de bonbons. Si madame Fredette enlevait les gros pots de lunes de miel puis de boules noires dessus son comptoir, les enfants seraient moins tentés. Je vais leur faire de la soupane avec des toasts .
— Bien oui, elle devrait mettre du tabac puis du thé, à la place. Arrête de frotter, la maison a jamais été aussi propre.
— C’est juste au cas où il arriverait du monde.
— Je pense pas qu’on ait de la visite à cette heure, observa Wilbrod entre deux bouchées.
— Bon, bon ! Je me nettoie les mains et je monte avertir les garçons, s’inclina Gracia.
— Depuis que je suis assis au bout de cette table, ça fait deux fois que tu te laves les mains… C’est une obsession, ma foi du bon Dieu !
— T’es tannant avec ça, Wilbrod. Tu me renotes tout le temps que je lave trop quand tu me vois.
— Je peux pas te le dire quand t’es pas là, se risqua-t-il avec un rictus au coin des lèvres.
— Ha ! Ha ! p’tit comique, s’exclama Gracia en s’approchant pour l’embrasser sur la joue.
Gracia était une épouse fidèle et travaillante. Généreuse, elle aurait donné ce qu’elle ne possédait pas aux gens dans le besoin. Wilbrod aimait son regard bleu clair teinté d’une touche de mélancolie, même quand elle souriait. Elle avait un teint laiteux et sa chevelure brune qui frôlait la courbe de ses reins était torsadée en un chignon volumineux qu’il prenait plaisir à détacher quand venait l’heure d’aller au lit. « Ils sont si doux que je me tanne pas de les caresser avant de m’endormir», lui murmurait-il inlassablement.
— Qu’ils se dépêchent, le soleil va commencer à descendre vers 7 h 30. Qu’ils mettent leurs bottes de rubber aussi.
— Oui, mon perroquet, tu répètes ça à chaque fois que tu les emmènes avec toi à la pêche. Avec toute cette affaire-là, on va manquer l’heure du chapelet.
— On récitera un rosaire demain soir, Gracia.
— Bien là, trois chapelets ? Tu y penses pas ! Laisse faire, le petit Jésus va nous pardonner pour ce soir. Puis, je souhaite quasiment que tu me rapportes pas une anguille, lança-t-elle en montant vers les chambres des garçons.
Gracia n’aimait pas ce poisson, mais elle était la meilleure cuisinière pour le mijoter en ragoût rempli de légumes du potager. Parfois, elle le pochait dans l’eau bouillante salée avant de le frire pour que la chair soit tendre et bien cuite à l’intérieur et que toute trace de sang ait disparu. « Je veux bien te la faire cuire, ton anguille, mais compte pas sur moi pour en manger », avait-elle affirmé à son mari avec dédain la première fois qu’il avait rapporté ce poisson à la maison. Depuis qu’elle savait que le sang pouvait être venimeux s’il avait été en contact avec les plaies du poisson, elle refusait systématiquement d’en consommer.
— Oubliez pas vos bottes de rubber , les enfants, c’est plein de glaise sur le bord de l’eau, s’écria Wilbrod en voyant Julien-Charles et Marcel arriver dans la pièce.
Convenablement vêtus, ils sortirent de la maison afin d’aller préparer le matériel nécessaire pour la pêche.
— Es-tu certain que t’as besoin de moi, p’pa ? demanda Marguerite en les rejoignant devant le hangar, tandis qu’il prenait les cannes à pêche pour les déposer dans le tombereau.
— Oui, ma fille. Tu t’en sauveras pas.
— J’ai pas arrêté de la journée dans maison, je suis fatiguée, se plaignit la grande blonde aux yeux verts. Je me suis fait des ampoules aux mains en sarclant le jardin, pu

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