La mariée des frontières
241 pages
Français

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La mariée des frontières , livre ebook

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Description

Mariez-vous ou soyez pendu!
Pour sir Walter Scott, surpris à voler son propre bétail pour le récupérer chez son voisin chapardeur, la mort est presque préférable au mariage avec la fille aînée de son geôlier. Néanmoins, pour sauver ses fidèles compagnons, Wat échange le noeud du pendu contre une femme qu’il connaît à peine, lady Margaret Murray, dont la réputation la présente comme l’une des femmes au physique le plus ingrat aux frontières. Pour Meg, le mariage signifie la promesse d’une vie qu’elle croyait hors de sa portée. Elle s’offre sans réserve à cet homme fier, éveillant son désir grâce à son innocence et à un corps auquel il a du mal à résister…
Mais, leur union a aussi transformé Meg en pion dans la joute violente opposant sans fin l’Angleterre et l’Écosse. Sous peu, avec la trahison omniprésente, Meg doit choisir: affronter ses frères sans scrupules… ou trahir le mari dont elle tombe profondément, passionnément et dangereusement amoureuse.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 décembre 2018
Nombre de lectures 359
EAN13 9782897867171
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2008 Lynne Scott-Drennan
Titre original anglais : Border Wedding
Copyright © 2018 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Hachette Book Group, New York, NY
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Lynda Leith
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Émilie Leroux, Nancy Coulombe
Conception de la couverture : Catherine Bélisle
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89786-715-7
ISBN PDF numérique 978-2-89786-716-4
ISBN ePub 978-2-89786-717-1
Première impression : 2018
Dépôt légal : 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Scott, Amanda, 1944-
[Border wedding. Français]
La mariée des frontières / Amanda Scott ; traduction, Linda Leigh.
(Frontières ; tome 1)
Traduction de : Border wedding.
ISBN 978-2-89786-715-7
I. Leigh, Linda, traducteur. II. Titre. III. Titre : Border wedding. Français. PS3569.C621B6714 2018 813’.54 C2018-941296-8
Dédié avec amour à Jim et Jen Drennan, mariés le 15 juillet 2006. Puissiez-vous profiter de plus d’années de bonheur ensemble que vous ne pouvez en compter !
Mot de l’auteure
Pour vous qui aimez détenir quelques renseignements de base dès le début, j’inclus ici des définitions et un guide de prononciation.
Buccleuch = Bok-lou
Coldheugh = Côlde-iou
Comte = le rang le plus élevé en Écosse en 1388, en seconde place après le roi des Écossais. L’Angleterre avait des princes et des ducs. L’Écosse n’en avait pas. Les fils du roi étaient des comtes.
Le terme « habitants des frontières » fait référence en général aux gens qui habitaient (habitent) dans les régions de chaque côté de la frontière entre l’Écosse et l’Angleterre, qui étaient deux pays séparés jusqu’à leur union en 1707. La « frontière » fait référence à la ligne frontalière entre ces deux pays. Pendant des siècles, elle a fait l’objet d’un conflit continuel et elle a eu tendance à se déplacer fréquemment. Dans l’Écosse actuelle, les « Borders » désignent une région délimitée en elle-même.
Les « marches » font référence à trois juridictions de chaque côté de la frontière : marche est, marche centrale et marche ouest (consultez la carte). Chacune des six marches avait son propre gardien et le gardien en chef des marches d’Écosse régnait sur les trois marches, leurs gardiens respectifs étant ses subordonnés. Si l’Angleterre avait un pair du gardien en chef, c’était le comte de Northumberland en raison de son vaste pouvoir, mais son poste était celui de gardien de la marche est. En Angleterre, ce genre de nominations se faisait différemment, car le roi résistait activement à l’augmentation du pouvoir de ses nobles.
Loi frontalière : les doléances et les autres questions juridiques concernant des affaires qui se produisaient d’un côté ou de l’autre de la frontière étaient résolues lors de réunions des gardiens ouvertes à tous. Les deux côtés déclaraient une trêve assez longue pour régler leurs différends. Chaque gardien garantissait les règlements impliquant ses vassaux et veillait à ce que ces derniers les respectent (habituellement).
Malgré cette apparente civilité, la région est demeurée instable pendant des siècles. Depuis le règne d’Edward I d’Angleterre (fin du XIII e siècle) jusqu’au XVI e siècle, les Anglais sont restés déterminés à annexer (conquérir) l’Écosse, et les Écossais sont restés déterminés à conserver leur liberté.
Meg la laideronne ou le mariage du voleur
Paix sur le bon vieux temps
Trop souvent, de nos jours, jeté en pâture à notre jugement
Quand l’homme était audacieux, comme il lui sied
Et la femme, docile, comme il convient 1 .

1. N.D.T.: Traduction libre du poème comique de Lady Louisa Stuart, Ugly Meg, or The Robber’s Wedding.
Chapitre 1

Ses mains et ses pieds étaient liés comme ceux d’un mouton… Et ils l’avaient enfermé dans un donjon tellement profond…
Écosse, près de la frontière anglaise, juillet 1388
S ir Walter Scott de Rankilburn, vingt-quatre ans, se réveilla dans une obscurité dense pour se découvrir pieds et mains liés, dans une posture d’un inconfort absolu sur la terre froide et dure, et, troublé, il prit conscience que tout n’allait pas pour le mieux.
Puis, le souvenir lui revint et confirma ce fait.
La voix grave de Lammas Gibbie résonna dans le noir.
— Tam, il bouge, je pense.
— Est-ce vous, Wat, ou un rat quelconque s’activant sur une chose ou une autre ? demanda l’homme immense appelé « le petit Tammy de Jock ».
— Je suis réveillé, dit Wat, bien que sa voix râpeuse ressembla à peine à la sienne.
Sa gorge était sèche et sa tête, douloureuse.
— Quelqu’un a dû me frapper sur la tête, car elle veut exploser comme si le diable désirait s’en échapper. Le coup m’a aussi rendu aveugle.
— L’un de ces vauriens vous a frappé, oui, dit Gib. Par contre, vous n’êtes pas aveugle. Il n’y a aucune lumière, c’est tout. Tam et moi ne voyons pas grand-chose non plus.
— Combien sommes-nous, ici ?
— Nous sommes trois, dans cette cellule, dit Tammy. Mais ils ont aussi capturé certains des autres. On ne peut pas les entendre, ils les ont enfermés ailleurs.
Wat rassembla assez de salive pour avaler avant de parler.
— Désolé, les gars. On dirait bien que je nous ai réellement mis dans le pétrin, cette fois.
— Oui, bien, ce qui devait arriver est arrivé, répondit Tammy.
Wat gronda, mais il trouva inutile de leur faire remarquer que ce qui les attendait tous, c’était vraisemblablement la pendaison.
— C’est la faute de Douglas autant que la vôtre, marmonna Gib. S’il n’avait pas ordonné cette oisiveté anormale, nous n’aurions pas ces ennuis parce que Murray s’en serait probablement pris au bétail anglais et non au vôtre, mais là…
Le silence tomba. James, second comte de Douglas, même s’il avait seulement cinq ans de plus que Wat, détenait déjà son puissant titre depuis quatre ans, à la suite du décès de son père. William, le premier du nom, avait été l’homme le plus influent d’Écosse — plus encore que le roi des Écossais ou tout autre membre de la famille royale — et la popularité de James aux frontières avait continué d’accroître le pouvoir des Douglas.
Non seulement James Douglas contrôlait bien plus de terres que les Stuart royaux, mais en plus, il pouvait soulever une armée de douze mille guerriers en moins d’une semaine, alors que les Stuart auraient de la chance de rassembler mille hommes en deux fois plus de temps.
Au contraire des rois d’Angleterre, qui pouvaient simplement ordonner à leurs nobles de leur fournir des armées au besoin, le roi des Écossais devait demander leur soutien à ses nobles. La noblesse n’était pas tenue de le donner et les Stuart n’étaient pas populaires, étant considérés comme des parvenus.
Parmi ses nombreux titres, Douglas était également gardien en chef des marches écossaises — les trois régions contiguës à la frontière de l&

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