LA Pierre perdue de mongolie
207 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

LA Pierre perdue de mongolie , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
207 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Une archéologue de réputation internationale, Frances Laguerre, s'embarque dans une expédition pour la Mongolie à la quête des origines de l'humanité. Mais ce qu'elle trouve là-bas, une pierre aux pouvoirs étranges, l'entraîne soudainement bien au-delà de son savoir scientifique. Cette mystérieuse découverte déclenche toute une série de péripéties et de périlleux épisodes. Pour se sortir de cette aventure sans trop de dégâts, la jeune femme devra faire appel à son entourage, incluant cet acteur troublant, apparu étrangement dans sa vie...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 juin 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782894555859
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

DANS LA COLLECTION A DRÉNALINE  :



La pierre perdue de Mongolie
Chantal D’Avignon


Les marionnettistes, tome 1, Bois de justice
Les marionnettistes, tome 2, Le syndrome de Richelieu
Les marionnettistes, tome 3, Table rase
Retraites à Bedford
Jean Louis Fleury


Le parasite
Georges Lafontaine


Bête noire
Gilles Royal



Visitez notre site : www.saint-jeanediteur.com

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

D’Avignon, Chantal
La pierre perdue de Mongolie
(Adrénaline)
ISBN 978-2-89 455-584-2
I. Titre. II. Collection : Adrénaline (Guy Saint-Jean éditeur).
PS8607.A952P53 2012  C843’.6  C2012-940 421-7
PS9607. A952P53 2012

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) ainsi que celle de la SODEC pour nos activités d’édition. Nous remercions le Conseil des Arts du Canada de l’aide accordée à notre programme de publication.

Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC

© Guy Saint-Jean Éditeur inc. 2012

Conception graphique : Christiane Séguin
Révision : Sophie Ginoux

Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Bibliothèque et Archives Canada, 2012
ISBN : 978-2-89 455-584-2
ISBN ePub : 978-2-89 455-585-9
ISBN PDF : 978-2-89 455-586-6

Distribution et diffusion
Amérique : Prologue
Belgique : La Caravelle S.A.
Suisse : Transat S.A.

Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait quelconque de ce livre par quelque procédé que ce soit, et notamment par photocopie ou microfilm, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

Guy Saint-Jean Éditeur inc. 3440, boul. Industriel, Laval (Québec) Canada. H7L 4R9. 450 663-1777 • Courriel : info@saint-jeanediteur.com • Web : www.saint-jeanediteur.com
Je dédie ce premier livre à ma petite grand-sœur.
Merci, Isabelle, pour tes encouragements,
ton engouement, ta patience et tes commentaires
de première lectrice. Tu es ma petite fée.
Je remercie ma mère, qui partagea avec moi sa passion des livres. Cette lectrice assidue ne s’imposait pas de limites. Elle ne faisait d’ailleurs aucune recommandation. Toutes les lectures étaient permises. Elle ne respectait pas de règles lorsqu’elle s’adonnait à son loisir de prédilection. J’ai tout naturellement suivi son exemple, car je pouvais commencer ma lecture et l’interrompre au moindre signe de désintérêt. Je sautais un ou plusieurs chapitres si certains passages m’indisposaient, et je reprenais là où l’action se corsait. J’allais même à la fin du livre si la curiosité me rongeait. Il n’y avait pas d’instructions établies, en dehors de l’intérêt de continuer à lire simplement pour le plaisir. Et c’est probablement cette façon de voir les choses qui m’incita à passer de la lecture à l’écriture.
Quand je m’ennuie de toi, maman, je mets la main sur mon cœur et j’écris…
En plein cœur du désert
Frances Laguerre se laissait ballotter dans l’inconfort d’un véhicule à quatre roues motrices lancé sur les pistes accidentées du fameux désert de Gobi. Elle fixait sans le voir le paysage qui défilait sous ses yeux somnolents. Arrivée depuis deux jours à peine, elle ressentait encore les effets du décalage horaire.
En acceptant de commander cette expédition, elle savait qu’elle s’embarquait dans une aventure extrêmement exigeante physiquement. Elle y était préparée. Elle s’en était plutôt bien tirée, pour quelqu’un qui évoluait dans un milieu somme toute assez chauvin. Cette aventure lui permettrait enfin d’accéder à son rêve le plus cher : diriger sa propre mission archéologique.
Le soleil chauffait la carrosserie ; pourtant, le mois d’avril n’était pas encore terminé. La clémence inhabituelle de la température à cette période de l’année avait permis à l’expédition de se mettre en branle un peu plus tôt que prévu. Les Mongols affirmaient que leurs étés étaient courts, alors autant en profiter ! Une seule chose préoccupait Frances : elle avait déjà chaud. Alors, comment allait-elle faire pour supporter la température lorsque celle-ci passerait au-dessus de la barre de 40  o C ?
Un nid-de-poule aussi gros qu’un cratère lunaire la tira brusquement de sa torpeur. Elle bâilla, puis regarda le majestueux paysage par la fenêtre ouverte. Elle aperçut quelques cavaliers qui s’affairaient autour d’un troupeau de moutons.
Quelque chose attira son attention. Elle se pencha vers le conducteur.
— Al, qu’est-ce que c’est ?
Son guide regarda dans la direction indiquée.
— C’est une gher, répondit-il comme si cela expliquait tout.
Elle finit par déduire, au va-et-vient des membres de cette petite communauté, qu’il s’agissait de leur demeure. De forme circulaire, la tente avait une dimension imposante.
Frances comprit qu’Al avait besoin de toute sa concentration pour conduire sur la route accidentée. Même s’il avait l’atout d’être à la fois un excellent conducteur et un mécanicien, il ne pouvait se permettre le moindre incident, lequel pourrait s’avérer fatal à des kilomètres de la prochaine station-service.
Quand elle avait rencontré Altangerel Kitai, elle s’était sentie tout de suite à l’aise avec lui, et ce sentiment avait été renforcé par les débuts prometteurs de leur relation professionnelle. C’était quelqu’un de franc, direct, qui allait droit au but. Il lui avait été recommandé par l’université d’Oulan-Bator comme quelqu’un de très fiable, d’habitué au désert. Il avait soixante-quatre ans et possédait un sourire éclatant qui illuminait une curieuse physionomie. De petits yeux bridés perdus au milieu d’un visage cuivré massif, le tout couronné d’épais cheveux blancs, composaient l’essentiel de ses caractéristiques. Enfin, Al était polyglotte ; en plus de sa langue natale, le kalmouk, il parlait le mongol, le chinois, le russe, le français et l’anglais. Puisque Frances était elle-même trilingue — elle parlait le français, l’anglais et l’espagnol —, ils avaient d’un commun accord opté pour le français lorsqu’ils étaient seuls et pour l’anglais quand ils s’adressaient à toute l’équipe. Elle s’était longuement entretenue avec lui pour étudier la topographie des lieux où ils auraient à travailler. L’équipe était formée de huit spécialistes, répartis dans quatre voitures tout-terrain parfaitement équipées pour des fouilles archéologiques. Lui-même géologue de formation, Al s’était aussi occupé d’engager la main-d’œuvre locale pour les futurs travaux d’excavation. Sa persévérance en la matière avait porté ses fruits, puisqu’aux endroits choisis sur ses conseils, les paléontologues avaient déjà fait des découvertes fructueuses.
— Dans combien de temps arriverons-nous à Dalan Dzadagad ? lui demanda Frances au bout d’un moment.
— Une heure. Fatiguée ?
— Ça va aller.
— Dormez un peu, lui conseilla-t-il gentiment.
— Je ne suis pas certaine de pouvoir y arriver, répondit-elle.
— Mauvais chemin ! murmura-t-il en hochant la tête.
Frances jeta un coup d’œil à la chaussée accidentée.
— Si vous trouvez cette route dangereuse, qu’est-ce que ce sera lorsque nous arriverons dans le désert ?
— Les conditions seront meilleures dans le désert, assura-t-il.
Al s’était pris d’amitié pour cette étrangère durant les six mois nécessaires à l’organisation d’une expédition de ce genre. Il avait appris à la connaître lors de leurs nombreux appels téléphoniques. Il trouvait qu’elle avait une ouverture d’

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents