Le Camp juif de Royallieu-Compiègne 1941-1943
376 pages
Français

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Le Camp juif de Royallieu-Compiègne 1941-1943 , livre ebook

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Description

Cet ouvrage, proposé par Serge Klarsfeld, réunit huit textes sur le camp « C », ou « camp juif », de Royallieu, un faubourg de Compiègne à 75 kilomètres au nord de Paris. Ils viennent ajouter leur voix - jusqu'alors restées confidentielles - à celles précédemment publiées dans la présente collection : la réédition enrichie du Camp de la mort lente de Jean-Jacques Bernard et les deux volumes exceptionnels et inédits du Journal d'un interné de Benjamin Schatzmann. Grâce à ce nouveau volume, le chercheur, l'étudiant ou l'honnête homme, pourra compléter sa compréhension des terribles conditions d'internement des Juifs dans ce camp de représailles nazi, sous autorité de l'armée allemande.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782304004755
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Saül Castro, Roger Gompel, Henri Jacob-Rick, Georges Kohn, Henri Jacob-Rick, Saül Castro, Georges Wellers, Adam Rutkowski, Robert-Lazare Rousso Adam Rutkowski, Georges Wellers
Le Camp juif de Royallieu-Compiègne 1941-1943
Avant-propos de Serge Klarsfeld
Collection
T É moignages de la Shoah

Éditions Le Manuscrit


ISBN: 9782304004755
© 2019 Le Manuscrit
Collectif




Présentation de la collection « Témoignages de la Shoah » de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah
En lançant sa collection « Témoignages de la Shoah » avec les éditions Le Manuscrit, et grâce aux nouvelles technologies de communication, la Fondation souhaite conserver et transmettre vers un large public la mémoire des victimes et des témoins des années noires des persécutions antisémites, de 1933 à 1945.
Aux nombreux ouvrages déjà parus, la Fondation espère ainsi ajouter les récits de celles et ceux dont les voix sont restées jusqu’ici sans écho : souvenirs souvent enfouis au plus profond des mémoires individuelles ou familiales, récits parfois écrits mais jamais diffusés, témoignages publiés au sortir de l’enfer des camps, mais disparus depuis trop longtemps des rayons des bibliothèques.
Si quelqu’un seul ne peut décrire l’indicible, la multiplicité des récits peut s’en approcher.
En tout cas, c’est l’objectif que s’assigne cette collection à laquelle la Fondation, grâce à son Comité de lecture composé d’historiens et de témoins, apporte sa caution morale et historique.
Face à une actualité où l’instrumentalisation des conflits divers tend à obscurcir, confondre et banaliser ce que fut la Shoah, cette collection permettra aux lecteurs, chercheurs et étudiants de mesurer la spécificité d’une persécution extrême dont les uns furent acteurs, les autres complices, et face à laquelle certains restèrent indifférents et les autres héroïques.
Puissent ces ouvrages inspirer à leurs lecteurs le rejet de l’antisémitisme et de toute autre forme d’exclusion, et l’esprit de fraternité.
Consultez le site Internet de la FMS : www.fondationshoah.org


Comité de lecture de la collection (2011)
Serge Klarsfeld, président
Henri Borlant, survivant de la déportation
Isabelle Choko, survivante de la déportation
Olivier Coquard, historien
Katy Hazan(OSE), historienne
Dominique Missika, historienne
Denis Peschanski, historien
Paul Schaffer, survivant de la déportation
Annette Zaidman, enfant cachée
Philippe Weyl, responsable de la collection
Correction : Laurence Beilvert
Voir les autres titres de la collection en fin de volume .


Dans la même collection
Murmures d’enfants dans la nuit , de Rachel Chetrit-Benaudis.
Auschwitz, le 16 mars 1945 , d’Alex Mayer.
Dernière Porte suivi de 50 ans après, une journée à Auschwitz ,
de Claude Zlotzisty.
À la vie ! Les enfants de Buchenwald, du shtetl à l’OSE ,
de Katy Hazan et Éric Ghozlan.
J’ai eu douze ans à Bergen-Belsen , d’Albert Bigielman.
Matricule A-16689. Souvenirs de déportation d’un enfant de treize ans
(mai 1944 - mai 1945) , de Claude Hirsch.
Jamais je n’aurai quatorze ans , de François Lecomte.
Sali , de Salomon Malmed.
Journal d’un interné. Compiègne, Drancy, Pithiviers.12 décembre 1941-
23 septembre 1942 , de Benjamin Schatzman.
Volume I : Journal ; volume II : Souvenirs et lettres .
Trois mois dura notre bonheur. Mémoires 1943-1944 , de Jacques Salon.
Vies interdites , de Mireille Boccara.
Retour d’Auschwitz. Souvenirs du déporté 174949 , de Guy Kohen.
Le Camp de la mort lente, Compiègne 1941-1942 , de Jean-Jacques Bernard.
Mille jours de la vie d’un déporté qui a eu de la chance , de Théodore Woda.
Évadée du Vél’ d’Hiv’ , d’Anna Traube.
Journal de route, 14 mars-9 mai 1945 , de Jean Oppenheimer.
Mes vingt ans à l’OSE, 1941-1961 , de Jenny Masour-Ratner.
J’avais promis à ma mère de revenir , de Moniek Baumzecer.
Aux frontières de l’espoir , de Georges Loinger,
avec le concours de Katy Hazan.
De Drancy à Bergen-Belsen 1944-1945. Souvenirs rassemblés d’un enfant déporté ,
de Jacques Saurel.
Entre les mots , de Thérèse Malachy-Krol.
Le Sang et l’Or. Souvenirs de camps allemands , de Julien Unger.
C’est leur histoire, 1939-1943 , d’André-Lilian Mossé et Réjane Mossé.
Discours 2002-2007 , de Simone Veil.
Sans droit à la vie , de Simon Grunwald.
Combats de vies , d’Éliezer Lewinsohn.
Étoile jaune et croix gammée , de Robert Borgel.


Avant-propos
La série de trois ouvrages en quatre volumes que la collection « Témoignages » de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah a publiée constitue le véritable monument que nous pouvions édifier en souvenir des internés juifs du camp de Compiègne.
À l’origine de cette initiative, notre intérêt personnel permanent au fil des décennies pour les tragédies qui s’étaient déroulées à Compiègne : les souffrances du premier millier de Juifs soumis pendant l’hiver 1941-1942 à la faim et au froid ; le départ du premier convoi de la gare de Compiègne le 27 mars 1942 ; le remplissage du camp juif par le second millier d’internés en provenance de Drancy, de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande ; le départ du second convoi de la gare de Compiègne le 5 juin 1942 ; le transfert de près de 800 Juifs raflés à Marseille et qui seront stockés à Compiègne entre le 25 janvier et le 9 mars 1943 avant d’être envoyés à Drancy d’où ils seront déportés sans aucun survivant vers le camp d’extermination de Sobibor les 23 et 25 mars 1943 par les convois n os 52 et 53.
Nous avons participé aux cérémonies et aux marches organisées à Compiègne ; nous avons également présenté à la gare de Compiègne à partir du 27 mars 2002 une exposition consacrée aux Juifs de ce camp ; nous avons mis en place à l’occasion du 60 e anniversaire du départ du premier convoi une stèle à l’extrémité du quai d’où le train est parti et nous avons organisé une cérémonie de lecture de tous les noms de ce convoi ; cérémonie que nous avons renouvelée pour le départ du second convoi de la même gare.
Dès que nous avons eu connaissance du manuscrit de Benjamin Schatzman, dès que nous l’avons parcouru et compris l’exceptionnalité de ce document, à la fois par la compréhension de l’univers concentrationnaire et par la psychologie littéraire, nous avons fait le rapprochement avec le premier ouvrage paru en France sur les camps, Le Camp de la mort lente. Compiègne 1941-1942, de Jean-Jacques Bernard, qui, non seulement décrit remarquablement les souffrances des internés, mais projette aussi une lumière intense sur le comportement de la majorité des Français juifs et sur leurs préjugés à l’égard des Juifs étrangers.
Nous avons également rapproché l’existence de ces textes avec d’autres témoignages publiés sur le camp juif de Compiègne et qui nous paraissent d’un intérêt évident : celui de notre ami Georges Wellers, qui fut pendant une vingtaine d’années l’âme du Centre de documentation juive contemporaine et le directeur du Monde juif , la revue du CDJC ; le témoignage aussi de Roger Gompel qui a été publié par sa fille en 1980 après que je l’ai vivement encouragée à le faire. Le rapprochement s’est fait aussi avec les études publiées en 1961 par Le Monde juif sur la rafle du 12 décembre 1941, sur l’internement des Juifs à Compiègne et sur le départ du premier convoi, rédigées par Georges Wellers, ainsi qu’avec l’étude générale publiée sur le camp de Compiègne par Adam Rutkowski en 1981. Il fallait rechercher s’il existait d’autres témoignages ; c’était le cas : trois journaux écrits dans le camp, ceux de Georges Kohn, de Saül Castro et de Henri Jacob-Rick. Hélas, nous n’avons pu retrouver les carnets originaux, bien plus détaillés, remplis par Georges Kohn, ni la première partie du journal de François Montel consacrée à Compiègne, alors que la seconde partie porte sur Drancy et que nous l’avons retrouvée aux États-Unis et publiée en 1999.
La matière était largement suffisante pour publier ces textes de façon exhaustive et

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