On est foutu , livre ebook

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Asikho ndau bakithi, premier ouvrage de M. Mngadi, se déroule à Mlazi, l'une des principales townships de Durban, dans les années 1980, aux pires moments de la lutte contre l'apartheid, aggravée localement par le conflit impitoyable qui opposait l'ANC et le parti zoulou Inkatha. Mngadi nous montre, à travers la descente aux enfers d'une famille ordinaire déracinée, les effets dramatiques de la misère et du manque de logements, qui mettent les Africains à la merci de 'marchands de sommeil' sans scrupule. Des bandits profitent en effet des circonstances. Violence, exploitation, sang et meurtre forment le quotidien des habitants. L'avenir des enfants est sacrifié au nom de principes mal compris. Seuls le pardon, la générosité, la foi, pourront réinventer l'espoir. Ce livre témoigne puissament et avec sensibilité d'une période souvent oubliée de l'histoire récente.
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Publié par

Date de parution

01 octobre 2014

Nombre de lectures

3

EAN13

9782916121710

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

© Anibwe, Paris 2014 ISBN :978-2-916121-71-01, rue Boyer-Barret 75014 Paris Tél. 09 81 42 76 94 www.anibwe.com
On est foutu (Asikho ndawo bakithi) Traduit du zoulou
M.J. MngadiOn est foutu (Asikho ndawo bakithi) Traduit du zoulou par Michel Lafon, avec la collaboration de Moses Biyela, Sthoko Hlangwa, Penny Mavundla, Mr. Miya & Nzimande, Sarah Ndelanhle Sibanyuni Durban, Afrique du Sud, années 1980 : Apartheid, crise du logement et violence Agonie d’une familleafricaine ordinaire
Introduction et postface (Asikho en contexte) de Michel Lafon Cnrs-Llacan UMR 8135 ; Research Fellow, CenRePoL, University of Pretoria ; Ifas-UMIFRE CNRS Johannesburg
Remerciements
Je suis redevable à de nombreuses personnes et institutions pour avoir pu réaliser la traduction de cet ouvrage. En premier lieu à l’homme de lettres zoulou DBZ Ntuli, qui, à ma demande, me suggéra en 2005 trois livres à traduire, dont celui-ci ; à la maison d’édition Schooter & Schuter de Pietermaritzburg ensuite, qui, sur les instances de Mr Ryder, alorschief editor,accepta volontiers de renoncer au copyright pour en faciliter la publication, mesure confirmée par son successeur; à l’auteur qui se montra immédiatement enthousiaste ; au Pr Ngubane, de l’Université du Kwazulu-Natal, à l’époque membre du comité de langue zoulou (Zulu Language Board), qui joua un rôle décisif dans l’obtention d’un financement de Pansalb; à la direction de Pansalb, pour avoir répondu favorablement à ma requête ; à Mmes Beverley Muller, alors enseignante de zoulou à l’université du Kwazulu-Natal (UKZN) et Nobuhle Hlengwa, directrice du même département, qui acceptèrent d’héberger le projet durant les années 2006 et 2007 ; enfin, aux responsables de mon unité de recherche (Llacan-Cnrs) et de l’Ifas à Johannesburg, qui me donnèrent l’opportunité de séjourner en Afrique du Sud à plusieurs reprises et me fournirent une aide ponctuelle. Les bibliothécaires du fonds Killie Campbell à Durban, maintenant intégré à UKZN, se montrèrent accueillantes et de bons conseils lors de ma recherche documentaire. J’ai pu également profiter des acquis du programme coopératif de recherche sur l’apprentissage de la lecture et écriture dans les écoles sud-africaines, dirigé par Cass Prinsloo et Vic Webb, spécialement pour la postface.
Sans la précieuse collaboration de divers locuteurs qui se prêtèrent au jeu, le projet n’eût pu être mené à bien.Moses Biyela, maintenant traducteur de zoulou pour la ville de Pretoria, en assura les débuts en 2006, en grande partie bénévolement, tout comme Sthoko Mhlanga, en marge de son monitorat de zoulou à l’Inalco à Paris en 2006 et 2007; Mr Nzimande, directeur de l’école Mzwamandla à Mlazi (Durban), ne rechigna jamais malgré un emploi du temps chargé à trouver un moment pour m'accompagner dans la lecture de pages dans lesquelles il se retrouvait souvent (je remercie Stephanie Rudwick de m’avoir introduit dans cette école); Mr Miya, enseignant de zoulou à Durban, dont la profonde connaissance de la langue et de la culture est rarement mise en échec (je suis redevable à Beverley Muller pour m'avoir mis en contact avec lui); Melle Penny Mavundla, mon assistante à l'Université de Pretoria en 2009, ainsi que Mme Ndlelanhle Sarah Sibanyuni enseignante de zoulou à Mamelodi, me permirent de lever les derniers doutes sur certains passages. Pour le texte français, j’ai eu la chance de bénéficier de relecteurs attentifs et compétents. Georges Lory, délégué général de l’Alliance Française en Afrique du Sud et lui-même traducteur émérite (on lui doit entre autres la traduction deCountry of my skullde Krige), me prodigua d’utiles conseils; Anne Simon-Rametsi, enseignante de traduction à l'université du Witwatersrand, me fit profiter de sa minutie professionnelle en éditant avec soin le texte ; mon épouse enfin accepta de passer une semaine en compagnie de Dubazana et de sa femme, lors de vacances à Montpellier en septembre 2010. L’intérêt de tous pour le projet, leur investissement dans la compréhension d'un texte difficile, leur dévouement et leur patience permirent à ce travail devoir le jour. Aucun d’entre eux ne saurait être tenu pour responsable des nombreuses imperfections et approximations qu'à l'évidence présente cette traduction. Àtous, j’adresse mes plus sincères remerciements.
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Je souhaite aussi présenter mes excuses pour le retard pris dans la finalisation du manuscrit. En effet, si le travail de traduction fut mené principalement entre 2005 et 2007, ce n’est qu’en fin de 2009 que je pus le reprendre pour l’achever début 2011. J’avais eu la présomption d’entreprendre entre temps d’autres projets qui accaparèrent mon temps et mon énergie. J’espère que cette publication, pour tardive qu’elle soit, contribuera à rasséréner tous ceux qui me firent confiance en les convaincant que leur bonne volonté ne fut pas mal placée. Cette traduction est dédiée à toutes les victimes des violences qui parsemèrent l’orée du long chemin vers la réconciliation et l'entente dans lesquellesl'Afrique du Sud après 1994 s’engagea résolument.
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Paris - Pretoria Décembre 2012
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