Alain Barrois - L intégrale
125 pages
Français

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Alain Barrois - L'intégrale , livre ebook

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Description


INTÉGRALE :




LE CHANOINE ROUGE :


Alain BARROIS, le Roi des Détectives, en vacances près de Sens, est sollicité par son ami le maire de Crécy-les-Saules pour enquêter sur la disparition d’un jeune homme.


Tout le village semble penser que celui-ci a été enlevé et probablement tué par le Chanoine Rouge, le fantôme d’un ecclésiastique assassiné pendant la Révolution de 1793 qui hante le château fort voisin.


Une vieille légende prétend que l’esprit rôde, la nuit, accompagné de feux follets, afin de protéger un trésor enfoui quelque part...


Alain BARROIS, intrigué, va fureter autour de la fortification sans se douter une seconde des dangers qui l’attendent...




LA BANDE NOIRE :


De retour d’une enquête l’ayant mené à Ostende, Alain BARROIS, le Roi des Détectives, fait un détour par Lille pour rencontrer son ami l’inspecteur Cormans.


Il trouve celui-ci fort agité à cause d’une affaire épineuse, celle de « LA BANDE NOIRE », un groupe de malfaiteurs qui menace, vole et tue les habitants de la région depuis quelques semaines.


Alain BARROIS accepte d’aider le policier à mettre la main sur des criminels sur lesquels la justice n’a, pour l’instant, aucun élément pour les identifier...




TORPILLE M.X. 33 :


Mademoiselle Godin, secrétaire d’un Général de la Défense Nationale, vient faire appel à Alain BARROIS, le Roi des Détectives, pour retrouver les plans d’une nouvelle torpille qui ont été dérobés dans le coffre-fort de son chef et dont elle avait la responsabilité, pendant qu’il était en voyage.


Celui-ci revient dans quelques jours et la jeune femme craint d’être soupçonnée d’espionnage si les documents n’ont pas réintégré leur place d’ici là.


Alain BARROIS, aussi galant homme que patriote, va tout mettre en œuvre pour débusquer le voleur et lui jouer un bien vilain tour...




La griffe de tigre :


Le célèbre détective Alain BARROIS est engagé par un joaillier pour élucider l’étonnant cambriolage dont il a été victime.


Des joyaux d’une rare valeur ont été dérobés.


Pour ce faire, le voleur a percé le coffre-fort avec maestria ne laissant aucune empreinte, aucun indice sur les lieux, si ce n’est un pendentif en forme de griffe de tigre...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9791070036181
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Alain BARROIS,
Le Roi des Détectives

L'INTÉGRALE
1 - Le Chanoine rouge
2 - La bande noire
3 - Torpille M.X. 33
4 - La griffe de tigre

Luc et André VALMONT

I
LE CHANOINE ROUGE

— On dirait, mon cher, que vous n'êtes plus le même, depuis la dernière fois que nous nous sommes rencontrés. Auriez-vous des soucis, des chagrins intimes ?
M. Chabenas hocha tristement son front barré de multiples plis.
— Vous êtes un ami, Alain, et je sais que je peux avoir toute confiance en vous, n'est-ce pas ?
— Quelle question !...
M. Chabenas jeta un regard mélancolique par la fenêtre d'où l'on jouissait d'une vue superbe sur Crécy-les-Saules. Maire dudit village, charmante bourgade dans la verdure, unanimement estimé de ses concitoyens, il était de caractère gai, optimiste, voire bon enfant. Pourtant, depuis l'arrivée, la veille au soir, d'Alain Barrois, son meilleur ami, il ne cessait de témoigner de l'humeur la plus morose. À plusieurs reprises, Barrois avait essayé d'en connaître la raison, mais M. Chabenas ne semblait pas disposé à faire des confidences.
Le soir venu, le maire ayant, à la fin du repas, allumé un cigare, Alain Barrois l'avait interrogé de nouveau.
— Venez dans mon bureau, nous serons plus à l'aise pour parler.
— Volontiers.
Une fois installés dans de confortables fauteuils de cuir, M. Chabenas attendit quelques secondes comme s'il cherchait une entrée en matière. Enfin il commença :
— Vous connaissez Crécy-les-Saules aussi bien que moi. J'aime ce village qui m'a vu naître et je n'ai pas besoin de vous affirmer à quel point ce pays m'est cher. Or, depuis quelque temps, ma tranquillité, que dis-je, notre tranquillité à tous est gravement compromise.
— Ah ! ah ? La raison ?
— Le CHANOINE ROUGE.
— Drôle de nom que je n'ai jamais entendu prononcer.
— C'est que... hum... comment vous expliquerai-je.... je n'ai jamais, jusqu'à ce jour, accordé foi aux innombrables bobards qui circulent sur son compte.
— Peut-être un tort. Mais qu'est-ce donc au juste que cette histoire de chanoine, si vous me la racontiez ?
— Ma foi, je veux bien. Crécy-les-Saules, vous ne l'ignorez pas, a joué jadis un certain rôle historique grâce au château fort des ducs de Verpillon-Latour. Le château en question qui s'élève au haut de la colline fut transformé par la suite en abbaye et habité par un Ordre religieux. Les moines ayant déserté les lieux depuis longtemps, l'abbaye n'est plus qu'un amas de ruines. Mais une vieille légende prétend que le chanoine Albert y fut assassiné pendant la Révolution de 1793. On raconte qu'il y revient quelquefois faire un tour au clair de lune ou plutôt que c'est son âme tourmentée qui y apparaît... On le voit, paraît-il, vêtu d'une sorte de houppelande rouge, d'où son surnom. Celui qui l'aperçoit peut être sûr de mourir dans l'année.
— Après, continuez.
— Je n'ai plus rien à ajouter, mon récit se borne là. Bien entendu, je ne crois pas un traître mot à ces sornettes et je vous assure que cela ne me tourmenterait pas outre mesure, si un fait bizarre n'était pas intervenu. Figurez-vous qu'un jeune homme du pays, un certain Michel Bascoul, a mystérieusement disparu depuis deux jours et n'a pu être retrouvé malgré toutes nos recherches. Singulière disparition, car je connaissais personnellement le garçon et puis vous certifier qu'il ne s'agit pas là d'une fugue.
— Je présume que vous avez alerté la police.
— Bien sûr. Deux inspecteurs de Sens sont même venus ; malheureusement, leurs efforts conjugués n'ont donné aucun résultat. À franchement parler, mon cher Alain, votre venue me comble d'aise. Jamais je n'aurais osé vous déranger, sachant trop bien à quel point votre temps est précieux. J'ai lu, récemment, un article dans une feuille locale concernant votre fameux exploit lors du vol d'importants documents secrets. Bravo ! Toutes mes félicitations. Je suis fier de vous compter parmi mes amis et...
Alain Barrois esquissa un geste vague.
— Pas la peine d'en parler, la moindre des choses. Si jamais je peux vous être utile, faites appel à moi.
— Trop aimable, vraiment. Ne serait-ce pas abuser, puisque vous êtes venu ici en vacances ?
— Bah ! le travail est souvent une distraction pour moi. Usez, abusez, je me tiens à votre entière disposition.
— Comment vous remercier ?
— On en discutera plus tard. Pour l'instant, j'aimerais en savoir davantage, si possible, sur l'étrange abbaye, le mystérieux chanoine et, avant tout, sur le nommé Bascoul.
— En ce qui concerne le jeune homme, je vous répète que personne ne l'a revu. Pour ce qui est de l'abbaye, j'hésite à vous confier les bruits qui courent...
— Allez-y.
— On chuchote que, certaines nuits, on voit courir des feux-follets au milieu des décombres, phénomène curieux, auquel beaucoup de gens croient dur comme fer ! On chuchote aussi que, de temps à autre, une voix plaintive se fait entendre et ce n'est pas tout.
— Quoi encore ?
— Une rumeur, dont l'origine remonte à une époque très lointaine, ne va-t-elle pas jusqu'à affirmer qu'un fabuleux trésor se trouve caché quelque part dans l'abbaye ? Vous imaginez bien qu'alléchés par un tel appât, il n'a pas manqué d'écervelés pour manier la bêche à longueur de journée, au risque de prendre des suées et d'y laisser leur peau. Inutile d'ajouter que ce fut en pure perte. Le trésor, si trésor il y a, est et reste introuvable. Les gens, hélas ! ne démordent pas si facilement de leur idée. Dieu ce que j'ai pu me mettre en rogne en écoutant leurs balivernes ! Il va de soi, mon cher, que vous n'y croyez pas plus que moi.
— À savoir, répondit Alain Barrois en souriant. Je ne suis pas hostile a priori aux commérages, bien souvent ils contiennent un brin de vérité. En tout cas, l'affaire m'intéresse prodigieusement, je m'en occuperai. Pensez-vous, cher ami, qu'il y aura clair de lune ce soir ?
— Heu... ça se pourrait, effectivement. Pourquoi me demandez-vous cela ?
— Parce qu'il me démange de rendre, cette nuit même, visite à l'abbaye. La lune étant de la partie, qui sait si notre brave chanoine ne nous fera pas l'insigne honneur d'apparaître dans sa houppelande rouge ?
II
LE MEURTRE

Contrairement aux prévisions des deux hommes, la nuit ne s'avérait guère lumineuse, bien au contraire. Après une journée de chaleur torride, nulle amélioration. Le soir venu, ne se faisait sentir, pas la plus petite brise apportant la fraîcheur si ardemment désirée, pas la moindre goutte d'eau humectant les plantes desséchées. Soudain, le vent s'éleva, précurseur de l'orage qui se préparait. Les nuages couraient bas dans le ciel obscurci, enfin la pluie se mit à tomber.
— Beau temps, pour une expédition comme la nôtre, remarqua le maire qui marchait à côté de son ami, qu'il avait grand-peine à suivre, tant il allongeait le pas.
Grand et fort gaillard, rompu à tous les sports, Alain Barrois n'avait pas l'air de se rendre compte de la vitesse à laquelle il avançait. Ce n'est que lorsque M. Chabenas, hors de souffle, s'arrêta, qu'il suivit son exemple.
— Vous allez un peu trop vite à mon gré, haleta-t-il, je ne suis pas des plus jeune et à mon âge...
— Mille excuses, cher ami, j'étais tellement plongé dans mes réflexions que je ne m'en apercevais pas. Au fait, n'est-ce pas déjà l'abbaye que j'entrevois entre les branches ?
— Exact, mon cher maître détective. Ah ! comme je vous envie Barrois ! Voyez-vous, un métier comme le vôtre ne m'aurait pas déplu à condition d'avoir vingt ans de moins. En somme, que vous manque-t-il pour être heureux ? Votre agence privée marche à souhait, n'est-ce pas ? Vous devez gagner gros et, de plus, vous exercez une profession pleine d'aventures et d'imprévu. Beaucoup vous envieraient, moi, en premier lieu.
— Fort joli tout ceci, concéda Barrois, mais il n'est pas de roses sans épines, croyez-moi. Je suis certain que vous hésiteriez à courir les risques qu'il me faut courir trop souvent et puis n'oubliez pas qu'on ne s'improvise pas policier. Si je vous énumérais les qualités requises pour faire un bon détective vous n'en reviendriez pas. Toutefois, ça nous mènerait un peu loin et, à l'heure actuelle, nous avons d'autres chats à fouetter. Voici l'abbaye, personne aux alentours, si je ne m'abuse.
L'ancien château des ducs de Verpillon-Latour présentait dans la pénombre un aspect plus

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