Arnaque à L ADN celte
101 pages
Français

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Arnaque à L'ADN celte , livre ebook

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Description

Un pirate informatique sévit dans le pays bigouden et rançonne ses victimes. La gendarmerie de Pont l’Abbé s’efforce de traquer ce criminel mais sans succès. Jusqu’au jour où celui-ci commet l’erreur de pirater le compte en banque de Soazic Rosmadec.


Gwenn, son mari et Jeannot informaticien et ancien de la DGSE, vont le traquer sans relâche avec leurs moyens, et découvrir un ennemi hargneux prêt à assassiner ceux qui se mettent en travers de sa route.


Leur quête va les mener sur les routes de Bretagne et les vallées perdues d’Irlande.


Déterminés à en venir à bout, ils le traqueront jusqu’au bout.


Ce hacker qui se croyait si malin n’aurait jamais dû s’en prendre aux Rosmadec !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 novembre 2021
Nombre de lectures 28
EAN13 9782374539072
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Présentation
Un pirate informatique sévit dans le Pays Bigouden et rançonne ses victimes impunément. La gendarmerie de Pont-l’Abbé s’efforce de traquer ce malfaiteur mais l’enquête piétine. Jusqu’au jour où celui-ci commet l’erreur de pirater le compte en banque de Soazic Rosmadec.
Gwenn, son mari, et Jeannot, informaticien et ancien de la DGSE, vont traquer sans relâche le cybercriminel avec leurs moyens. Leurs investigations vont les mener des côtes de Bretagne jusqu’aux vallées verdoyantes du sud de l’Irlande.
Le hacker qui se croyait si malin n’aurait jamais dû s’en prendre aux Rosmadec !



Comme beaucoup de Bretons, Alex Nicol a longtemps été un « expatrié ». La Bretagne, de ce fait, était un lieu magique, un fantasme d’autant plus rêvé qu’elle était difficile à atteindre. Et lorsqu’à quarante-cinq ans il a enfin pu poser son ancre sur la terre de ses ancêtres, il a mesuré à quel point vivre sur cette terre était un grand bonheur.
Après une carrière de chef d’établissements scolaires aux quatre coins du globe, il a envisagé de créer un cabinet d’écrivain public. Puis très rapidement l’idée d’écrire des romans s’est imposée. Il crée le personnage de Gwenn Rosmadec, Breton expatrié qui revient sur ses terres et va les célébrer. Profondément épris de son pays, de sa culture et de ses traditions, Gwenn Rosmadec, la quarantaine, roux, d’allure sportive, est Bigouden de cœur, et Quimpérois de racines. Ancien journaliste, il aspire à la paix, et pose ses valises à Sainte-Marine, petit port cornouaillais niché entre la forêt et l’Atlantique, en bordure de l’Odet. Il y développe une activité d’écrivain public...
Alex Nicol a coutume de dire que le premier héros de ses romans c’est la Bretagne. La Bretagne et sa grande beauté, qui accompagne chacune des enquêtes de Gwenn Rosmadec et emporte le lecteur dans un parcours vivifiant, au son des cornemuses et du bruit du ressac.
Et le résultat final, c’est un chant d’amour de la Bretagne partagé par beaucoup de ses lecteurs.
ARNAQUE À L'ADN CELTE
Alex NICOL

38, rue du Polar Les Éditions du 38
À ma délicieuse éditrice Anita, pour sa patience, sa gentillesse et son sens de l’écoute

À Anne-Eléonor qui m’a réalisé des couvertures magnifiques

À Christian, fidèle lecteur, qui m’a initié aux mystères de la distillation du cidre

À Christian M. et D. O’Callaghan pour leur aide précieuse sur l’Irlande
Chapitre 1
Hélène et François avaient chargé leur vieille voiture et quitté tôt la banlieue parisienne pour prendre la route des Vosges. Ils avaient économisé longtemps pour s’offrir une semaine dans un beau chalet à la montagne. Certes, il avait fallu faire des efforts, mais en cherchant bien sur le Net, elle avait déniché une annonce d’un propriétaire qui proposait son bâtiment à la location à un tarif inférieur à ce que cela leur aurait coûté s’ils étaient passés par une agence. Plus de mille euros quand même. Elle avait également visité les sites d’Emmaüs et d’autres et avait déniché des vêtements chauds d’occasion, dont deux parkas qui tenaient encore la route, des gants, et des bonnets.
Ni lui ni elle ne savaient skier et ce n’était pas leur but. Ils allaient plutôt faire des promenades en raquettes et si leur budget le leur permettait, des balades en traîneaux à chiens.
Le ciel d’un bleu azur leur promettait une semaine de bien-être pendant laquelle ils espéraient se ressourcer et emmagasiner cette énergie positive qui les aiderait à aller de l’avant. La neige avait d’ailleurs fait son apparition en bordure de la route et les rayons du soleil captaient les milliards de cristaux de glace en un étonnant feu d’artifice argenté.
Hélène se sentait bien. Le plaisir de cette semaine commençait maintenant. À l’horizon, les montagnes vosgiennes arboraient leurs ballons blancs, parfois couverts d’une crête de sapins.
François regarda le GPS :
— Nous n’allons pas tarder à arriver. Rappelle-moi l’adresse de la boucherie où nous devons récupérer les clés.
Hélène fouilla dans son sac pour en tirer un calepin sur lequel elle notait tout. Et donna l’information à son mari.
— Parfait.
La route commença à grimper progressivement et s’enfonça dans la forêt avant de gagner un plateau neigeux désertique.
— Là-bas ! Regarde ! fit Hélène enthousiaste. Le village !
Des constructions en bois ou en pierre s’agglutinaient autour d’une vieille église dans un coin de vallon. François ralentit pour repérer les lieux. Le village était assez sommaire et très rapidement, ils repérèrent sur la place centrale la boucherie recherchée. François gara sa voiture et tous deux se rendirent gaillardement vers le petit commerce. Leur attention fut attirée par un attroupement devant la vitrine. Des gens parlaient haut et fort, visiblement en colère. Une camionnette de gendarmerie était stationnée devant eux, le gyrophare en marche qui projetait ses éclats bleus sur le sol de neige. Ils s’approchèrent doucement, se faufilèrent dans la foule pour rentrer dans la boucherie.
À l’intérieur, le commerçant, habillé de son tablier blanc maculé de taches de sang les accueillit avec le sourire :
— Monsieur-dame, que puis-je pour vous ?
Hélène s’approcha en souriant :
— Nous venons prendre les clés d’un chalet que nous avons loué.
Le visage du boucher se figea en une moue catastrophée. Finalement, il désigna le groupe vitupérant à l’extérieur :
— Vous voyez ces gens ? Ils sont, eux aussi, venus chercher des clés pour un chalet qui n’existe pas. Je suis désolé, mais vous aussi vous vous êtes fait arnaquer !

*

Félix ouvrit sa messagerie. Un message urgent de sa banque attira son attention :

Votre compte a été verrouillé du fait de transactions suspectes. Vous trouverez ci-dessous les prélèvements pour achats divers que nous avons relevés. Merci de contester cette transaction si vous ne l’avez pas autorisée. Pour obtenir des réponses immédiates, merci de consulter notre centre « AIDE » au bas de cette page.

Félix reconnut l’adresse et le logo de sa banque ainsi qu’une liste d’achats en dollars américains effectués par un certain Richard Gerald de New York. Il s’agissait de T-shirts et de chaussures de sport. Le montant n’était pas très élevé, mais il importait de réagir puisque Félix n’était pour rien dans ces achats. Résolument, il cliqua sur le lien « AIDE » et une nouvelle fenêtre s’ouvrit sur un questionnaire :

Il importe que nous puissions vérifier si vous êtes bien le client de cette banque. Merci de répondre aux questions suivantes :

S’ensuivaient des demandes d’information sur son état civil, son adresse et son numéro de compte. Il entra les données et les valida. Une dernière fenêtre s’ouvrit :

Merci de ces informations. Afin de finaliser notre contrôle, merci d’indiquer votre numéro de carte bancaire et votre code pour que nous puissions le comparer avec celui en notre possession.

— Logique ! songea Félix, qui remplit rapidement les cases sur l’écran.
La fenêtre se referma sur un grand MERCI. Félix abandonna ce souci pour se consacrer à ses autres courriels. Un quart d’heure plus tard, il pensa à retourner sur le site de sa banque pour s’assurer du suivi de sa demande. À son immense stupéfaction, son compte, qu’il s’assurait de conserver toujours créditeur, avait été vidé. Il ne restait rien, absolument rien. Paniqué, il alla voir son Livret A et là, même constat : le solde était de 10 euros, montant minimum obligatoire pour maintenir un compte ouvert.
— Une arnaque ! C’était une arnaque !

*

Océane regarda sa robe de mariée. Elle ressentait du plaisir en se remémorant la journée magnifique qui s’associait à cet habit blanc et aussi cette amertume qui ne l’avait pas quittée depuis qu’elle avait dû divorcer à la hâte d’un pervers narcissique.
Il était temps de tourner la page et de regarder vers l’avenir. Cela passait par l’abandon de cette robe qui lui rapporterait un peu d’argent vu que ses finances étaient plutôt maigres, son ex l’ayant abandonnée sur le quai d’une gare sans un sou. Et en même temps, cela pouvait rendre une future mariée heureuse.
Elle avait mis la robe en vente sur un site de petites annonces et la réaction fut somme toute assez rapide. Un carillon caractéristique de son portable lui signala l’arrivée d’un message :

Bonjour, je suis intéressée par votre annonce et pour les modalités, je tiens à vous informer que je suis pour un envoi, car je suis en déplacement en Suisse. Je compte vous régler par PayPal. Je prends à ma charge les frais de port pour lesquels je vous rajoute 25 €. J’opte pour un envoi en COLISSIMO.

D’accord. Je prépare le colis et l’emmène à la poste. Dois-je l’envoyer en Suisse ?

Non, l’adresse est à Nanterre, rue René Laennec dans un point relais. Merci de compléter le document joint pour que je fasse le paiement.

Océane jeta un œil à la pièce jointe : nom, prénom, adresse mail PayPal, numéro de téléphone, prix ferme de l’article, ville, code postal. Apparemment, tout semblait fonctionner. Elle compléta le document et l’expédia. Un message lui parvint en retour :

Merci. Je m’occupe du transfert d’argent. Vérifiez dans votre boîte mail, et s’il n’y a rien, dans la boîte de spams.

Océane était aux anges. L’affaire avait été rondement menée. Elle n’avait pas eu besoin de marchander et au final, même les frais de port avaient été pris en charge. Il ne restait plus qu’à formaliser la vente. Elle ouvrit sa messagerie. Un mail en provenance du site bancaire s’ouvrit sur un clic de souris :

La somme de 935 € a bien été transférée sur votre compte. Elle est bloquée en attendant que vous communiquiez les références postales de l’envoi.

— Parfait ! songea-t-elle.
Elle enveloppa soigneusement sa robe dans un grand morceau de plastique, la déposa dans un carton, mit l’adresse dessus et se rendit au bureau de poste le plus proche. Le colis rejoignit un tas d’autres cartons destinés à l’expédition tandis qu’elle glissait soigneusement le reçu avec le numéro d’envoi dans son sac.
Dès qu’e

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