Ask for Help

Liam Fost

Description

Voilà sept ans qu’Alice a laissé Laneford derrière elle. Elle étudie à New-York et a reconstruit une vie loin de ses mauvais souvenirs. Aujourd’hui, elle peut compter sur Jane, sa meilleure amie délurée, et sur Kurt, son petit ami bien sous tous rapports.

Mais quand Alex surgit face à elle en piteux état, elle se rend compte que le passé la rattrape. Pris au piège par ses mauvais choix et ses addictions, Alex trempe dans une affaire qui le dépasse.

Le jeune homme est en danger et seule Alice pourra l’aider.

Sujets

• Univers ado
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• Littérature
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• Nueva York
• Thrillers

Informations

• Publié par: INCEPTIO ÉDITIONS
• Date de parution: 24 avril 2023
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782384110407
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

L’Auteur


Liam est né en 1986. Très tôt passionné de lecture, il découvre également le plaisir de l’écriture.
Il puise son inspiration dans des lectures diverses et variées allant de Stephen King à Bret Easton Ellis, en passant par son auteur favori : Boris Vian. Il débute l’écriture par les nouvelles avant de se lancer dans les romans. Son genre de prédilection est le thriller.

Parutions
Ask for Help (Avril 2023, Inceptio Éditions)
Sans Elles (Septembre 2020, Inceptio Éditions)
Cry for Help (Janvier 2019, Inceptio Éditions)
Volatilisés (Mai 2017, Rebelle Éditions)


LIAM FOST
AsK FoR HelP





Inceptio Éditions
Direction éditoriale : Guillaume Lemoust de Lafosse
Direction presse/médias : Ophélie Pourias
Couverture : Lysiah Maro
Diffusion : DOD&Cie
© Inceptio Éditions, 2023
ISBN 978-2-38411-040-7
Droits réservés
Inceptio
[e-mail]
www.inceptioeditions.com




Il est à noter que les événements de Ask for Help se déroulent sept ans après ceux de Cry for Help. Si en effet le roman que vous vous apprêtez à lire constitue une suite, j’ai fait mon possible pour ajouter au récit des rappels du passé afin de permettre aux lecteurs n’ayant pas lu le précédent de bien comprendre cette histoire. Si vous êtes de ces lecteurs, je ne peux que néanmoins vous encourager à lire Cry for Help avant celui-ci.


Prologue
Alex
Ces images me hantent. Qu’ai-je fait ?
Enfermé, totalement impuissant. Je ne peux lui venir en aide.
Les effets s’estompent, mes démons reviennent.
J’en ai encore. J’en suis persuadé. Je n’ai pas pu tout avaler…
Quelle heure est-il ?
Il faut que je dorme. Un sommeil profond. Dénué de rêves. De cauchemars.
Je frissonne. Les images reviennent me hanter et je reprends. Je recherche. Je fouille. D’abord calmement, j’en suis maintenant à jeter mes affaires au sol.
Il m’en reste. Si j’avais tout ingéré, je ne serais pas debout. Je serais bien. Plus ici. Je serais ailleurs, parti.
Que n’ai-je pas fait ?
Ma veste touche le sol et ce bruit… Je fouille. Je le savais ! Il m’en restait.
Mes gestes sont imprécis. J’en avale un. Un second. Il faut accélérer les effets. J’ai trop attendu. Je suis dans le mal.
Les images reviennent. Alice ? Maria ? Doria ? Alice.
Je ne peux rien faire.
Les murs. Ils apparaissent. Ils se resserrent, me bloquent le passage.
J’en avale un troisième. Il sera de trop. Et plus difficile sera le réveil.
Si je me réveille.


1
Alice
— Non, nous n’avons pas totalement arrêté de nous voir après mon départ pour New York. Nous avions décidé de mettre un terme à notre relation parce qu e nous ne croyions pas aux histoires d’amour à distance, mais nous passions quasiment tout notre temps au téléphone ou à nous envoyer des SMS…
— Qu’est-ce que vous vous disiez ?
— Tout. On s’envoyait des messages pour tout, on se détaillait ce que l’on faisait, on partageait nos pensées, nos coups de gueule…
— Et donc vous disiez ne pas avoir totalement arrêté de vous voir, Alice.
— Lorsque je suis partie, on s’est fait nos adieu x . Mais très vite je lui ai soumis l’idée de passer me voir.
— C’est Alex qui est venu à New York ?
— Oui, je ne voulais plus retourner à Laneford.
— Mais vous aviez hésité à quitter cette ville .
— Oui, au début. Mais lorsque Claire, mon père et moi sommes partis, j’ai senti comme un soulagement. Et l’idée de remettre les pieds là-bas a commencé à m’angoisser . Alors c’est Alex qui faisait le déplacement.
— Et il est souvent venu vous voir ?
— Non, seulement quatre fois.
— Racontez-moi. Comment est-ce que cela se passait lorsqu’il vous retrouvait ? Est-ce que c’était difficile pour vous ? Est-ce qu’avec lui des souvenirs revenaient de Laneford ?
— Non, pas du tout. C’était génial.
— Mais vous ne vous êtes pas remis ensemble ?
— Pas officiellement... mais officieusement c’était tout comme.
— C’est-à-dire ?
— Lorsqu’il venait, je lui faisais visiter New York comme deux très bons potes, mais lorsque nous nous retrouvions seuls dans ma chambre, on passait notre temps à flirter.
— Mais ça, votre père le savait ?
— Je n’en sais rien, pourquoi ?
— Vous dîtes que vous flirtiez lorsque vous étiez seuls dans la chambre… Pourquoi vous cacher et ne pas rendre la chose officielle ? Votre père n’appréciait pas Alex ?
— Si, il l’aimait bien. Il était conscient qu’Alex m’avait été d’un grand soutien à cette période, et je pense qu’il lui en était plutôt reconnaissant. Et Alex n’était pas du genre ado obsédé, donc d’un côté je pense que ça le rassurait un peu.
— Pardonnez-moi cette question, Alice, mais durant votre relation amoureuse avec Alex, vous n’avez jamais eu de relation sexuelle ?
Ouh là…
— Euh… Pardon.
J’imagine que je suis toute rouge.
— C’est un peu gênant de parler de ça.
— Je comprends.
— En fait, la troisième fois qu’Alex est venu me voir à New York, nous l’avons fait.
— Vous l’avez fait ?
— On l’a fait, on a couché ensemble quoi. Euh… Attendez, je peux savoir ce que vous écrivez, là ?
— Je prends des notes de ce que vous me dîtes, c’est ce que je fais depuis le début de notre séance.
— Peut-être, mais écrire des choses sur ma première fois… qu’est-ce que ça vous apporte  ?
— Alice, tout a de l’importance, et la première relation sexuelle est déterminante dans la construction d’une adolescente. Mais ne vous inquiétez pas, je suis tenue par ma profession de psychologue à la plus grande discrétion. Et vous n’avez encore que vingt-quatre ans, ce serait un peu tôt pour écrire un livre sur votre vie…
Un livre sur ma vie, manquerait plus que ça !
— Mais continuons, reprend la psychologue, vous disiez que c’était votre première fois ?
— Oui ça l’était, je n’avais que dix-sept ans.
— Seulement vous n’étiez plus avec Alex, à cette période. Pourquoi ne pas l’avoir fait lorsque vous étiez encore ensemble ?
— On en avait déjà parlé, lorsque nous étions en couple. Ç a nous paraissait évident que cela arriverait, donc on ne se mettait pas la pression.
— Mais vous avez rompu…
— Oui, mais comme je vous disais, on s’est revu et on flirtait pas mal. Il y avait toujours cette attirance… et…
— Oui ?
— Et Alex était la personne en qui j’avais le plus confiance, c’était mon meilleur ami. On était pareil, on se comprenait…
— Mais est-ce que vous étiez amoureux ?
— Je l’aimais, oui, et je ne voyais pas ma première fois avec quelqu’un d’autre que lui. Après ce que j’avais vécu, j’étais passé à deux doigts que ma première fois soit un viol, alors je voulais être sûre de mon partenaire. Alex me comprenait, il connaissait mon passé, je savais qu’il ferait attention.
— Et donc il a fait attention ?
— Je crois qu’il était plus angoissé que moi, en vérité. Moi j’étais assez détendue, ça peut paraître bizarre vu ce que j’avais vécu, mais c’était le fait que ce soit lui.
— Je comprends. Continuez, Alice.
— L’heure tourne, c’est ça ?
— Euh… oui enfin… D ésolé e. Je ne devrais pas vous brusquer, c’est une maladresse de ma part.
Je me redresse et saisis le verre d’eau que m’a servi la psy en début de séance.
— Donc ça s’est bien déroul é, reprend -elle.
— Bon, pas le gros trip ou le pur plaisir, je ne vais pas vous mentir. Alex tremblait comme une feuille, mais il a été tendre et je crois qu’il m’a offert la première fois que n’importe quelle adolescente souhaiterait.
— Et lui, qu’en a-t-il pensé ?
— Lui il a bien aimé, forcément. C’est un mec.
Elle sourit et je reprends  :
— C’était la troisième fois qu’il venait à New York…
— Il n’est venu plus qu’une fois, après, c’est bien ça ?
— Oui… Je crois que le fait qu’on le fasse avait changé quelque chose chez lui, il avait repris espoir que notre relation fonctionne…
— Ce n’était pas votre avis ?
— J’avais aussi envie d’y croire, seulement ça me paraissait compliqué… La quatrième fois qu’il est venu, on l’a refait.
— Vous avez refait l’amour ?
— Oui, plusieurs fois. Là c’était mieux pour moi, si bien qu’on a dû passer le week-end entier dans ma chambre. À ce moment, Claire avait déjà parlé à mon père de ma première expérience, donc vous imaginez dans quel état il était, comme un lion en cage. Il savait que sa fille de dix-sept ans était seule dans sa chambre avec son amant, mais d’un autre côté il devait l’accepter, je devenais adulte.
— Il vous l’a reproché ?
— Non, j’ai juste su par Claire que ça avait été un moment difficile pour lui. Enfin bref, je ne sais pas pourquoi j’en arrive à parler de mon père alors qu’on parlait d’Alex. Nous avons passé un week-end à nous aimer, et nous regardions les heures défiler avec angoisse. Cela n’a fait que confirmer que nous faisions une bêtise.
— Comment ça ?
— Nous étions en train de retomber amoureux l’un de l’autre alors que nous avions quasiment réussi à transformer notre relation en amitié.
— Cela vous a fait peur ?
— Oui. J’étais tellement triste de le voir partir que je lui ai dit qu’il fallait que ce soit notre dernière fois.
— Et comment a-t-il réagi ?
— D’abord il n’a pas compris. Puis il m’en a voulu une fois rentré chez lui.
—  À ce moment vous continuiez d’échanger par téléphone ?
— Au début, puis on a pris la décision de mettre fin à nos conversations.
— Pourquoi ça ?
— Parce que je l’aimais et que lui aussi m’aimait, mais que nous ne prenions pas le même chemin…
— De quel chemin parlez-vous, Alice ?
— Nos vies prenaient des trajectoires différentes. Je ne me voyais plus quitter New York et lui ne se voyait pas me rejoindre en ville. Après mon départ il s’était complètement plongé dans la moto et participait à de plus en plus de compétitions. Il s’