Ce qu’elle a vu
262 pages
Français

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Description

Quand un garçon de neuf ans est laissé pour mot dans une voiture en feu dans un quartier défavorisé de Peckham, l’inspecteur principal David Rosen y est appelé pour enquêter. Le jeune garçon a été gravement brûlé et il lutte à présent pour sa vie. Alors que Rosen et son équipe écument la scène de crime à la recherche de preuves médico-légales, ils découvrent quelque chose de terrifiant. Le graffiti d’un oeil à l’air sinistre, peint dans les moindres détails au-dessus du site de l’épave — et derrière lui, une série de marques mystérieuses gravées dans le mur. Les marques représenteraient-elles un code secret laissé par le meurtrier — un code qui serait la clé de l’enquête? Macy Conner, onze ans, est le seul témoin de l’incendie criminel. Macy est une enfant peu commune. Elle est très observatrice et s’exprime aisément. Mais plus Rosen analyse son témoignage, plus il commence à se poser des questions sur sa version des faits. Rapidement, Rosen commence à voir que Macy n’est pas la petite fille perdue si innocente qu’elle semble l’être. Des forces obscures oeuvrent parmi les enfants de la zone. L’inspecteur en chef Rosen doit lutter pour obtenir la vérité avant qu’une autre agression n’ait lieu… et qu’une autre âme soit prise.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 décembre 2015
Nombre de lectures 16
EAN13 9782897529505
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0800€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 Mark Roberts
Titre original anglais : What She Saw
Copyright © 2015 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Atlantic Books Ltd.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Sophie Beaume (CPRL)
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Catherine Vallée-Dumas
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : Voiture qui brûle : © SuperStock. Silhouette de la jeune fille : © Alamy.
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89752-948-2
ISBN PDF numérique 978-2-89752-949-9
ISBN ePub 978-2-89752-950-5
Première impression : 2015
Dépôt légal : 2015
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Roberts, Mark, 1961 juillet 11-

[What she saw. Français]
Ce qu’elle a vu
(Une enquête de l’inspecteur Rosen ; 2)
Traduction de : What she saw.
ISBN 978-2-89752-948-2
I. Beaume, Sophie, 1968- . II. Titre. III. Titre : What she saw. Français.

PR6118.O236W4214 2015 823’.92 C2015-941672-8
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À ma fille, Eleanor.
L’appel de ton amour m’est parfait réconfort :
Je me rirais d’être monarque au sceptre d’or.
Shakespeare
PROLOGUE
21 h 22
M acy Conner savait que ce n’était pas bien pour une jeune fille de marcher seule par une nuit sombre.
Comme elle atteignait le coin de son immeuble, le Claude House, elle vit de la lumière vaciller sur la sur­fa ce d es vitres d’une voiture garée dans la rue et se sentit obligée de s’en approcher.
Une voiture brûlait sur la place Bannerman. À côté, deux individus, deux silhouettes, s’éloignèrent rapide­m ent de s flammes pour aller dans sa direction.
« Si je peux les voir… » Elle tourna le coin et courut. « Ils m’ont vue. »
Elle courut aussi vite que possible, la panique montant en elle à chaque foulée. Elle pouvait entendre l’écho de leurs pas alors qu’ils tournaient le coin derrière elle.
Macy allongea sa foulée, serrant plus fort le billet de dix livr es qu’elle tenait dans sa main moite. Mais les individus étaient comme la foudre, frappant plus près à chaque pas. Elle pouvait les sentir.
Macy essaya de crier, mais sa voix resta captive.
Elle trébucha, ce qui ralentit sa cadence, mais se remit à courir.
Elle pouvait entendre leurs souffles saccadés portés par la brise.
Personne dans les environs. Juste elle. Une fille de dix an s, seule. Et eux.
Et maintenant, ils étaient juste derrière elle.
Elle pouvait sentir leur colère alors qu’ils la rattrapaient et l’odeur de l’essence quand ils se rabattirent sur elle, formant une cage humaine.
Un derrière elle. Un en face, une menace massive et suintante.
Plus loin, sur la place Bannerman, elle entendit un enfant crier.
Elle leva les yeux vers un visage auréolé de noirceur. Sa capuche était relevée. Et, quand elle se retourna, elle vit que l’autre individu était pareil.
Elle baissa les yeux vers ses pieds et se mit à trembler.
Sur la place Bannerman, il y eut une explosion.
Deux mains plongèrent sur ses épaules, chaque doigt s’enfonçant en elle, jouissant de sa douleur.
Un murmure à son oreille, un souffle aigre qui s’infiltrait en elle.
— Pensais-tu vraiment que tu pourrais nous distancer, petite salope ?
PREMIER JOUR
28 avril
1
22 h 19
D eux endroits. En même temps. Un choix impossible.
Comme l’inspecteur principal David Rosen courait vers l’entrée éclairée de l’hôpital Lewisham, il vit son reflet dans la surface sombre des portes en verre. Fin quarantaine, trapu, les yeux foncés et les cheveux noirs épais plaqués sur la tête par la pluie, il aurait aimé être aussi en forme et mince que dans la vingtaine. Il aurait alors pu courir plus vite depuis la voiture.
Son reflet disparut quand la porte automatique s’ouvrit et qu’il se retrouva à l’intérieur, à la recherche du panneau indiquant les urgences. L’ambulancier à qui il avait parlé au téléphone avait dit que Thomas Glass souffrait de brûlures sévères, mais qu’il était encore conscient et qu’on pouvait lui parler.
Le gamin était un témoin oculaire. La vérité brute était que son témoignage était crucial. Voilà pourquoi Rosen, responsable de l’équipe d’enquête pour meurtre, était là et pas sur les lieux du crime place Bannerman.
— David !
Rosen dévia le regard au son de la voix qu’il reconnut comme étant celle de la sergente-détective Carol Bellwood.
— Par ici ! cria-t-elle.
Rosen rattrapa son adjointe dans un couloir sans fenêtres, éclairé par des néons fluorescents. La sergente-détective Bellwood, une grande femme noire aux cheveux tressés retenus fermement dans un ruban à l’arrière de sa tête, marcha devant lui.
Rosen remarqua que Bellwood portait un t-shirt taché de sueur, des pantalons de jogging sous son imperméable e t d es chaussures de sport. Elle s’entraînait dans la salle de sport quand il avait ordonné que tout le monde soit en service.
— Ses parents sont-ils ici ? demanda Rosen.
Il redoutait ce qui les attendait et était rempli de tristesse et de peur pour eux. Leur vie comme parents était irrémédiablement et horriblement changée.
— Pas encore.
Rosen et Bellwood échangèrent un regard de reconnaissance. Dans un cauchemar bien réel, leur travail consistait à orchestrer l’ordre à partir du chaos le plus rapidement possible.
— Tu veux que j’aille sur la scène de crime maintenant que tu es arrivé ? demanda Bellwood, aussi directe et efficace que toujours.
— Gold et Corrigan sont déjà là. Feldman les dirige.
Elle hocha la tête. Bien. Les trois principaux membres de l’équipe de Rosen.
Rosen se sentit manquer de souffle. Sa poitrine l’oppressait. Vingt-trois minutes plus tôt, il était chez lui dans sa cuisine, à Islington, à donner le biberon à son fils qui résistait au sommeil ; maintenant, il se précipitait vers Thomas Glass, âgé de neuf ans, disparu de son domicile depuis huit jours.
— Quelles sont les nouvelles de la place Bannerman ? demanda Bellwood.
Rosen pensa entendre des pas derrière eux, mais quand il regarda par-dessus son épaule, il n’y avait personne. Sa voix baissa d’un cran.
— Corrigan travaille avec la police scientifique. Stevie Jensen est dans la voiture de Gold ; Gold lui parle.
Corrigan était excellent pour trouver et gérer les preuves ; Gold, très sociable, prenait soin du témoin.
— Stevie Jensen ? demanda Bellwood.
— L’adolescent qui a appelé les ambulanciers. Le Prof orchestre le reste des troupes.
Bellwood avait surnommé le sergent-détective Feldman « le Prof » en raison de sa capacité à se concentrer pendant des heures et à utiliser sa mémoire photographique pour conserver les informations. Le surnom lui était resté et Feldman l’aimait.
À l’unité des soins intensifs, ils rencontrèrent une infirmière, une blonde costaude en uniforme vert bouteille du système de santé. Pour Rosen, elle ressemblait à un videur à la porte d’une discothèque de second ordre.
— Je suis l’inspecteur principal Rosen et voici la s ergente-détective Car ol Bellwood

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