Darks Angels
161 pages
Français

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Description

Michel Lavoie, professeur d’histoire, est un navigateur expérimenté. Comme à son habitude, il écoule ses vacances estivales sur son voilier en compagnie de sa femme France dans la région de Tadoussac, où son ami Yvon doit bientôt les rejoindre. Mais voilà qu’un malheur épouvantable survient… le bateau d’Yvon est retrouvé dérivant sur le fleuve, tandis qu’on n’a aucune trace de son propriétaire.
Ne pouvant croire à cette étrange disparition, Michel décide d’entreprendre sa propre enquête, laquelle l’entraînera dans un méandre d’événements incontrôlables. De fil en aiguille, il découvrira que son ami s’est retrouvé malgré lui à l’origine d’une chasse au trésor impliquant de puissants motards criminels et la Mafia.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 mars 2018
Nombre de lectures 5
EAN13 9782924849064
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières
Remerciements 7
Chapitre 1 8
Chapitre 2 15
Chapitre 3 21
Chapitre 4 27
Chapitre 5 30
Chapitre 6 37
Chapitre 7 42
Chapitre 8 47
Chapitre 9 55
Chapitre 10 63
Chapitre 11 67
Chapitre 12 74
Chapitre 13 79
Chapitre 14 86
Chapitre 15 90
Chapitre 16 97
Chapitre 17 103
Chapitre 18 109
Chapitre 19 121
Chapitre 20 129
Chapitre 21 138
Chapitre 22 145
Chapitre 23 155
Chapitre 24 161
Chapitre 25 170
Chapitre 26 177
Les Éditions La Plume d’Or
3485-308, av Papineau
Montréal (Québec) H2K 4J8
www.editionslpd.com
Darks Angels

Sillage en eaux troubles

Alain Lavoie
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Lavoie, Alain, 1967-, auteur

Sillage en eaux troubles / Alain Lavoie.

Publié en formats imprimé(s) et électronique(s).

ISBN 978-2-924849-05-7 (couverture souple)

ISBN 978-2-924849-06-4 (EPUB)

ISBN 978-2-924849-07-1 (PDF)

I. Titre.

PS8623.A835S54 2018 C843’.6 C2017-942311-8
PS9623.A835S54 2018 C2017-942312-6

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC)
ainsi que celle de la SODEC pour nos activités d’édition.


Conception graphique de la couverture: Édith Lacroix

Direction rédaction: M.L. Lego

© Alain Lavoie, 2018

Dépôt légal – 2018

Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada

Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait de ce livre, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

Imprimé et relié au Canada

1 re impression, mars 2018
Note de l’auteur
Cette œuvre est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnages ou des événements réels serait le fruit du hasard.
Remerciements

Je veux tout d’abord remercier ma conjointe, Claire Pepin, et mon fils Alexandre, qui m’ont supporté depuis le début de cette aventure. Merci pour votre patience et vos encouragements. Ma passion pour l’écriture me demande beaucoup de temps, et je suis conscient à quel point ce doit parfois être difficile pour vous. Je vous aime, et je suis très chanceux de vous compter dans ma vie. Il y a également, bien sûr, mes parents, Jeannette et Gaétan, qui m’ont grandement aidé et soutenu, en plus de m’avoir transmis le goût de la lecture et de l’écriture, et ce, depuis ma plus tendre enfance. J’ai beaucoup de chance d’avoir des parents aussi aimants et extraordinaires que vous! Merci aussi à ma sœur Christine et à mon frère Marc, qui ont lu les premières versions de ce récit et qui m’ont beaucoup aidé à le bonifier. Merci pour vos conseils et votre appui inconditionnel. Je tiens également à souligner l’énorme contribution de ma cousine Sylvie Labrèche. Croyant en ce projet depuis le début, elle m’a offert son temps sans compter. Je veux aussi souligner le travail de ma graphiste, Édith Lacroix, qui a réalisé la couverture et qui a su mettre en images exactement ce que j’avais imaginé.
Je tiens aussi à exprimer ma plus profonde gratitude à Marie-Louise Legault et Les Éditions La Plume D’or, qui m’ont accordé leur confiance. Ils m’ont aidé et accompagné tout au long de cette merveilleuse aventure. Je me rends compte à quel point c’est un travail d’équipe, et je vous suis très reconnaissant.
Enfin, un gros merci à tous celles et ceux qui m’ont encouragé, et que je n’ai pu nommer tant ils sont nombreux. Merci également à tous mes futurs lecteurs. Mon plus grand souhait est que vous ayez autant de plaisir à lire ce roman, que j’en ai eu à l’écrire!

Alain Lavoie.
Chapitre 1

En ce matin maussade de juillet, abrité par L’Isle-aux-Coudres au nord-est de la belle ville de Québec sur le fleuve Saint-Laurent, le robuste voilier d’acier bleu de onze mètres se balançait paisiblement au bout de son ancre. En fait, il avait deux ancres, car les fortes marées, dans ce secteur, renversent le courant toutes les six heures, de telle sorte que le voilier qui pointait maintenant vers le sud pointerait bientôt vers le nord.
Lorsque le vieux cadran sonna, Yvon Dufour étendit le bras pour l’arrêter en grognant. Une minute plus tard, il était sur ses pieds, passait son vieux jean et serrait sa large ceinture. «J’ai encore maigri», pensa-t-il après avoir enfilé un chandail bien chaud et mit ses bottes de caoutchouc.
Il jeta un rapide coup d’œil à travers les grands hublots du carré et alluma son réchaud où il déposa une vieille cafetière un peu cabossée.
Yvon n’était pas très grand et plutôt maigre avec son un mètre soixante-dix et ses soixante-dix kilos à tout casser, mais il avait le pas sûr du marin ayant beaucoup navigué. Les nombreuses rides autour de ses yeux et ses cheveux grisonnants en broussailles accusaient bien ses cinquante-cinq ans, quoique dans sa tête, il se sentait comme s’il en avait dix de moins. En trois enjambées rapides, il monta les marches le menant dans le cockpit et humant l’air salé et froid, il balaya du regard le panorama qui s’offrait à lui. D’un côté, la Côte-Nord le surplombait et de l’autre, tout près, L’Isle-aux-Coudres se découpait dans le ciel gris. Les nuages s’effilochaient et défilaient rapidement vers le sud-ouest.
Cela faisait maintenant cinq jours qu’il était parti de Sorel, en banlieue de Montréal, et voilà deux jours, déjà, qu’il était ancré ici. Deux longues journées grises parsemées de pluie et de crachin à attendre la fin de ce fort vent pour poursuivre sa route. Mais à quoi bon pester? Le beau temps finirait bien par arriver! Haussant les épaules, il fit un rapide tour du pont et éteignit son feu de veille, pendu sous la bôme au-dessus du cockpit. Il s’engouffra enfin dans la cabine qui sentait déjà le bon café en refermant bien le panneau derrière lui.
Frissonnant, il alluma une petite chaufferette qui se trouvait sur le plancher sous la table du carré. Il ouvrit ensuite sa radio VHF et lança un appel sur le canal 16.
-Béluga un, Béluga un, Béluga un, ici l’Emprise des vents, l’Emprise des vents, l’Emprise des vents… êtes-vous à l’écoute?
Il attendit quelques secondes, puis relança son appel. Après une minute, n’ayant toujours pas reçu de réponse, il syntonisa le canal météo et se versa une bonne tasse de café bien chaud. Il alla ensuite s’asseoir à la table à cartes.
En examinant la carte marine étalée devant lui, il se dit que ses amis devaient déjà sûrement se trouver dans la région de Tadoussac, à seulement une journée de navigation plus au nord-est où ils devaient se rejoindre. Cela aurait été bien pratique d’avoir un téléphone cellulaire pour les prévenir, mais il chassa vite cette idée. Voilà trente ans qu’il naviguait sur l’Emprise-des-Vents et il n’en avait jamais ressenti le besoin. Et puis, ses amis Michel et France, qui naviguaient depuis une bonne quinzaine d’années, devaient bien se douter qu’il n’arriverait pas tant que ce maudit vent du nord-est ne cesserait pas.
Après avoir écouté le bulletin météo, il devait se résigner. Ce ne serait pas encore cette marée qui l’emmènerait à Tadoussac. Les mêmes vents étaient encore annoncés pour au moins les vingt-quatre prochaines heures.
-Je partirai demain, soupira-t-il.
Il se versa à nouveau du café, éteignit son réchaud, puis déposa sa vieille cafetière au fond du petit évier. La marée s’était renversée depuis peu. Il regarda sa montre, pour constater qu’il était maintenant 8h20 du matin et que son bateau s’était tourné sur son autre mouillage. Pendant un moment, il observa l’île par le grand hublot pour être certain que son ancre ne chassait pas.
Rassuré, il remit sa radio sur le canal 16 et se dirigea vers l’avant, là où se trouvait son lit. Après avoir réglé son vieux réveil pour le prochain virement de marée, il retira ses bottes et son jean, qu’il laissa sur le sol, et se réinstalla dans sa couchette. Il alluma une petite lampe à l’huile qui se balançait juste au-dessus de sa tête, étira ensuite le bras pour prendre un livre sur la tablette tout près et commença à lire.

*****
Michel souleva doucement le bras de France qui l’entourait et entreprit de s’extraire de la couchette située dans le nez du petit voilier en fibre de verre de neuf mètres. Sentant le froid, France se retourna en grommelant et tira sur ses épaules les chaudes couvertures.
Une fois debout, Michel s’habilla p

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