Dent pour dent
112 pages
Français

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Description


« La vengeance est une justice sauvage » (Francis Bacon)




Suite des aventures de l’équipe de flics SRPJ de Nîmes.


Miguel Richard, le capitaine un peu rock and roll mais très intuitif, devient commissaire à la place de Pierre Ménart.


Dès sa nomination, surviennent soudain trois agressions dans le secteur « Vauban » à Nîmes. Un rituel morbide ; les attributs des victimes exposés sur leurs corps meurtris, un foulard rouge attaché et lié par une seringue, un numéro inscrit dans le dos...



Encore une fois la fameuse « salle jaune », dans laquelle Miguel opère, lui procure toujours des idées lumineuses. Un final grandiose, riche en rebondissements, au cœur des tréfonds obscurs de l’humanité.



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 novembre 2021
Nombre de lectures 1
EAN13 9782381538600
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ISBN : 9782381538600
 
L’œuvre présente sur le fichier que vous venez d’acquérir est protégée par le droit d’auteur. Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d’entraîner des poursuites civiles et pénales.
 
 
 
Dent pour dent

 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ils produisent à la demande et pour le compte d'un auteur ou d'un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité

Georges Vierne
Dent pour dent  

 
La vengeance est une justice sauvage Francis Bacon
 
 
À Michel, Marie et à ELLE
 
 
Préambule
Lors de la publication de mon premier polar «  Oeil pour œil  », début 2020, j’avais promis aux lecteurs qu’une suite serait donnée aux aventures de l’équipe du SRPJ de Nîmes anciennement dirigée par Pierre Ménart, commissaire, avec sous ses ordres une équipe quelque peu atypique de flics, sous la houlette du génial capitaine Miguel Richard. J’avais mon idée derrière la tête, car depuis novembre 2018 j’avais commencé à travailler cette nouvelle histoire. «  Œil pour œil » m’avait pris trois bonnes années d’écriture. Celui-ci, un peu moins, car mon équipe et la plupart de mes personnages étaient déjà existants, et donc de retour. Pour une fois pourtant, je ne parvenais pas à donner un titre à l’un de mes livres.
En parallèle, je travaillais sur un troisième épisode pour cette même équipe. Mais, je suis assez boulimique, et j’avais également débuté l’écriture d’un roman de terroir à la demande d’une amie agricultrice.
En plein confinement (le premier) à cause du coronavirus, j’ai eu du temps devant mon clavier. « Kathleen agricultrice » est sorti en fin d’année 2020, et le présent manuscrit est donc prévu pour l’automne 2021, après l’avoir débuté fin 2018.
Je m’active, par ailleurs, à d’autres projets.
Parmi les questions habituelles que me posent les lecteurs, j’en retiens deux : comment vous viennent les idées de romans ? Est-ce autobiographique ?
Je réponds invariablement que toutes mes idées de livres proviennent de ce que j’appelle un fait générateur, quelque chose qui m’a interpellé, et m’a suggéré cette écriture. Alors autobiographique ? Oui, dans une certaine mesure, car le fameux fait générateur est quelque chose qui s’est passé dans ma vie ou sous mes yeux, ou même une anecdote racontée par un proche.
Tel est encore le cas pour ce livre qui va suivre. J’ai pioché un fait réel dans la bouche d’un ami qui m’a raconté une histoire sordide que j’ai voulu raconter à ma façon. J’ai souhaité témoigner de quelques combats de la vie, mettre en valeur certaines personnes. Mais ce polar est une totale fiction. La personne concernée ne sera jamais dévoilée, mais j’ai beaucoup de considération pour elle, comme pour mon ami, pour m’avoir suggéré sans le vouloir ce sujet. Et je précise que je n’ai pris qu’un fait de vie qui m’a donné cette idée de polar, et que tout le reste n’a rien à voir avec la personne concernée.
 
Ainsi donc, suivant la tradition, je précise que « Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. ». Qu’on se le dise.
Enfin, je précise comme souvent que je souhaite des histoires crédibles avec des personnages non stéréotypés, qui parlent comme dans la vraie vie. Ainsi, un ado parle le langage « ado », un policier parle le langage « des flics ». Pour l’instant, je n’ai pas fait intervenir un académicien. Le cas échéant, je m’adapterai. Je vous demande donc, de ne pas vous offusquer pour l’utilisation de certaines expressions de langage populaire, voire plus, dont j’assume l’entière responsabilité.
 
 
 
 
Chapitre 1 : Trois crimes sans morts
 
Le Proc
Nîmes, la cité avec un accent.
En ce début d’après-midi du dimanche 7 avril 2019, Miguel Richard, 46 ans, tout nouveau commissaire principal de la Police judiciaire au commissariat de Nîmes, promène en ville en tenant amoureusement par la taille sa fiancée, sa promise, son amour, la divine Sandrine Gache, lieutenant dans la même « boutique » au 245 de l’avenue Pierre Gamel de la cité d’Antonin, la ville avec l’accent sur son « I » bien sûr, comme dans sa façon de parler.
Miguel, alias Mick ou Micky, voire Jagger, est devenu le chef depuis le départ de l’ancien commissaire Pierre Ménart dont les méthodes et les caractéristiques physiques étaient aux antipodes de celles de Miguel. Ce dernier est tout en décontraction et laisser-aller, attitude qui a pu quelquefois nuire à son déroulement de carrière. Ménart, quant à lui, assez monolithique physiquement, faisait beaucoup plus dans le rigoureux.
Néanmoins, Richard est un des meilleurs flics de France grâce à son flair, ses intuitions, sa mémoire visuelle et intérieure infaillible, et des méthodes qui oscillent entre la cuisine traditionnelle façon Maigret ou Agatha Christie, et celles plus modernes, avec pas mal de technologie, comme dans les « Experts » américains de la télé. Miguel est un grand costaud de plus d’un mètre quatre-vingts et 75 kilos, brun à la tignasse aussi rebelle que lui, dont il renvoie en arrière régulièrement une mèche récalcitrante qui ne cesse de venir naviguer sur son front. Ce geste devient quasiment un tic chez lui, lorsqu’il est en pleine réflexion. Ses proches savent alors que, comme pour l’élection du Pape, la fumée blanche devrait bientôt s’élever dans les airs. Celle de la cigarette qu’il savoure avec des airs de victoire dans les yeux.
Mick adore, selon son expression, la « zique rock » dont les Rolling Stones sont les totems bien entendu, en raison de son prénom et de son patronyme. Parfois, par le passé, il lui arrivait de picoler un peu, mais beaucoup moins depuis l’arrivée dans sa vie de sa Sandy. Sinon, ses autres addictions sont le sport, les mots croisés, la lecture et la salle jaune, local dans lequel ses enquêtes trouvent souvent leurs résolutions.
Depuis quelques mois, il a une nouvelle addiction qui se nomme Sandy.
Sandrine Gache, 30 ans, est lieutenante depuis peu au commissariat, après une période probatoire. Dès son entrée dans l’équipe, Miguel avait quasiment laissé tomber son carnet d’adresses féminines bien fourni, depuis que son ex avait rencontré le grand amour en la personne de son meilleur ami, quel bol !!! Plus exactement, il a laissé choir le fameux carnet, lorsqu’il a su que lui et Sandy ça devenait bien réel.
Car, en effet, était apparue dans sa vie solitaire Sandrine Gache, petite blonde à la tignasse éclatée et au caractère bien trempé. Sa croupe négroïde parfaitement cambrée et son corps de rêve auraient rendu jalouse Tina Turner en personne. Une négresse blanche, comme se plaisait à le dire son chéri, qui avait également un faible pour son divin petit nez retroussé. Et Mick avait rêvé, longtemps, très longtemps, trop longtemps. Puis, il avait, malgré leur différence d’âge, fait un petit pas en avant pour faire savoir à la jeune flic que… enfin… qu’il… Au départ, cela avait fait sourire Sandrine qui ne se voyait absolument pas avec ce vieux flic de plus de quinze ans qu’elle. Mais, le charme du futur commandant avait fini par opérer, ainsi que son génie au cours des enquêtes et sa classe naturelle alliée à son physique avantageux de champion agrémenté de touches « rocky ». Sandrine, quasiment harcelée, un comble dans l’enceinte d’un lieu de police, n’avait pas porté plainte, se contentant de susurrer à son soupirant « attends Miguel, peut-être un jour quand je serai plus vieille !!! »
Ce jour arriva lors d’une enquête en commun qui les avait amenés en 2016 en Belgique, à Molenbeek exactement. Une sale aventure, au cours de laquelle les deux s’étaient rendus à l’évidence : plus jamais ils ne seraient séparés. Et ils avaient prévu de se marier en juillet 2019.
Depuis quelques semaines, ils avaient emménagé dans un appartement de standing en plein milieu du boulevard Jean Jaurès à Nîmes, au 7 e  étage, comme leur septième ciel à eux, en surplomb des Champs Élysées nîmois.
Cette après-midi de printemps, ils avaient décidé de se dégourdir les jambes et de profiter du soleil radieux qui avait rapidement succédé aux ondées matinales printanières, à l’occasion d’une petite balade en direction des jardins de La Fontaine.
Collés l’un contre l’autre, ils arpentaient les allées des jardins au milieu des arbres de diverses essences comme des pins d’Alep, des cyprès ou des chênes verts ceinturant des espaces en pelouse, et d’autres en terre battue qui enserraient le canal naviguant jusqu’à la fameuse fontaine de Diane.
Sandrine ne connaissait pas encore ce parc très prisé par les Nîmois et les visiteurs, et s’émerveillait à chaque pas. Il faut dire que ce jardin est l’un des plus anciens et des plus beaux du patrimoine français, conçu avec l’art des jardins à la française, par la grâce et le désir du roi Louis XV au milieu du XVIIIe siècle.
Sa beauté provenait de cet aspect à la fois antique avec des vases et des statues à la gloire des dieux romains et, plus récemment, avec des bancs et des balustres, le tout réglé par une symétrie diabolique.
Sandrine s’avoua quelque peu déçue que ce jardin ne fût pas plus ancien, elle qui l’imaginait de la période romaine.
— Tu vois mon cœur, ce jardin a effectivement été implanté sur des vestiges de la période romaine, et il persiste des œuvres de cette période, comme le temple de Diane, car la ville à cette période était ceinturée par les remparts romains dont on trouve des traces tout autour de la vieille ville. Mais les jardins agrémentés tels qu’ils le sont de nos jours sont du XVIIIe siècle. Par contre, l’eau était

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