En trois coups de dés
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Description

Madame Romieu, femme d’un riche banquier, constate à nouveau que des bijoux ont disparu chez elle.


Pourtant, quelques mois auparavant, la police avait enquêté sur le vol précédent. Un domestique soupçonné avait été licencié sans qu’aucun indice l’ait désigné.


Cette fois, c’est l’inspecteur GASPIN qui se charge de l’affaire.


Bien que sa conscience professionnelle le pousse à s’intéresser à l’ancien suspect, son attention est rapidement attirée par une personne gravitant autour de la famille lésée...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9782373479737
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Inspecteur GASPIN
EN TROIS COUPS DE DÉS
Roman policier
par Claude ASCAIN
CHAPITRE PREMIER
UN VOL INCOMPRÉHENSIBLE
Lorsque l'inspecteur Gaspin pénétra dans le petit s alon, un jeune homme brun achevait de téléphoner.
— Oui... Entendu... Dimanche, à Maisons-Laffitte. A u revoir, je me sauve, j'ai un cours.
Gaspin attendait, debout, le chapeau à la main. Il salua d'un signe de tête. On entendit un pas léger dans un corridor. Une femm e entra, à qui ressemblait étonnamment le jeune homme.
« Son fils... », songea le policier.
— Au revoir, maman...
Un baiser rapide. Il sortit. La femme se retourna v ers le visiteur. Elle était blonde, élégante et mince. On eût dit la grande sœu r de celui qu'elle avait appelé Gérard.
Gaspin eut une légère inclinaison de tête.
— Madame Romieu ?
— Bonjour, monsieur. Vous êtes le... Vous venez pou r ce vol ?
— Inspecteur Gaspin, de la Police judiciaire, madam e.
Elle désigna un fauteuil et s'assit, elle-même, trè s aimable.
— J'espère que vous allez réussir. Cela devient inq uiétant.
— C'est la deuxième fois, n'est-ce pas ?
Elle l'avait enveloppé d'un coup d'œil rapide, elle ne répondit pas tout de suite. Il eut l'intuition de ce qu'elle pensait.
Il sourit et murmura :
— Nous trouverons, madame.
Elle répondit, sur le même ton, qu'elle y comptait bien. Mais l'expression de son regard signifiait qu'elle n'en était pas aussi certaine qu'elle l'affirmait.
— Comment les choses se sont-elles passées ? demand a Gaspin.
Elle expliqua en quelques mots :
— Nous sommes allés en soirée, mon mari et moi. En rentrant, j'ai déposé mes bijoux, comme d'habitude, sur ma table de toile tte. Ce matin, je n'ai rien trouvé. Voilà. C'est simple... Et c'est affolant !
Il acquiesça d'un petit mouvement.
— Et la première fois ?... Le vol précédent ? Il s' était produit de la même façon ?
— Oh ! pas du tout. Le vol avait dû avoir lieu dans le courant de la journée. On avait pris un pendentif dans mon écrin. Je m'en étais aperçue en rentrant de visite. Et tout à fait par hasard, ajouterai-je. J'avais cherché quelque chose dans mon tiroir, j'ai trouvé l'écrin ouvert et vide.
— De sorte, murmura Gaspin, que plusieurs jours auraient pu s'écouler sans que ?...
— Oui. C'est ce qu'avait déjà noté votre collègue lors de son enquête.
me M Romieu exhala un petit soupir.
— Il n'a pas eu de succès dans ses recherches. Il n 'a pu trouver la preuve du vol par le domestique.
— Ah ?... C'était un domestique !
— Du moins, c'est la conclusion à laquelle nous som mes tous arrivés. Et je l'ai immédiatement renvoyé !
— Mais alors ? s'exclama Gaspin.
Elle eut un sourire navré.
— Oui. Et comme nous n'avons plus de valet de chamb re pour le moment, je n'y comprends plus rien. La vieille servante est à notre service depuis dix-sept ans, elle a élevé mon fils et...
— Il n'a que dix-sept ans, ce superbe gaillard ?... Je lui en aurais donné vingt, facilement !
Elle sourit, flattée dans son orgueil maternel, et se leva :
— Voulez-vous voir le cabinet de toilette, inspecte ur ?
Tout en la suivant, il demanda :
— Le dernier vol remonte à... ?
— Trois mois, inspecteur.
Ils traversèrent la chambre à coucher, elle ouvrit une autre porte, un parfum subtil et exquis flottait dans la petite pièce.
— Ici, expliqua-t-elle, c'est chez moi. Mon mari a son cabinet de toilette personnel, de l'autre côté de la salle de bains.
Gaspin regarda la table de marbre, jeta un coup d'œ il circulaire, fit quelques pas vers la fenêtre.
— Elle était ouverte à deux battants, dit la maître sse de maison, en la désignant.
— Ce matin ? Lorsque vous avez découvert le vol ?
— Oui. Et, pourtant, elle était close hier.
Elle énuméra ce qu'on avait dérobé. Trois bagues, u ne barrette de diamants. Elle donna une description détaillée. Cela représen tait un million et demi.
— Et vous n'avez rien entendu ?
— Vous comprenez, c'est Alice, ma femme de chambre, qui s'occupe de tout cela.
— Ah ! il y a une femme de chambre également ?
— Oui. La nièce de Clémence, dont je vous ai parlé. Insoupçonnable, également.
— Voulez-vous l'appeler, madame ?
Alice apparut, et Gaspin la jugea tout de suite. Ho nnêteté et loyauté inscrites sur le visage. De même que Clémence qu'il vit peu a près.
Gaspin songea que pour réussir le vol, il n'y avait eu que deux moyens. Cette fenêtre... Ou alors, passer par la chambre à coucher, ce qui était nettement impossible.
Il revint à cette fenêtre.
Le chauffeur peut-être ?... Il couchait dans une pi èce au-dessus du garage. Ou encore le concierge-jardinier qui logeait, avec sa femme, dans un pavillon, près du grand portail ?
Il s'agenouilla pour inspecter le rebord de pierre, il se redressa. Pas...
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