Killing Stilettoz

Myriam H.

Description

Pitch : Des chaussures dans un placard de chambre. Quoi de plus banal. Seulement, quand ces chaussures décident de ne pas se laisser marcher sur les pieds et passent à l’acte, ça fait mal ! De quoi prendre ses jambes à son cou ! Bonne promenade ! Mais, prenez quand même du change, vous risquez des « corps » aux pieds.

Sur l’auteur : Influencé par les univers d’Edgar Poe et de Stephen King (pour l’histoire), de Quentin Tarantino (pour l’image), de Frédéric Dard, alias San Antonio, et de Michel Audiard (pour les dialogues), de Coluche (pour l’irrévérence), de Pierre Desproges et d’Alexandre Astier (pour le rythme), l’auteur aime embarquer ses lecteurs dans un monde poétique, déjanté, assez cash et trash, mais avec, espère-t-il, des pointes d’humour comme les petits chapeaux sur les î, et des jeux de mots à tiroir.

Attention de ne pas vous y coincer les doigts, d’ailleurs, vous ne pourriez plus tourner les (e)-pages ! Bonne lecture, bien au chaud, dans vos charentaises !

Avertissement : L’auteur décline toute responsabilité quant à l’utilisation des méthodes, idées, suggestions et moyens ci-dessous décrits et, qui seraient utilisés dans la réalité de façon malveillante. Il s’agit, ici, d’une pure fiction où aucun être humain, aucun animal, aucune botte, en caoutchouc ou pas, aucun hotdog végétarien, n’a été molesté, torturé, tué, ou coincé dans une plaque d’égouts, dans la vraie vie. Merci !

Sujets

• Littérature
• Fiction

Informations

• Publié par: la-plume-ephemere-editions
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782957170142
• Langue: Français

Extrait

Elle s’appelaitKyoto Blackstone.Mais, tout le monde l’appelait Kyo.

C’était une trentenaire,qui sortait beaucoup, picolait un peu, ne se camait pas, était rarement chez elle, sauf pour changer de chaussures.

Le genre « Sex & the City », si vous voyez ce que je veux dire.

…

Mais, le plus beau, c’est qu’elle était collectionneuse compulsive. Collectionneuse de godasses. Une Fashion Victim des arpions, quoi.

S’entend, par là, de belles godasses. Plutôt de la godasse de créateurs, des chefs- d’œuvrede la Haute-Couture. Des bien chères qui vous pompent la moitié de votre salaire du mois et, ce que ça vous bouffe dans le portefeuille, ça le réduit dans les assiettes.

Mais, Kyos’en fichait parce qu’elle avait toujours aimé les chaussures.

…

Les inspecteurs Giocomo Ginali et Anigal Desperate étaient sur les lieux du crime, bien avant que l’ambulance n’arrive.

Gio : « Bon, encore un crime de dingue. Le basic du parfait déplafonné de la coiffe. Les yeux crevés, on s’assoit en feuilletant un magazine et on attend qu’il calanche. Classique ! »

Desperate : «Oui, enfin, classique, classique, c’est un peu comme la musique, ça dépend du compositeur! Et puis, c’est curieux quand même, un mec qui a des chaussures dorées chez lui. Ca ne vous interpelle pas, quelque part, Chef ? »

… Kyo, quant à elle, était bien « posey » tranquille, dans sa baignoire, à siroter une Margarita, en lisant un magazine débile. Débile,parce qu’il n’y avait rien sur les chaussures.

Elle entendit sonner à sa porte. Quand on est bien comme ça, on n’a pas envie d’être dérangée.

Elle se tata et décidad’aller ouvrir,au cas où c’était les flics. Et tomba sur son ex.

Kyo : «Qu’est-ce que tu fais ici ? »

Rowan : « Bonsoir, chérie. Je t’ai acheté une paire de salomés.»

Kyo en regardant la boîte que son ex-boulet avait ouverte, comme s’il s’était agi d’une bague en diamants de chez Prachtier.

Kyo : «J’en veux pas de tes écrase-bouse, elles sont moches, le talon est tout petit et j’aime pas la couleur. Allez, dégage, avant que j’appelle Madame Miam.»

Rowan : « Dis donc, tu étais plus aimable quand je te baladais dans ma bagnole et que je te filaisde l’argent. »

Kyo : «Je m’entretiens moi-même, si c’est ce que tusous-entends. Et tes pompes, ta bagnole et ce qui te sert à pisser, dans ton kangourou, j’en veux pas.Oublie-moi et passe à autre chose. »

Furieux, Rowan la bouscula et fit claquer la porte qui brisa le miroir, sur le mur de l’entrée.Sept ans de malheur,c’est jamais bon signe!

Il se dirigea vers le placard à chaussures de Kyo etl’ouvrit en grand.

Sortit son stylo-plume chryséléphantin, et commença à poignarder littéralement toutes les chaussures qui se présentaient à lui.

Il arracha les belles plumesd’autruche de Mulroses et les lanières de Shoe 3.

Il cassa plusieurs talons aiguilles.

Puis, il s’arrêta devant la Chef des Shoes.

Kyo, qui avait lu dans ses pensées, le retint par le bras.

Kyo : «Non, je t’en prie. Pas celles-là. Je ferai ce que tu voudras. »

Et, Rowan fit ce qu’il voulut. Il l’obligea à porter ses cuissardes vernies blanches et lui sangla les poignets et les chevilles aux montants du lit, avec les rubans de ses chaussons de danse.

En laissant le placard à chaussures grand ouvert.

Grave erreur.

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-Monyet, l’île aux trois singes (Thriller, Horreur)

- Rafaelo (Conte initiatique et philosophique)

- Dia de muertas, Dios de muertes (Thriller, SF)

Auteur : Myriam H. (Nom de plume) La plume éphémère–Editions en ligne Crédit photo / maquette : Myriam H. Pages : 40 Langue : Français ISBN 978-2-9571701-4-2 EAN 9782957170142 Date : Février 2020 Email : [e-mail]