L escroc des morts
41 pages
Français

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Description

Claude PRINCE, le célèbre détective radiesthésiste, convie à un repas, dans un restaurant éloigné, ses amis l’inspecteur principal Pessart, l’inspecteur Bob Rex de la Brigade Mondaine et le détective Sébastien Renard.


Cette réunion n’a d’autre but que de demander leur aide pour sauver la vie d’un homme.


Ayant, à la suite d’un accident d’automobile, perdu passagèrement ses dons, Claude PRINCE compte sur eux pour l’assister dans cette tâche.


Il profite alors du dîner pour leur expliquer l’affaire qui trouvera sa fin, heureuse ou malheureuse, dans la nuit à venir...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9791070039540
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

1
- 22 -

L’ESCROC DES MORTS

De
Marcel PRIOLLET
* 1 *
UNE RÉUNION D'AMIS
 
Le train faisant le service régulier toutes les heures de la porte Maillot à Saint-Germain-en-Laye déposa ce soir-là, vers huit heures trente, quatre voyageurs à la station du quai Rennequin, à Bougival.
C'étaient quatre hommes d'aspect dissemblable et présentant chacun une caractéristique personnelle.
L'un, petit, replet, bedonnant, le visage barré d'une énorme moustache, les effets assez mal coupés donnaient l'impression d'avoir été achetés en confection. Un de ses compagnons, grand, mince, élancé, vêtu avec une extrême élégance, lui donnait sa réplique contraire ; un autre s'avérait petit, maigre, déluré, les yeux noirs pétillants de malice et d'intelligence ; le quatrième enfin, grand, large d'épaules, présentait une démarche pesante, une figure sanguine, des mains épaisses et larges en forme de battoirs ; celles-ci n'étaient pas gantées, bien que la saison fût rude et l'hiver déjà avancé.
On était aux premiers jours de décembre. Le temps était affreux ! Depuis une semaine, ce n'était que pluie et bourrasque sur la région parisienne ; la banlieue noyée d'un froid brouillard imprégnait l'atmosphère d'un voile humide. De profondes flaques d'eau reluisaient vaguement sur le chemin défoncé. À cet endroit, la campagne s'avérait sinistre. D'un côté la Seine glauque dans sa double ceinture d'herbes et de roseaux. L'opposé de la route, montrant vaguement des grilles closes et des façades muettes de villas inhabitées. L'obscurité complète.
Ils étaient quatre de la police : Guillaume Lambert et Box Rex de la brigade mondaine, l'inspecteur principal Pessart de la police judiciaire, auxquels s'était joint un détective privé, un de leurs amis, Sébastien Renard.
Tous quatre avaient reçu, le matin même, une convocation assez énigmatique du fameux détective radiesthésiste Claude Prince. Celle-ci ne variait pas d'une phrase pour chacun d'eux :
 
« Mon cher ami,
« Je serais heureux de vous offrir ce soir à dîner à l'auberge de la « Pomme de Pin » à Bougival. Descendre à la station du train, quai Rennequin.
« Je compte sur vous.
« Amicalement vôtre.
« CLAUDE PRINCE »
 
D'abord stupéfait de cette invitation inattendue, chacun d'eux était perplexe sur la suite à lui donner… Quel drôle de rendez-vous et surtout quel endroit impossible en cette saison pour aller goûter un dîner fin ! Mais quoi, ils devaient tous plus ou moins au radiesthésiste de la gratitude pour des enquêtes difficiles débrouillées à leur avantage, l'homme au pendule était souvent d'une aide précieuse, et comme il obligeait en dilettante, laissant le profit de ses découvertes à ces messieurs de la Sûreté, il était bien difficile de rien refuser à ce diable d'homme !
Les quatre ayant fait presque à la même seconde une semblable réflexion, ils s'étaient retrouvés nez à nez à la porte Maillot au départ du train de Saint-Germain. On s'était expliqué, chacun tirant de sa poche le mot laconique reçu le matin :
— C'est une conspiration ! rigola Pessart. Admettez qu'un seul de nous se soit dérobé, il aurait pu courir pour avoir recours un jour ou l'autre aux services du pendule !
— Heureusement que nous sommes au complet !
...

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