La chance du diable Tome 2
186 pages
Français

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La chance du diable Tome 2 , livre ebook

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Description

Suite et fin d’une incroyable saga !
Manos a le sentiment d’avoir gagné son pari en ramenant le trésor d’Érunane sur le continent : la fille de son oncle Maëllus. Après les nombreuses épreuves qu’il a traversées, il est persuadé que le pire est derrière lui. Mais hélas, l’aventure est loin d’être terminée. Sando, le demi-frère d’Izi, va bouleverser l’ordre des choses. Une fois arrivé sur le continent, ce dictateur en puissance que l’on croyait inoffensif va pousser les promoteurs du projet Colonia au bord du précipice, pour finalement leur réserver une surprise qui bousculera tous les plans établis pour assurer la colonisation de la terre. Ce qui devait être un voyage organisé dans les moindres détails se terminera dans l’anarchie la plus totale. À croire que tous deviendront les jouets du destin. Mais, pour certaines destinations, le chaos est l’unique route.

Informations

Publié par
Date de parution 02 septembre 2017
Nombre de lectures 15
EAN13 9782924594803
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières


TROISIÈME PARTIE

DE RETOUR SUR IBRIS 6
Pendant ce temps, sur Érunane… 38


QUATRIÈME PARTIE

DANS L’ESPACE ET SUR TERRE 123
LEXIQUE 202
Les Éditions La Plume D’or
3485-308, avenue Papineau
Montréal (Québec) H2K 4J8
http://editionslpd.com
La chance du diable
Tome 2

Marc Godard
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Godard, Marc, 1959-

La chance du diable

ISBN 978-2-924594-78-0 (couverture souple: vol. 2)

I. Titre.

PS8563.O75C42 2017 C843'.54 C2017-940065-7
PS9563.O75C42 2017


Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) ainsi que celle de la SODEC pour nos activités d’édition.




Conception graphique de la couverture: Elen Kolev et M.L. Lego


© Marc Godard 2016

Dépôt légal – 2017
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada

ISBN:978-2-92459-478-0
ISBN ePub:978-2-92459-480-3
ISBN PDF:978-2-92459-479-7

Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait de ce livre, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

Imprimé et relié au Canada
1 ere impression, mai 2017
TROISIÈME PARTIE:

DE RETOUR SUR IBRIS
1.
Orduc était la capitale de la recherche médicale et pharmaceutique. La ville se trouvait à trois cents kilomètres au sud de Taroune. Accrochée à flanc de montagnes, elle bordait une grande vallée riche en terres agricoles. Dans le complexe d’Obisa, nommé ainsi en ­hommage à l’un des pères de la médecine moderne, il y avait une salle de conférence de vingt mètres de diamètre, dont les murs tout en verre offraient une vue imprenable sur la vallée et les montagnes environnantes.
Le directeur de ce complexe n’était autre que Polus Ode Fine, celui qui s’était associé à Maëllus pour négocier le projet de colonisation de la Terre. Vingt-six personnes, seulement des hommes, étaient assises à une grande table ronde pour partager un repas.
À l’origine, ils étaient vingt-sept et avaient tous en commun un séjour sur Terre. Cette équipe de scientifiques avait été chargée de mener une étude sur une tribu humanoïde vivant sur un haut plateau éloigné de leur centre de recherche habituel. Les quatre femmes qui composaient ce groupe étaient toutes tombées gravement malades. L’une d’elles succomba avant le départ du vaisseau tandis que les trois autres périrent pendant le voyage de retour. Sur vingt-sept, il en resta donc vingt-trois, que des hommes. Des hommes qui partageaient un secret inavouable.
Par la force des choses, six autres hommes furent introduits à ce secret . Le fils de Polus était l’un des vingt-trois. Maëllus avait eu une vision et avait confronté son vieil ami qui lui avait tout révélé. Ils étaient maintenant vingt-neuf à connaître la vérité et dans ce monde où le mensonge était honni, ils portaient cette connaissance comme un fardeau.
Au début, c’était tout simplement l’incapacité de trouver une façon d’expliquer la chose qui les avait empêchés de se confier. Sélagos, le fils de Polus, avait convenu, avec ses compagnons, qu’il confierait l’affaire à son père avant d’en informer quiconque, histoire de prendre son conseil. Les faits, qui avaient subjugué toute l’équipe, s’étaient révélés lors de leur deuxième visite à cette tribu, il y avait douze ans de cela. Trois ans avant cette visite, lors de leur première rencontre avec ce peuple, certains d’entre eux étaient revenus troublés, mais personne n’avait échangé à propos de ce malaise.
Ces hommes étaient des scientifiques et comme ce qui leur était arrivé défiait toute explication ­rationnelle, ils avaient gardé leur expérience pour eux. Lorsque Maëllus fut mis dans la confidence, il demanda au vingt-trois de n’en parler à personne. Plus encore, il inventa un mensonge pour cacher la vérité et permettre de renouveler l’expérience à grande échelle, ce qui fut très perturbant pour ces hommes qui avaient le sentiment d’être victimes d’une chose aussi invisible que maligne. Maëllus avait dû se montrer très convaincant pour obtenir la collaboration des membres de l’expédition, sans compter celle de Polus et de deux autres membres de son étude au fait de la situation. Le vingt-huitième homme était Ulcé et le vingt-neuvième, Posi, qui était mort sur Érunane.
– C’est un grand jour, messieurs. Mon neveu a réussi. Nous aurons des colons d’Érunane pour Colonia.
– Doit-on se réjouir de la mort de Posi? demanda l’un de ses interlocuteurs.
– Nous devons nous réjouir de la réussite de sa mission, répondit Maëllus sur un ton moins triomphant. Je n’ai pas encore rencontré mon neveu, mais je suis sûr que Posi n’est pas étranger à ce succès, poursuivit-il en s’adressant de façon plus spécifique à celui qui avait posé la question empreinte de reproches. C’était mon ami. Si sa perte est triste, cela l’est avant tout pour moi. Mais Posi n’était pas homme à pleurer sur lui-même et je suis comme lui. Pleurer sur les morts, c’est pleurer sur soi. Cela ne leur apporte aucun réconfort. Posi est là où il voulait être, avec la grâce de Dieu pour compagne. Doutez-en si ça vous sied, c’est votre droit, mais avant de porter des accusations, demandez-vous si vous possédez la vérité.

Le silence se fit autour de la table, le principal intéressé étant visiblement à court d’arguments.
– Comme Dieu ne semble pas présent à cette table, j’imagine que nous devrons tous vivre avec nos doutes, enchaîna Maëllus. Dans trois mois, nous aurons deux mille volontaires et nous pourrons commencer la sélection. Colonia devrait être prêt d’ici un an et mettra un peu plus d’une autre année pour atteindre la Terre. Après cela, nous aurons accompli notre mission.
– Quand le vaisseau Transporteur reviendra sur Ibris, la vérité risque d’éclater au grand jour, signifia un des convives.
– Cela n’aura plus d’importance, car il faudra encore deux ans avant qu’un vaisseau ne soit prêt à retourner sur place. Le processus sera déjà enclenché.
– Peut-être, mais nous serons mis au ban de la société.
– Je me demande encore si nous servons Dieu ou le diable avec cette affaire, lança un autre.
– On parle d’un miracle de la création. Le diable n’a pas le pouvoir de créer. Vous avez tous été touchés. Certains plus que d’autres, mais chacun d’entre vous m’a avoué que la chose lui avait traversé l’esprit. On ne parle plus d’événements isolés, mais d’un phénomène important. Cessez d’avoir peur et vous comprendrez qu’il n’y a que Dieu derrière tout ça. De plus, si la vérité éclate, il n’y a personne qui sera pointé du doigt. Ceux, dont moi-même, Polus et son fils Sélagos, qui sont prêts à porter le blâme, endosseront la honte de ce mensonge.
– J’aurais encore plus honte de me cacher derrière vous, ajouta celui qui s’était inquiété de cette éventualité.

Sur ces mots, un murmure d’approbation fit le tour de la table.
– Nous agissons selon notre conviction. Il est inutile de présumer de l’opinion du peuple à ce sujet. Nous en avons assez discuté pour savoir que a compréhension de ce phénomène serait difficile pour ceux qui n’en ont pas fait l’expérience.
– N’empêche que nous aurions peut-être dû tout raconter, dit un associé de Polus.
– Cela n’aurait servi qu’à soulager votre conscience et à compliquer les choses. Il en allait de l’intérêt de cette découverte de garder le silence.
– Tu vas mettre ton neveu dans la confidence?
– Non.
– N’est-ce pas malhonnête?
– Il y a des choses qui ne peuvent s’expliquer. Il faut les vivre.
– Il peut encore refuser d’aller là-bas.
– Je vous l’ai dit… tout comme je savais avant même que vous ne soyez revenus de vot

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