La Dame du Salagou
185 pages
Français

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La Dame du Salagou , livre ebook

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Description

Une silhouette inerte flotte entre deux eaux dans son linceul blanc. Terrifiante, les yeux ouverts la Dame du lac du Salagou est annonciatrice de grands malheurs. Mythe ou réalité ?Juste après sa dernière apparition, la gendarmerie découvre l’horreur au fond du lac. Le capitaine Bonnefoy et le lieutenant Marcillac ne le savent pas encore mais ils viennent de mettre à jour les prémices d’une affaire d’envergure internationale. L’enquête sera difficile mais ô combien palpitante.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 février 2020
Nombre de lectures 82
EAN13 9791093167817
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0495€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Dame du Salagou
 
 
 
 
Tous droits réservés
©Estelas Éditions
BP 20, 11800 Trèbes France
 
estelas.editions@gmail.com
www.estelaseditions.com
www.JaimeLaLecture.fr
ISBN : 9791093167817
 
« Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. »
 
 
 
 
J.-C. Cognet
 
 
 
 
 
 
 
La Dame du Salagou
 
 
 
 
 
Polar du terroir
 

 
 
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74

 
 
 
 
 
Chapitre 1
 
 
Antoine, bien que peu en harmonie avec Dame Nature, aime néanmoins ces douces nuits de fin d’été. Il a plaisir à flâner et repousse ce moment où il va s’enfermer entre quatre murs. Rentrer tout en musardant, loin d’être poète, il apprécie ces instants privilégiés. Il les savoure. Instants nocturnes où les senteurs des garrigues dégagent de généreux effluves de romarin et de thym.
Cette soirée entre potes, où il a peut-être un peu abusé de la vie, lui laisse un souvenir capiteux dans l’arrière-gorge. Il marque une pause pipi et arrose copieusement le pied d’un bosquet avant de rentrer. Il ne se doute pas que dans les instants qui vont suivre il va être confronté à l’ultime épreuve de son existence : sa mort ! Son destin est scellé à tout jamais.
Sur le seuil de sa porte, malgré les relents de l’alcool, d’instinct Antoine décèle une anomalie. Un pressentiment l’alerte. Il ressent des picotements dans tout le corps, aperçoit ou plutôt avec cette nuit presque noire, devine sa porte légèrement entrouverte.
Son cerveau légèrement embrumé par cette partie un peu trop alcoolisée s’est mis cependant en mode qui-vive. Un petit clignotant vient de s’allumer au plus profond de son ciboulot. Ses méninges fonctionnent non pas à plein régime mais essayent d’écarter au mieux ces brumes envahissantes provoquées par de nombreuses tournées de gin.
Il tente de se souvenir si lors de son départ, quelques heures auparavant, il a effectivement fermé à clé sa serrure. Nul doute, il visualise encore son geste. Il est maintenant certain d’en avoir bouclé le battant. Par réflexe, il tâte sa poche : ses clés sont présentes, ce qui confirme son doute et n’est pas pour le rassurer.
Cette incertitude, fait que l’inquiétude s’empare de lui et le ramène rapidement sur Terre. Un cambrioleur a-t-il profité de son absence pour visiter son domicile ? Cette situation anormale commence à lui poser problème.
Du bout du pied, avec précaution, il pousse très lentement le panneau de bois. Antoine cherche à comprendre et attend une réaction, qu’une évidence lui permette de saisir ce qui se trame. Mais rien ! Le calme semble régner.
Il conçoit que tout semble normal, mais s’inquiète. La peur s’installe, sa gorge se serre, il s’efforce de se reprendre, de se donner de l’assurance, seulement il ne se sent plus en sécurité. Il poursuit son avance furtive, toujours sur ses gardes et franchit le seuil de sa maison.
Toujours ce pesant silence qui augmente pro gressivement son taux d’adrénaline. S’enhardissant, il fait un autre pas en avant. C’est à cet instant précis qu’il ressent une vive brûlure dans son cou, douleur causée par la pénétration d’une aiguille. Il veut se dégager, c’est déjà trop tard ! Il sent presque aussitôt ses jambes devenir molles. L’impression qu’il ne touche plus le sol. Il s’affaisse totalement engourdi, conscient, impuissant, incapable de la moindre réaction.
Son agresseur lui ligote les mains, puis les pieds. Ce type semble calme et prend maintenant son temps. Tranquillement il découpe avec une lame acérée les vêtements de sa victime, désormais nue, et à sa merci.
Antoine Loubet, malgré ses facultés altérées, réalise que cette piqûre incapacitante ne peut guère lui permettre d’entrevoir un semblant d’espoir. Il n’est plus qu’un pantin.
Un fin câble d’acier vient lui enserrer le cou. Lui qui gérait les situations chaudes et à risque, lui qui d’habitude savait se faire respecter, vient de perdre tout optimisme.
Il tente mollement de se dégager, sans parvenir à faire bouger ses membres. Le produit qui lui a été injecté le rend totalement inoffensif et son assaillant possède la force suffisante pour l’en empêcher. Chaque mouvement fait pénétrer plus profondément dans ses chairs le lacet mortel.
Ses capacités physiques et mentales sont de plus en plus annihilées. Il essaye malgré tout de réaliser, d’analyser cette soudaine situation. Qui s’acharne à vouloir le tuer et pourquoi ? Il y a quelque temps qu’il se méfiait. Comme une prémonition. Il avait pris certaines précautions, mais ne s’attendait pas à ce que le contexte lui échappe.
Une lueur d’espoir l’anime lorsque le cordon se relâche un très court instant. Son assassin se reprend pour mieux ajuster la finalité de ce qu’il a entrepris. Le collet se resserre de nouveau avec une force décuplée, Antoine comprend sans admettre qu’il ne peut échapper à celui qui veut l’éliminer. Il est trop jeune pour mourir, son visage effaré cherche une solution, son cerveau tente l’impossible. Sa vie défile, ses yeux se voilent, sa volonté de lutter s’amenuise et devient inexistante, une seule question lui vient en tête, pourquoi moi ?
Il est déjà trop tard, son esprit se meut dans un brouillard qui s’alourdit au fil des secondes. Il se laisse glisser vers une fatalité inéluctable.
Un voile obscurcit progressivement cette pièce déjà dans la pénombre, une forme, puis le néant.
 
 
 
 
 
Chapitre 2
 
 
Michel Rivassou et Jacques Monteil étaient, par le passé, deux adolescents inséparables unis comme les doigts de la main, toujours à inventer ou redécouvrir des aventures rocambolesques. Errances qui très souvent se terminaient sur les rives du lac du Salagou dont ils en connaissaient chaque rive, chaque recoin.
Il y a maintenant quelques années qu’ils ne s’étaient pas revus. Michel, malgré maintes recherches, regrettait n’avoir jamais trouvé trace de son camarade de jeunesse. Parfois il aurait aimé savoir ce qu’était devenu son pote avec qui il avait partagé mille aventures. Leurs situations respectives les ont séparés.
Michel, trente-sept ans, du genre à se laisser aller, a pour principe qu’il fera jour demain. N’aime que peu les remises en cause et est très attaché à sa région. Partir, pour quoi faire, et aller où ? C’est un célibataire qui préfère de loin les soirées festives locales aux tristes moments passés dans son trois-pièces en sortie de la ville. Il n’est pas du style à passer trois plombes devant une télé allumée, qui n’est là que pour combler le vide de sa vie, depuis que sa compagne Nadia a disparu. Il tente de noyer sa solitude auprès de copains et termine trop souvent ses fins de nuit seul, et pas toujours très frais. Peinant à se donner une ligne de conduite crédible, il a

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