Le crime de Wood house
49 pages
Français

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Description

Un soir, au sortir de son bureau, Bill DISLEY, le célèbre reporter, plongé dans ses pensées autour d’une sombre affaire de vol de bijoux, déambule sans se soucier de son chemin.


Quand il reprend ses esprits, il est perdu au milieu d’un quartier sinistre.


Soudain, le cri d’une femme retentit, une ombre apparaît dans le brouillard, lui demandant de l’aider. Celle-ci semble poursuivie par des hommes armés.


Profitant de la nuit et de la brume, Bill DISLEY et sa protégée parviennent à échapper aux poursuivants.


Le lendemain matin, le journaliste apprend qu’un crime a été commis à Wood’House, une maison se situant à deux pas d’où il a croisé la frêle demoiselle...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 2
EAN13 9782373475500
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AVANT-PROPOS
Pour ceux de nos lecteurs qui ne se seraient pas familiarisés avecBILL DISLEYson existence et trépidante de journaliste détective, nous rappelons que notre sympathique héros est le plus brillant reporter au « Star Express », grand quotidien londonien dontBOB, dit « le Gros Bob », est rédacteur en chef. L'habituel comparse de Bill estJEFF, ancien pickpocket notoire, géant à la compréhension lente, mais à la « droite » impeccable, dévoué corps et âme au journaliste qui le tira autrefois d'un mauvais pas. L'inspecteurMARTINest, dans la plupart des enquêtes, mêlé aux agissements de Bill. C'est un petit homme ponctuel, bourgeois et sévère, qui professe une grande amitié et une sorte d'admiration pour Bill, bien qu 'il soit souvent heurté par la désinvolture avec laquel le notre reporter traite Scotland Yard, ses œuvres et ses pompes.
J.-A. FLANIGHAM.
I
L'AFFAIRE VAN GARLEY
D'un souffle rageur, Bill Disley expira profondément une bouffée d'air.
Il songeait au beau sujet de reportage que la nuit lui apporterait peut-être, à la magnifique affaire qui lui permettrait de remonter ses actions curieusement en baisse dans l'esprit de son rédacteur en chef, le redoutable Bob Billson. Bob avec lequel il avait été aux prises quelques heures plus tôt et qui lui avait reproché le néant de ses reportages. — Je ne peux pourtant pas assassiner une vieille rentière pour vous apporter un beau sujet d'article, chef, avait murmuré le jeune homme.
— Vous n'êtes pas ici pour faire de l'esprit, mais bien de la copie. De la bonne copie, avait hurlé Billson.
— Je ne peux tout de même pas...
— Je me f... de ce que vous ne pouvez. Vous devez, voilà ce que je pense.
Bill s'était incliné et avait pris la porte.
Depuis, fou de rage, mécontent, il avait avancé dans le Londres brumeux et nocturne pour apaiser son crâne surchauffé, sa mauvaise humeur insensée.
Depuis l'affaire des diamants Van Garley, dont l'excitation avait fait rouler les rotatives pendant plus de cinq semaines, la pègre se tenait t ranquille à Londres. La pègre dont une grosse partie était, selon Scotland Yard, sous les ordres d'un mystérieux Sweet(1). Un Sweet dont personne ne savait rien, un Sweet qui paraissa it être le chef d'une mystérieuse association comptant d'innombrables affiliés, mais qui, de cellule en cellule, recevaient les ordres mystérieux, sans qu'on sût précisément qui était la main qui dirigeait.
Dans le monde des hors-la-loi, le nom de Sweet étai t prononcé avec une religieuse terreur. Certains indicateurs habilement cuisinés avaient avoué ne rien savoir sur Sweet. Ils avaient ajouté d'ailleurs que, dans le cas contraire, ils se seraient prudemment tenus sur la défensive, car Sweet n'aimait pas les « mouchards » . Il ne faisait pas bon parler trop fort, de mystérieux espions étaient à sa solde, et la vie d' un homme comptait peu pour le grand patron.
Il se demanda qui pouvait bien être ce mystérieux Sweet, où il pouvait bien se trouver, et il songea à nouveau à l'affaire Van Garley.
Six mois auparavant, la plus belle collection de bijoux du monde devait être présentée dans une exposition à Londres. La galerie du joaillier hollandais qui possédait cette merveille avait délégué dans la capitale anglaise un de ses directeurs.
Train spécial, détectives : la collection était évaluée à 5 millions de livres. Elle était d'autre part unique au monde, composée de pièces rarissimes. Le coup avait été réussi de main de maître et avec une extraordinaire maestria :
Le soir de l'arrivée du voyageur venant d'Amsterdam, qui était descendu dans le meilleur hôtel de la ville, un des plus grands joailliers de Londres, qui avait déjà rencontré Van Garley à plusieurs reprises, avait demandé au portier du hall si Van Garley pouvait le recevoir. Quelques instants après, on le faisait monter. Dix minutes ensuite, Van Garley descendait aux coffres de l'hôtel chercher la collection qui s'y trouvait gardée, remontait à son appartement.
Une demi-heure après, M. Gendwell (le joaillier londonien) quittait l'hôtel, et l'hôtel retentissait de cris épouvantables une heure seulement après le départ de celui-ci : Van Garley avait été drogué et la collection était disparue. On s'était aperçu, – Bill redressa sa haute taille dans le soir londonien, – Bill avait découvert que les garçons d'étage avaient été mystérieusement remplacés ce soir-là.
Le lendemain, dans tout Londres, correspondant au cri des vendeurs de journaux hurlant le titre sensationnel :« La collection Van Garley a disparu », un autre cri, murmuré par certaines bouches, et des moins pures, avait répondu, en sourdine :« C'est encore un coup du grand Sweet ! »
Bien que le bijoutier londonien Gendwell soit connu dans la haute société comme un homme parfaitement honorable, il avait été incarcéré, n'ayant pu fournir aucun alibi sur son emploi du temps ce soir-là. Il avait été reconnu dans le hall du« Grand Hôtel »par plusieurs personnes qui affirmaient avoir bien reconnu le plus célèbre bijoutier de la ville.
Il avait hurlé son innocence, sangloté son incompré hension totale de toute cette épouvantable machination. La presse ne comprenait pas très bien, mais seul de tous les reporters londoniens, Bill avait également crié l'innocence de Gendwell.
Au cours du procès, Van Garley avait parfaitement affirmé avoir été mis en présence de ce dernier, disant que, l'ayant rencontré à plusieurs reprises, il était impossible qu'il soit abusé même par une extraordinaire ressemblance.
La secrétaire de Gendwell qui s'était violemment rangée aux côtés de son patron avait été incarcérée également pour outrage à la dignité d'un magistrat suprême, mais, semblant confirmer les pronostics en couronnant cette mystérieuse affaire d'une apothéose sinistre, quelques jours après la première instruction, Gendw ell succombait dans sa cellule à une absorption massive d'arsenic.
Or, trois jours après la mort de Gendwell, un des plus fameux receleurs de la ville, qui avait affirmé avoir reconnu dans un lot qu'un inconnu était venu lui présenter une pièce de la collection Van Garley, était trouvé mort dans son lit, empoisonné. Arsenic.
Il avait reconnu cette pièce, car Scotland Yard ava it fait parvenir une description complète et détaillée de chaque bijou à chaque trafiquant. Le malheureux receleur avait prié son étrange visiteur de repasser dans la soirée, afin qu'il réfléchisse à la proposition de vente qui lui paraissait exorbitante, et téléphonait à Scotland Yard dix minutes après le départ de son client.
Il était trouvé mort une heure après.
Bill soupira :
— C'était le bon temps, cette affaire...
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