Le destin des cœurs perdus - Tome 2 : La rebelle de Castel Dark
225 pages
Français

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Le destin des cœurs perdus - Tome 2 : La rebelle de Castel Dark , livre ebook

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Description


Aelis de Percival fuit son pays natal afin de rejoindre sa sœur Jane.

À bord du Goéland, elle fait la connaissance du capitaine Sadler. Néanmoins, la jeune femme poursuit un seul but : attirer Arthur de Templeton en France.



Entre l’amour et la vengeance, Aelis trouvera-t-elle le courage d’affronter ses démons ?



Découvrez le deuxième tome d'une saga médiévale incontournable !

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 5
EAN13 9782493219459
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La rebelle de Castel Dark
 
Tome 2
Le destin des cœurs perdus
 
 
JC Staignier
La rebelle de Castel Dark
 
Tome 2
Le destin des cœurs perdus

 
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
©2022, JC Staignier
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 02/2022
ISBN numérique : 978-2-493219-45-9
ISBN papier : 978-2-493219-46-6
JC Staignier
Née en 1968 à Charleroi, Jc Staignier se passionne très tôt pour la littérature et consacre tout son temps libre à dévorer les livres de la bibliothèque de sa grand-mère.
 
À la suite d’un concours de nouvelles à l’école, son professeur de français lui conseille de se lancer dans l’écriture.
 
En décembre 2018, elle réalise enfin son rêve d’adolescence en publiant son premier roman, Les Damoiselles de Castel Dark , premier tome d’une saga médiévale et familiale intitulée Le Destin des cœurs perdus . Dès sa sortie, il s’est hissé à plusieurs reprises en première place des classements historiques.
De Miroir et d’amour et De Miroir et d’espoir , deux quatre mains se déroulant à la fois à notre époque et à celle de Louis XIV, prouvent son amour pour l’historique.
 
 
 
Réalise tes rêves, mais ne deviens jamais le cauchemar des autres pour y parvenir.
 
Jc Staignier
 
  
 
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49

 
Chapitre 1
 
 
 
Eastbourne, janvier 1396
 
Le capitaine de la garde en tête du convoi, les cavaliers galopaient à bride abattue en direction de Castel Dark. Les sabots de leurs montures laissaient des traînées noirâtres dans la neige tandis que le souffle des chevaux exténués diffusait une brume épaisse dans l’air glacial. Au loin, ils aperçurent le pont-levis qui se dressait comme un mur hautain et infranchissable. Ethan avait prévu cet inconvénient, le chariot transportant les échelles venait de s’arrêter à leur hauteur. Du haut d’une des tours, une forme blanche tournoyant dans l’air attira son attention. De son emplacement, il entendit le murmure d’une voix féminine : Désormais, Castel Dark enveloppe de son linceul leurs cœurs perdus. Seule Aelis de Percival les aidera à retrouver la sérénité. Ethan Benett, vous devez me le jurer, vous ne tenterez pas de découvrir la vérité ! Du bout des doigts, Ethan massa ses tempes douloureuses. Auparavant, il n’avait jamais vu ni entendu Eryne, pourtant, il avait l’impression de reconnaître sa voix, un souvenir qu’il ne parvenait pas à déterrer du passé. Un gémissement plus qu’une réponse s’échappa de ses lèvres :
 
— Je vous le promets.
 
Admire l’œuvre du diable !  gronda la femme avant de disparaître de son esprit et de sa vue. Aussitôt, le pont-levis amorça sa lente descente dans un sinistre grincement de chaînes. Sans savoir qui avait pu actionner le mécanisme d’ouverture, Ethan ordonna aux archers de se tenir prêts à décocher. Dans la cour, une épouvantable odeur de brûlé se répandait dans l’air. Avec un mélange de fascination et de dégoût, les cavaliers contemplèrent les cadavres sur le sol. La fumée émanait des corps en combustion, assombrissait l’atmosphère de ses volutes lugubres. L’un des morts tendait une main rigide et noircie vers le ciel.
 
— Sainte Mère de Dieu ! s’exclama un garde. Cet homme a été brûlé vif !
 
Ethan déploya ses soldats afin de s’assurer de la fuite de l’ennemi. Bouleversés, deux d’entre eux revinrent aussitôt pour lui annoncer que les dépouilles de sir Talbot et de son fils aîné, des veilleurs et des palefreniers, gisaient derrière la chapelle. Ethan comprit que les cadavres carbonisés et entassés dans la cour étaient ceux des pilleurs. Sans aucun doute, leur chef avait choisi de ne laisser aucune trace de leur passage.
À l’intérieur du château, il découvrit le hideux spectacle de la désolation et de la mort. La vision des doigts entrelacés d’Emmet et d’Ilyana lui souleva l’estomac. Ses soldats, des guerriers pourtant endurcis, détournèrent les yeux pour dissimuler leurs larmes. Ils s’inclinèrent auprès de leurs maîtres dans un silence respectueux. Ils ne pouvaient imaginer que la veille encore, la vie et les rires égayaient ces lieux. À contrecœur, Ethan interrompit leur recueillement. Il leur ordonna de se disperser dans la demeure pour vérifier s’il restait des survivants. Il venait de s’agenouiller près de ses amis lorsqu’un vent violent s’engouffra dans la pièce. La porte d’entrée se referma avec fracas. Une forme blanche tournoya autour d’Ethan. Si ce dernier ne pouvait apercevoir les traits du spectre, il pouvait ressentir sa souffrance. Celle qu’il distingua comme étant Eryne pointa du doigt ses descendants allongés sur le sol.
 
— Ceux qui ont commis ces meurtres doivent mourir !
 
Elle disparut à nouveau ne laissant qu’une fine brume dans la pièce. Ethan la supplia de lui livrer le nom des assassins, mais elle ne donna aucune réponse à sa question. Les gardes revinrent petit à petit ; ils avaient rassemblé les cadavres de tous les domestiques : cinquante-huit hommes, femmes et enfants confondus. Le capitaine tenait par les épaules un garçon grassouillet et tremblotant, le seul survivant de ce massacre. Les joues rouges, les yeux brillant de larmes, il jetait des regards affolés autour de lui. Ethan reconnut le fils d’une des cuisinières.
 
— George, que peux-tu me dire sur les meurtriers ?
— J’étais au sous-sol de la cuisine… j’ai entendu du bruit, des voix et puis des hurlements… j’ai voulu remonter, mais la trappe s’est brutalement refermée. Le sang coulait à travers les interstices… tombait sur mon visage et mes vêtements… oh, mon Dieu !
— As-tu identifié le langage usité par des paysans ou des brigands ?
— Je ne sais pas…, je ne m’en souviens plus… les cris de ma mère… elle implorait leur pitié… je n’ai entendu qu’elle…
— Va ! soupira Ethan.
— Je ne sais pas où me réfugier, Messire.
 
Touché par l’infortune du garçon, le baron posa une main réconfortante sur son épaule.
 
— Je te prends à mon service.
— Que Dieu vous bénisse ! s’exclama George avec soulagement.
— Rends-toi utile. Va aider mes hommes dans la cour.
 
En jetant un coup d’œil sur les cadavres, le domestique reconnut le corps de sa mère. Un hurlement s’échappa de sa bouche tandis qu’il s’agenouillait auprès d’elle. Si Ethan pouvait comprendre sa détresse, il ne pouvait le laisser s’apitoyer sur son sort. Les guerres et les massacres obligeaient les enfants à grandir plus vite. De plus, celui-ci approchait certainement des douze ans. Ethan lui ordonna d’un ton plus sévère de rejoindre la cour. George baisa le front de sa mère, puis il se redressa pour se diriger vers la porte d’entrée.
 
— Sir…
— Que veux-tu encore ?
— Cette dame désire vous parler.
 
D’une démarche indécise, une villageoise s’avança vers les corps mutilés. Les affres du désespoir exhortaient-elles Ethan à s’émerveiller du moindre signe de beauté ? Le regard limpide et empli d’effroi de l’inconnue le bouleversa. Afin de masquer son trouble, il l’interrogea d’une voix brutale.
 
— Qui es-tu ?
— Je m’appelle Helene Roberts, Messire. Je suis la grand-mère de Colin. À la demande de lady Aelis, c’est moi qui ai envoyé les villageois vous informer de la tragédie. Vous ont-ils prévenu que les enfants étaient tous sains et saufs ?
 
La gorge nouée, Ethan acquiesça. Il n’osa avouer à la paysanne qu’il avait éprouvé du soulagement en apprenant que son petit-fils William avait échappé à ce massacre. Tout à coup, il se sentait coupable de ne pas avoir pensé aux autres enfants.
 
— Lady Aelis s’est rendue au port de Rye avec eux pour fuir vers la France, reprit Helene. Elle vous prie d’expédier des oiseaux à Paris afin d’avertir lady Jane de leur arrivée.
— Pour quelle raison a-t-elle fui l’Angleterre ? Pourquoi ne s’est-elle pas réfugiée au manoir ?
— Tout ce que je peux vous dire c’est qu’elle était terrorisée.
— T’a-t-elle raconté les circonstances de ce massacre ?
— Oui, Messire. Des brigands ont attaqué le château.
 
Ethan serra le bras d’Helene si fort qu’il lui arracha un cri de douleur. Personne ne lui ferait croire que des gens du peuple avaient perpétré ce carnage.
 
— Regarde autour de toi ! Que vois-tu ?
— Des morts… du sang…
— Regarde bien, insista Ethan. Que vois-tu ?
— Messire, je ne comprends pas ce que vous voulez dire.
 
Les yeux emplis de colère, Ethan lui désigna les cadavres sur le sol.
 
— Je ne sais pourquoi lady Aelis t’a dissimulé la vérité, mais elle l’a fait. As-tu déjà assisté à une révolte fomentée par le peuple ? Pour tuer, ils utilisent tous les outils avec lesquels ils travaillent : des haches, des pelle

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