Les diamants chinois du chevalier breton
107 pages
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Les diamants chinois du chevalier breton , livre ebook

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Description

"Un brise-glace canadien bloqué dans l'arctique ; trois copains sur une barge de pétrole ; des diamants cachés dans le navire ; une mafia chinoise qui les recherche.
Alors que Gwenn et Soazic déjeunent tranquillement au sommet de la CN Tower, la plus haute tour de Toronto, ils ne savent pas encore qu'en acceptant de remettre une enveloppe à un ami en Bretagne de la part du restaurateur, ils vont mettre le doigt dans un engrenage infernal qui va les mener au port de La Valette puis sur les pistes du pays bigouden à la recherche des diamants perdus du Major Erwan Sachet, chevalier de l'Ordre de Malte.
Une nouvelle aventure de notre incontournable couple breton qui déjoue intrigues et mystères en faisant fi du danger !
"

Informations

Publié par
Nombre de lectures 29
EAN13 9782374534473
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Présentation
Un brise-glace canadien bloqué dans l'arctique ; trois copains sur une barge de pétrole ; des diamants cachés dans le navire ; une mafia chinoise qui les recherche.
Alors que Gwenn et Soazic déjeunent tranquillement au sommet de la CN Tower, la plus haute tour de Toronto, ils ne savent pas encore qu'en acceptant de remettre une enveloppe à un ami en Bretagne de la part du restaurateur, ils vont mettre le doigt dans un engrenage infernal qui va les mener au port de La Valette puis sur les pistes du pays bigouden à la recherche des diamants perdus du Major Erwan Sachet, chevalier de l'Ordre de Malte.
Une nouvelle aventure de notre incontournable couple breton qui déjoue intrigues et mystères en faisant fi du danger !


***




Comme beaucoup de Bretons, Alex Nicol a longtemps été un « expatrié ». La Bretagne, de ce fait, était un lieu magique, un fantasme d’autant plus rêvé qu’elle était difficile à atteindre. Et lorsqu’à quarante-cinq ans il a enfin pu poser son ancre sur la terre de ses ancêtres, il a mesuré à quel point vivre sur cette terre était un grand bonheur.
Après une carrière de chef d’établissements scolaires aux quatre coins du globe, il a envisagé de créer un cabinet d’écrivain public. Puis très rapidement l’idée d’écrire des romans s’est imposée. Il crée le personnage de Gwenn Rosmadec, Breton expatrié qui revient sur ses terres et va les célébrer. Profondément épris de son pays, de sa culture et de ses traditions, Gwenn Rosmadec, la quarantaine, roux, d’allure sportive, est Bigouden de cœur, et Quimpérois de racines. Ancien journaliste, il aspire à la paix, et pose ses valises à Sainte-Marine, petit port cornouaillais niché entre la forêt et l’Atlantique, en bordure de l’Odet. Il y développe une activité d’écrivain public...
C'est ainsi que nait la série de romans policiers Enquêtes en Bretagne .
Alex Nicol a coutume de dire que le premier héros de ses romans c’est la Bretagne. La Bretagne et sa grande beauté, qui accompagne chacune des enquêtes de Gwenn Rosmadec et emporte le lecteur dans un parcours vivifiant, au son des cornemuses et du bruit du ressac.
Et le résultat final, c’est un chant d’amour de la Bretagne partagé par beaucoup de ses lecteurs.
Les diamants chinois du chevalier breton
Alex Nicol
38, rue du Polar
Aux membres de la promotion In Fine 99 Des chefs d’établissements de Bretagne
Chapitre 1
Cette espèce de billig 1 , c’est le skydome. C’est là que se déroulent les matchs de base-ball de l’équipe de Toronto. Les carrés jaunes comme des morceaux de beurre autour, ce sont les autobus destinés à emmener les enfants à l’école. Le petit aéroport en face permet aux milliardaires de décoller pratiquement du centre-ville ou de se dorer la pilule en été dans les îles privées ; là-bas, au fond, c’est la ville américaine de Buffalo, mais aujourd’hui, elle est noyée dans la brume…
Le couple de Français, installé confortablement dans les moelleux fauteuils du restaurant de la CN Tower, à 335 mètres d’altitude au-dessus de Toronto, profitait des commentaires du chef cuisinier qui ne tarissait pas d’éloges sur la capitale de l’Ontario. Gwenn Rosmadec acquiesçait en secouant les touffes de sa crinière rousse tandis que son épouse Soazic souriait au cuisinier improvisé guide.
Le bord du lac a été réservé aux autoroutes et à la voie de chemin de fer avec juste derrière, la gare, un bâtiment remarquable, mais caché dans la forêt de gratte-ciel.
Vous connaissez bien cette ville, fit la dame.
Cela fait deux ans que j’y réside et je trouve un grand bonheur à y vivre et travailler. Mais dites-moi, vous êtes Bretons, n’est-ce pas ?
Soazic passa la main dans sa longue chevelure noire qui lui tombait jusqu’aux reins.
C’est exact, mais comment avez-vous deviné ?
Oh, c’est assez simple : le fil de coton qui retient les lunettes de soleil de votre mari est frappé de la queue d’hermine et vous-même portez un splendide triskell autour du cou.
Bien deviné, Monsieur… Monsieur ?
Floc’h, Pierrick Floc’h. Je suis de Loctudy dans le Finistère.
Ce fut au tour de Gwenn de réagir. Non pas qu’il en éprouvât réellement le besoin, mais puisque l’homme s’était montré avenant, cela valait bien un petit effort de sa part :
Nous sommes de Sainte Marine.
Pierrick Floc’h les dévisagea en hochant la tête :
Mais alors, nous sommes voisins ! Et vous êtes comme moi bigoudens ! Ah, Monsieur, on peut dire que vous avez beaucoup de chance. Sainte Marine est sans nul doute le plus charmant endroit du Finistère sud où l’on souhaiterait passer ses jours. Et ce port ! Quelle merveille !
Gwenn apprécia, mais il n’insista pas. Du reste, ce dernier avait raison. Vivre à Sainte Marine était un bonheur quotidien et l’éloignement ponctuel, comme c’était le cas en ce moment, renforçait encore davantage le lien étroit tissé avec le port d’attache. Pierrick Floc’h ôta sa petite toque noire, semblable à celles que tous les marmitons et autres gâte-sauce arboraient au sommet de la tour, et demanda :
Alors, à qui ai-je l’honneur ?
Je suis Soazic Rosmadec et voici mon mari Gwenn. Nous sommes allés rendre visite à des amis à Regina et reprenons l’avion demain pour la Bretagne.
J’espère que votre séjour au Canada aura été agréable.
Gwenn reprit l’initiative :
Cher Monsieur, votre pays d’adoption est magnifique au mois d’avril. Nous aurons certainement d’autres occasions de revenir.
C’est vrai que vous êtes venus à la bonne saison. Il n’y a pas encore beaucoup de touristes et la nature commence à reprendre ses droits. Et je peux vous assurer qu’après un hiver canadien, ce n’est pas peu dire.
Je n’en doute pas un seul instant, fit Soazic qui se remémorait les manteaux de fourrure qu’elle avait admirés dans les magasins de la Compagnie de la Baie de Hudson.
Le chef cuistot hocha la tête en forme d’assentiment. Probablement que pour lui aussi, les longues journées enneigées lui rendaient la vie difficile. Mais il n’en souffla mot. Il resta un instant silencieux, comme plongé dans des pensées intenses que ni Gwenn ni Soazic ne prirent le risque d’interrompre puis, se tournant vers eux, se hasarda, presque à regret, à leur faire cette proposition :
Dites-moi, vous êtes de Sainte Marine m’avez-vous dit ; pourriez-vous me rendre un petit service ?
Si c’est dans notre domaine. Qu’attendez-vous de nous ?
Il se trouve que j’ai un très bon ami qui vit là-bas. Nous avons travaillé ensemble dans une base de forage pétrolier en Alaska. Auriez-vous l’amabilité de lui remettre une petite lettre ?
Gwenn, d’un tempérament naturellement méfiant, à force de barouder au bout du monde, fut tenté de refuser. Mais Soazic ne lui en laissa pas le temps.
Mais avec grand plaisir cher Monsieur. Et nous la lui remettrons en mains propres de votre part.
Un sourire radieux éclaira le visage du chef cuisinier.
Je vais vous la chercher et je vous envoie un café. C’est sur mon compte.
Cette manie linguistique d’employer le terme « envoyer » dans le sens d’apporter était bien caractéristique des Bretons de Cornouailles. Nul doute que l’homme n’avait guère menti quant à ses origines.
Pierrick s’éloigna dans la cuisine. Derrière le bar, un Chinois impassible essuyait les verres de pintes de bière. Si ses yeux effilés n’avaient cillé, ses oreilles s’étaient tendues vers le groupe. Il n’avait pas perdu une miette de la conversation même s’il avait parfois du mal avec le français de son patron, étant lui-même formaté aux sonorités québécoises. Le cuisinier de la CN Tower revint vers ses hôtes et tendit à Soazic une enveloppe brune hermétiquement scellée par du ruban adhésif.
Voilà, chère Madame. Vous ne pouvez pas savoir à quel point vous me rendez service.
Soazic jeta un œil sur le document. De sa fine écriture délicate, Pierrick avait calligraphié un nom et une adresse :
Monsieur Yves Quintric
Hôtel Glazic Coz
Sainte Marine
29 120 Combrit
Ça alors, s’écria Soazic, c’est notre voisin ! Regarde Gwenn, c’est l’hôtel qui s’est installé au-dessus du port de plaisance il y a quelques mois.
Décidément, le monde est petit !
Vous pouvez compter sur nous Pierrick !
Elle glissa l’enveloppe dans son sac et dégusta le caf

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