Les enquêtes du capitaine Lacey
171 pages
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Les enquêtes du capitaine Lacey , livre ebook

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Description

Le capitaine Gabriel Lacey du 35e régiment des Dragons légers, officier de cavalerie relevé de ses fonctions, a énormément perdu sur le champ de bataille au cours de la guerre péninsulaire. Cependant, il dispose encore de son sens inné du bien et du mal quand il se retrouve face à une injustice…
Les riches parvenus de la haute société londonienne envoient leurs fils à l’école de Sudbury, où ils apprennent à devenir de parfaits gentlemen. C’est également là que le capitaine Lacey a accepté un poste de secrétaire particulier du directeur, Everard Rutledge. Ce dernier se révèle être un adepte zélé de la discipline stricte, mais Lacey endure ses envolées dramatiques pour conserver son poste et pour découvrir le responsable d’une épidémie de méchantes
farces qui frappe l’école de Sudbury depuis peu.
Mais les espiègleries prennent un tournant meurtrier quand un palefrenier est trouvé mort, flottant dans le canal à proximité. Rutledge déclare avec désinvolture que le coupable est un humble garçon d’écurie engagé, que sa propre fille adore. Mais Lacey sait qu’il y a anguille sous roche à l’école de Sudbury et que lui seul peut donner une leçon à l’assassin…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 octobre 2014
Nombre de lectures 23
EAN13 9782897520380
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2005 Jennifer Ashley / Ashley Gardner
Titre original anglais : The Sudbury School Murders
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Penguin Group (USA) Inc., New York, NY
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Patrick Moisan et Sophie Beaume
Révision linguistique : Nicolas Whiting
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Carine Paradis, Katherine Lacombe
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89752-036-6
ISBN PDF numérique 978-2-89752-037-3
ISBN ePub 978-2-89752-038-0
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Gardner, Ashley

[Sudbury School Murders. Français]
Les meurtres de l’école de Sudbury
(Les enquêtes du capitaine Lacey ; 4)
Traduction de : The Sudbury School Murders.
ISBN 978-2-89752-036-6
I. Beaume, Sophie, 1968- . II. Titre. III. Titre : Sudbury School Murders. Français. IV. Collection : Gardner, Ashley. Enquêtes du capitaine Lacey ; 4.

PS3607.A726S9214 2014 813’.6 C2014-941184-7
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Prologue
E n mars 1817, je quittai Londres pour remonter la Tamise jusque dans le Berkshire, où le paysage campagnard s’ouvrait devant moi comme la promesse d’un monde meilleur. La puanteur de Londres et du fleuve s’estompa pour laisser place aux champs verdoyants, aux bocages et au doux ciel printanier qui rafraîchirent mes yeux fatigués.
Je me rendais à Sudbury, sur les berges du canal Kennet et Avon, près de Hungerford, où je devais occuper le poste de secrétaire particulier d’Everard Rutledge, directeur de l’école de Sudbury.
Je voyageais dans le cabriolet luxueux de Lucius Grenville, un homme fortuné et influent dont les richesses et les goûts étaient imités partout dans la bonne société. Grenville avait fait le nécessaire pour le poste et m’avait prêté le cabriolet, bien qu’il eût décidé de ne pas m’accompagner. Il avait plutôt envoyé son valet de pied, Bartholomew, qui était devenu, au cours des derniers mois, mon valet de chambre, pour voyager avec moi. Le jeune homme avait insisté, estimant qu’il vivrait plus d’aventures avec moi dans la paisible campagne qu’en restant dans un Londres animé.
Seul Grenville savait pourquoi il avait pour moi une amitié assez grande pour m’aider, moi, un capitaine des Dragons sans le sou et touchant une demi-solde. J’avais fait la connaissance de Grenville un an auparavant, dans une soirée donnée chez lui, soirée au cours de laquelle le personnel engagé pour la nuit avait tenté de le voler. J’avais contrecarré le vol, et notre amitié était née. Entre cet incident et aujourd’hui, je m’étais retrouvé mêlé à pas moins de trois enquêtes relatives à la mort de Londoniens. La première, celle d’un riche membre du Parlement, à la place de Hanovre ; la deuxième, celle d’un colonel de régiment durant la guerre de l’Indépendance espagnole ; et la troisième, celle d’une jeune femme de réputation douteuse que l’on avait retrouvée dans le fleuve et dont les relations avaient rendu l’affaire très intéressante.
Grenville m’avait aidé à résoudre ces crimes, insistant sur le fait qu’il n’agissait qu’à cause de son désir égoïste de soulager son ennui. Pour cela, il avait affirmé être reconnaissant et avait fait appel à ses contacts pour me trouver ce poste.
J’étais impatient de passer à une autre étape de ma vie, mais j’avais tout de même quitté Londres avec une certaine réticence. Mon cercle de connaissances s’était élargi au cours de la dernière année, et j’avais pu commencer à remplir une vie autrement vide. Je laissais derrière moi mes amis, Grenville, Louisa Brandon, femme de mon ancien colonel, et Lady Breckenridge, une jeune veuve pour qui j’éprouvais une estime grandissante. Lady Breckenridge et moi avions entamé notre amitié sur des bases incertaines, mais avant de quitter Londres, je lui avais demandé de m’écrire. Elle avait accepté en souriant. En outre, elle m’avait donné une canne pour remplacer celle que j’avais perdue.
Je n’avais pas encore tout à fait décidé ce que j’attendais de Lady Breckenridge, et je ne croyais pas qu’elle-même sût ce qu’elle attendait de moi. Pour l’instant, nous étions amis ; du moins, je l’espérais. Durant le voyage, je me demandai si elle tiendrait sa promesse de m’écrire. Lady Breckenridge était la veuve d’un pair du royaume et fille d’un autre ; elle pouvait tout aussi bien décider de ne plus perdre son temps avec un moins que rien tel que moi.
Je me demandai également si Louisa Brandon m’écrirait. À peine quelques semaines avant mon départ, elle m’avait clairement fait savoir que mon inimitié envers son mari la blessait profondément et qu’elle m’en blâmait. Sa colère m’avait piqué au vif, et je ne croyais pas qu’elle m’avait encore pardonné. Le fait de laisser cette affaire non résolue, le souvenir du soulagement dans son regard quand je lui avais dit que je quittais Londres, un après-midi à Hyde Park, m’affligeait au plus haut point.
Mais je n’avais pas vraiment le choix. J’avais besoin de ce poste. Je n’avais d’autre source de revenus que ma demi-solde, que l’armée me versait au compte-gouttes une fois par trimestre. Peut-être que mon séjour à la campagne et la vie relativement tranquille du secrétaire personnel d’un éminent homme apaiseraient ma mélancolie.
Mais si j’avais alors su ce qui m’attendait à Sudbury, j’aurais fait faire demi-tour au cabriolet, et je serais retourné à Londres aussi vite que les chevaux auraient pu m’y emmener.
Chapitre 1
E t je veux que cela cesse, gronda Everard Rutledge.
Une semaine après mon arrivée à l’école de Sudbury, Everard Rutledge m’avait fait venir dans son bureau privé. Le directeur avait un large visage plat, un gros nez rond et des cheveux grisonnants courts qui semblaient toujours venir d’être ébouriffés par un coup de vent. Son manteau tombait de façon inégale sur sa large carrure, son gilet couleur ivoire était froissé, et sa cravate était jaunie et tordue. Il ressemblait à un taureau qui aurait décidé de se vêtir soudainement d’un costume dispendieux avant de poursuivre ses activités.
Il venait tout juste de me raconter qu’on avait perpétré de méchantes farces dans l’école : le lustre du réfectoire était tombé, on avait allumé un feu dans le grenier des domestiques, on avait trouvé des lettres de menace écrites avec du sang, et trois garçons étaient tombés malades en buvant du porto empoisonné.
— Voilà qui n’est guère agréable, remarquai-je. C’est encore pire que les farces habituelles que les garçons se font entre eux.
— Exactement, aboya Rutledge. Qu’avez-vous l’intention de faire à ce sujet ?
Je l’observai, surpris. Je ne croyais pas que démasquer des farceurs pouvait faire partie des tâches d’un secrétaire, mais Rutledge me regardait comme s’il s’était attendu à ce que je lui révèle le nom du coupable sur-le-champ.
— Que voudriez-vous que je fasse ? lui demandai-je.
— Eh bien, bon sang, n’est-ce pas pour cette raison que vous êtes ici ? Grenville m’a dit que vous étiez passé maître dans l’art de vous mêler de ce qui ne vous regarde pas.
— J’espère que Grenville n’a pas utilisé ces termes précisément, dis-je doucement.
Rutledge me lança un regard mauvais.
— Il a omis de me dire à quel point vous étiez impertinent. Je n’arrive pas à m’imaginer comment vous avez pu faire un bon soldat.
— Mon commandant serait d’accord avec vous, dis-je.
Le colonel Brandon, autrefois mon ami le plus intime, m’avait souvent réprimandé à propos de ma tendance à désobéir aux ordres et à informer mes supérieurs de ce que je pensais d’eux.
— Mais je vous en prie, continuez de me parler du problème, dis-je, ma curiosité piquée malgré moi. Si vous souhaitez que je découvre qui est responsable, j’aurai besoin d’autant de renseignements que possible.
— Vous vous chargerez donc de l’affaire ?
J’aurais aimé qu’on me demande de le faire, et non qu’on s’attende à ce que je le fasse. Lucius Grenville me devrait plusieurs explications.
— Je dois admettre que l’affaire m’intéresse, dis-je. Le fait que ces farces se poursuivent depuis trois mois sans que qui que ce soit sache quoi que ce soit est intrigant. Le coupable est particulièrement rusé.
— Et particulièrement indécent, grogna Rutledge. Quand je lui mettrai la main dessus…
Je connaissais la suite. Comme je l’avais appris durant la semaine qui avait suivi mon arrivée, Rutledge croyait en une discipline stricte et sévère. Ce n’était pas un trait inhabituel pour un directeur d’école, mais Rutledge semblait être heureux d’infliger des punitions plus que la plupart des sergents de l’armée du roi.
Les méthodes dures de Rutledge n’avaient jusqu’à présent donné aucun résultat. J’avais pu constater que les étudiants avaient peur de lui — sans toutefois le respecter.
Il se pencha sur son bureau.
— Je ne crois pas que vous saisissiez toute la gravité

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