Parfum de meurtre , livre ebook

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Certains parfums sont de véritables œuvres d’art, d’autres de simples jus commerciaux tout droit sortis d’une étude de marché. Mais tous ont un secret !
Parfois sanglant… !
Strasbourg, 22 avril 2007
L’inspecteur Hitachi n’imaginait sûrement pas que son enquête sur un suicide douteux survenu dans l’enceinte d’un grand magasin l’amènerait à suivre une piste ou l’odeur de la mort et celles des parfums de luxe se mélangeraient si intimement qu’elles en deviendraient indissociables. Pour découvrir la vérité, il devra enquêter dans un univers fait d’ombre et de lumière ou les choses ne sont que rarement ce qu’elles semblent être.
Inde, avril 2007
Sofian Zimler, homme d’affaires redoutable et cynique, était aux prises avec la police Belge et Interpol. Il se retrouvait impliqué malgré lui dans une sombre affaire de meurtre. Trafic sordide, corruption, meurtres et tentatives de meurtre ! Pour comprendre, il devra plonger en eaux troubles en compagnie de Miss Thane, son étrange assistante.
Un clair-obscur ou fleurissent les cadavres en décomposition et, ou l’on croise des personnages aussi hétéroclites que déjantés. Des vies qui se croisent bouleversant tout sur leur passage. Deux histoires qui s’entremêlent pour finalement se rejoindre.
Un style à part qui ne vous laissera pas indifférent. Un roman atypique ou l’humour vient fleureter avec le suspens et l’angoisse. Une aventure qui bouleverse les préjugés.
Attention : certaines scènes sont susceptibles de heurter la sensibilité des plus jeunes. Homophobe, s’abstenir !
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Publié par

Date de parution

13 juin 2017

Nombre de lectures

2

EAN13

9782954608006

Langue

Français

Parfum de meurtre
FAUX-SEMBLANTS
ASH
© 2017 ISBN:978-2-9546080-0-6
Cet ebook a été réalisé avec IGGY FACTORY. Pour plus d'informations rendez-vous sur le site : www.iggybook.com
Table des matières
1.Le dernier tableau
2.Meurtre et Kouglof.
3.Jeux d’eau.
4.Impasse des Dames Colles.
5.Le journaliste.
6.Une étrange découverte.
7.Intercoss. Ou tout mène au parfum !
8.Landry
9.Cell-Bio.
10.L’omelette d’Abigaël.
11.Visite nocturne.
12.Suivre le trafic.
13.Hom… e Sweet hom… e !
14.Luxembourg !
15.Les grands esprits… !
16.Réunion de choc.
17.Suicide ?
18.True Color !
19.Élisabeth.
20.L’ombre du maître.
21.Dernières nouvelles.
1.Le dernier tableau
NewYork, septembre1976. Silhouette anonyme dans un univers gris et morose, un homme d’une soixantaine d’années faisait les cent pas devant un atelier délabré serrant contre lui un rouleau de carton. Il était nerveux depuis quelques jours. Plus précisément depuis le lundi précédent. Intérieurement, il maudissait son patron d’avoir tenté de frauder le fisc. En l’espace de quelques heures, il avait vu débarquer chez lui une flopée de policiers. Pourtant, c’était un honnête comptable. De ce côté-là, il n’avait rien à se reprocher. Méticuleux et travailleur, sa vie était réglée comme du papier à musique. Il se levait à 6 h 30, prenait toujours le même petit-déjeuner et le même bus. Il était fier d’avoir acquis une réputation d’honnête citoyen. Qui aurait pu lui nuire à présent ? Ils étaient tous morts. Il avait soigneusement effacé toutes traces de son passé. Toutes ? Non. Pas toutes. Il restait ce maudit tableau qu’il n’avait jamais pu se résoudre à détruire. Il aurait dû le brûler le matin même. Mais non ! C’était plus fort que lui ! Il en était incapable. Trop de souvenirs y étaient attachés. Et pour cause… C’était le tableau préféré de Lily, son épouse décédée trois ans plus tôt d’un cancer foudroyant. Incapable de le détruire, il devait néanmoins le faire disparaître le plus vite possible. Un adolescent d’une quinzaine d’années s’approcha de lui le sortant de ses pensées. – He ! M’sieur. Ça va pas ? Faut pas rester comme ça, sous la pluie ! – T’inquiète pas pour moi, bonhomme, répondit-il en lui ébouriffant les cheveux d’un geste tendre. Est-ce que le maître est là ? – Oui ! Et, je crois bien qu’il vous attend ! Dans l’atelier, ajouta-t-il en désignant du doigt une petite porte cochère située au fond de la cour. Il retravaille certaines de ses toiles. – Merci, dit-il avant de se diriger vers l’atelier. Quelque chose l’intriguait. Pourquoi, un homme aussi célèbre, gardait-il un atelier aussi miteux alors qu’il en disposait d’un autre flambant neuf sur Union Square ? Cela m’échappe, conclut-il en poussant la porte. Sa silhouette élancée, couronnée d’une tignasse blonde était reconnaissable entre mille. Il était là, assis dans un fauteuil en train de lire les dernières critiques d’art concernant son œuvre. Critiques élogieuses ou acerbes, peu lui importait, pourvu que l’on parle de lui. Lui, le King. Tantôt loué, tantôt vilipendé, il ne laissait pas indifférent. Il vit passer un sourire narquois sur les lèvres de l’artiste. Artiste qui au demeurant lui devait un service.
MonsieurBrown!Quepuis-jepourvous,demandalartiste.
MonsieurBrown!Quepuis-jepourvous,demandal’artiste. – Disons que suite à quelques bévues commises par mon employeur, j’ai les flics sur le dos, répondit Brown visiblement mal à l’aise. Et, je ne souhaite pas qu’ils trouvent ceci, ajouta-t-il en lui tendant le rouleau de carton. Aussi comme nous sommes de vieux « amis »… ! – My God, s’exclama l’artiste stupéfait après avoir déroulé le contenu du tube. – Pourriez-vous le faire disparaître et le rapatrier à… ! – Comment avez-vous réussi un pareil tour de force, le coupa-t-il abasourdi. Je croyais qu’il était impossible de les décoller de leur support sans abîmer la toile ? – Peu importe, rétorqua Brown sèchement afin d’éluder la question. Ce tableau doit disparaître aux yeux de tous sans pour autant être détruit. Je disais donc, que je compte sur vous pour le maquiller et le rapatrier en Europe lors de votre prochaine exposition à la Nationale Galerie de Londres. Une fois sur place, vous ferez don de l’œuvre à l’orphelinat dont voici les coordonnées. Après cela nous serons quittes ! – Comme vous voudrez ! Mais, par curiosité ! Qu’est devenu le support ? – Il est en sécurité, répondit-il peu désireux de s’étendre sur le sujet. Paris, avril2007. Il ouvrit la porte en silence, fébrile. L’instant était solennel. Il se sentait comme dans un rêve. Pourtant, le son feutré de ses pas sur la moquette du bureau lui rappela où il était et pourquoi. À cet instant, il ressentit ce petit frisson d’impatience, présage d’un immense plaisir à venir. Son regard erra un instant sur le bureau parfaitement ordonné avant d’être attiré comme un aimant vers la bibliothèque. Passant la main au-dessus des éditions originales des poèmes de Lord Byron, il chercha à tâtons le mécanisme d’ouverture de la chambre forte. Il retint son souffle en entendant les cliquetis mécaniques. Avec d’infinies précautions, il fit pivoter le pan de bois. Puis, il déverrouilla le système de protection intérieur. Soudain, il se figea devant l’œuvre du maître. Elle était là, tel un joyau, au milieu de flacons de parfum en cristal de baccarat et de mystérieuses formules qui valaient leur pesant d’or. Une toile de maître. Le dernier tableau, le seul manquant à la collection Winthrop. – À présent, elle est à moi, murmura-t-il en effleurant la toile du bout des doigts alors qu’une senteur de jasmin et de rose de Damas venait chatouiller ses narines.
2.Meurtre et Kouglof.
Strasbourg,21 avril 2007 Machinalement, Ryo Hitachi se retourna dans son lit. Et, comme chaque matin, depuis six mois, il trouva la place laissée vide par son épouse. Un coup de foudre qui avait fini par s’éteindre après 10 ans de vie commune. Leur union n’avait pas résisté à la vie qu’ils menaient depuis trois ans. – 4 h 00 du matin, maugréa-t-il en regardant son réveil alors que la sonnerie de son téléphone lui agressait les oreilles. Après avoir jeté un coup d’œil à l’écran, il jugea inutile de décrocher. Il ferma les yeux un instant attendant le message qui ne manquerait pas d’arriver sur sa boîte vocale. Lorsque la sonnerie retentit à nouveau, il décrocha et écouta distraitement le message avant de raccrocher. L’inspecteur Ryo Hitachi, était arrivé à Strasbourg deux ans plus tôt. Son épouse l’avait poussé à demander sa mutation, espérant secrètement que la vie de femme de policier en province serait plus supportable qu’à Paris. Malheureusement, une fois en Alsace, les choses allèrent en empirant. Des horaires toujours aussi contraignants et aléatoires difficilement compatibles avec la vie de couple. Plus aucune promotion malgré des états de service irréprochables. Plus une affaire sérieuse à traiter. Et aujourd’hui ne ferait pas exception. Il s’était fait une raison, même si cela le laissait amer. Le regard dans le vide, il se dirigea vers la salle de bains. Il ouvrit le robinet d’eau chaude. Un instant, avant de plonger sous la douche, il observa son reflet dans le miroir au-dessus du lavabo. 37 ans, des cheveux courts couleur de jais et des yeux bleu vert bridés. Son visage avait quelque chose de paradoxal qui mettait parfois mal à l’aise les gens qu’il rencontrait. Non pas que son visage fût difforme ou ingrat, mais étrange. Il avait hérité de sa mère juive, française d’origine marocaine une peau mate, un nez droit et de surprenants yeux bleu vert. Son père, japonais, lui avait transmis ses yeux bridés et ses cheveux noirs lisses et épais. Il avait vécu au Japon jusqu’au décès de son père. Il avait alors 11 ans. À l’école, il n’avait jamais vraiment trouvé sa place. Sa mère avait pensé en le ramenant en France qu’il y serait plus à son aise. Ce ne fut guère mieux. Le seul avantage de ce curieux mélange était la fascination qu’il exerçait sur les autres élèves. Un savant mélange de séduction et de répulsion. Refermant là le livre de sa vie, il plongea sous une douche brûlante. Vingt minutes plus tard, lavé, habillé, il avala son café d’une traite. Il n’avait jamais vraiment aimé ça, mais, à une heure aussi matinale, c’était encore le plus efficace pour se
réveiller. Lorsqu’il arriva sur les lieux vers 4 h 40, le périmètre était déjà balisé et l’équipe GSI en action. Les GSI, techniciens de la police « scientifique », étaient en train de passer la scène macabre au peigne fin. Un brigadier montait la garde près du portail. Après avoir montré sa carte, il pénétra dans la cour et se dirigea vers l’un des policiers présents sur place. – Bonjour Roger, le salua Hitachi en lui serrant la main. – Bonjour Inspecteur ! – Qu’est ce qu’on a ? – Un cadavre. À première vue, il s’agit d’un suicide. Ce sont les éboueurs, qui l’ont trouvé un peu plus tôt. Un collègue est en train de recueillir leurs témoignages à chaud. Ils sont à l’intérieur avec le gardien si vous souhaitez les entendre. – Je les verrai un peu plus tard. Mais avant, j’aimerais inspecter les lieux si c’est possible. – Il va falloir patienter un peu, les techniciens n’ont pas encore fini de relever tous les indices. En 2 ans Roger Heitz avait appris à connaître cet étrange inspecteur franco-japonais qu’il côtoyait régulièrement au gré des interventions. Mais il avait toujours trouvé très étrange qu’un homme de sa trempe soit systématiquement assigné à des affaires mineures comme les suicides, les vols de voitures et autres « menus » larcins. Était-ce dû à une quelconque forme de racisme ou au flou qui entourait ses activités passées au sein d’un obscur service du Quai d’Orsay. L’intéressé restait très évasif sur le sujet et sur sa vie en général. Heitz avait découvert, lors d’une intervention qui avait mal tourné, que Hitachi était un excellent tireur et un maître en arts martiaux. C’était un homme étrange connu de tous les services de police de la ville tant pour son extrême discrétion que pour sa récente colère aussi fulgurante que dévastatrice. – Qu’est-ce qu’ils faisaient là, demanda Hitachi. – Qui, demanda Roger Heitz. – Les éboueurs ! C’est une impasse, les poubelles sont normalement déposées à l’entrée de la ruelle ! – C’est à cause du grand magasin, expliqua Heitz. Ils ont toujours des poubelles et des cartons en très grande quantité. Pour éviter d’encombrer le trottoir, ils les laissent dans la cour avec la « déco » qui doit être détruite pour ne pas être récupérée par n’importe qui. Il y a aussi des factices de parfum géants. Ma femme, adore ça ! Il y en a plein dans notre salle de bains ! Elle les achète aux puces ou sur internet. Il existe un véritable marché parallèle pour ça. – Comment sont-ils entrés, demanda Hitachi. – Le gardien de nuit leur a ouvert ! On l’a déjà interrogé. Il dit qu’il n’a rien entendu. Jusqu’à l’arrivée des éboueurs, il dormait !
Ildormait,répéta-t-ilincrédule.
Ildormait,répéta-t-ilincrédule. – Il travaille toujours de nuit. Comme il ne se passe jamais rien, il lui arrive parfois de somnoler un peu entre minuit et 4 heures du matin. Les éboueurs sonnent en arrivant. Il les aide alors à charger la benne avant de leur servir un café. Il a découvert le corps en même temps qu’eux. Il m’a demandé s’il était possible d’oublier ce détail. Il est à 3 ans de la retraite. – On verra, répondit Hitachi. – C’est bon inspecteur, intervint l’un des techniciens. Si vous voulez inspecter les lieux vous pouvez. Autant vous prévenir, c’est pas beau à voir ! Le bonhomme a heurté le parapet de pierre dans sa chute avant de s’écraser sur le macadam tête la première. – Merci ! Et, le légiste, demanda Hitachi – Il sera là dans vingt minutes, répondit Heitz. Hitachi enfila une paire de gants en latex. Il observa avec le plus grand intérêt la scène du « crime ». Un homme d’une cinquantaine d’années gisait dans son sang face contre terre. – Un suicide, murmura Hitachi dubitatif avant de reporter son attention sur la scène macabre. En principe, une personne qui souhaite en finir avec la vie et qui porte des lunettes, les ôtera toujours avant de sauter. Or, là, il y a des verres éparpillés. – En effet. C’est suspect, confirma Heitz. – Par contre, j’ai des verres mais pas de monture, poursuivit-il en inspectant le cadavre d’un peu plus près. Ha, si ! Elle est là, juste sous le pli du coude droit, rectifia-t-il en pointant sa torche sur la monture soigneusement repliée. Etrange ! À en juger par leur emplacement, l’homme ne les portait pas lors de sa chute. Comment expliquer qu’elles se soient retrouvées à cet endroit précis. – Il les avait peut-être gardées en main, supposa Heitz qui suivait avec grand intérêt l’analyse d’Hitachi. – Possible, mais il eut été plus logique qu’il s’en défasse plutôt que de les entraîner dans sa chute. Le spectacle n’avait rien d’agréable. Heureusement, le corps était encore frais. Si l’odeur de putréfaction lui avait été épargnée ce n’était que pour être remplacée par la puanteur qui imprégnait la benne à ordure et les poubelles. Apres avoir consulté le responsable GSI et obtenu son feu vert, il donna des ordres pour faire déplacer le camion des éboueurs. – D’ici quelques minutes, l’air sera un peu plus respirable, commenta Roger Heitz soulagé. Un morceau de papier que la victime tenait serré dans sa main gauche attira l’attention de l’inspecteur franco-japonais. Avec d’infinies précautions, il dégagea le document. Il l’inséra dans une pochette plastique transparente afin de ne pas altérer d’éventuelles preuves, avant de le regarder plus attentivement. Çaressembledeplusenplusàunsuicide,murmuralinspecteurHitachi
Çaressembledeplusenplusàunsuicide,murmural’inspecteurHitachi avant de reporter son attention sur le document. A moins que… – Qu’est ce que c’est, demanda Heitz. – Un bordereau de livraison sur lequel est mentionnée à la main, l’absence d’un colis ainsi qu’un numéro à sept chiffres. L’homme était peut-être stressé mais de là à se suicider pour un colis manquant, ajouta-t-il dubitatif, au moment où l’ambulance arrivait avec le légiste. – Bonjour, Messieurs ! Qu’avons-nous aujourd’hui, demanda le légiste en arrivant près d’eux. – Défenestration. Probablement un suicide, répondit Heitz sans plus d’explication. – À 05 h 00 heures du matin ! Font chier ! Je ne suis pas censé être de garde. Si c’est un suicide, j’expédie le client et je retourne me coucher. – N’allez pas trop vite, intervint Hitachi. Il semble que notre client ait sauté avec ses lunettes dans la main droite et un bon de commande dans la gauche ajouta-t-il perplexe en montrant le document au médecin. – Un meurtre, soupira le légiste. Tant pis! Je pourrai toujours rapporter les croissants, ajouta-t-il en haussant les épaules. – En tout cas, c’est une possibilité à ne pas écarter, ajouta Hitachi alors que le médecin prenait la température du cadavre avec d’infinies précautions. Heure de la mort ? – Il y a peu ! À quelle heure l’a-t-on trouvé, demanda le légiste en retournant délicatement le corps afin d’examiner la peau restée en contact avec le sol. – Un peu avant 4 h 00, répondit Heitz. – Les lividités commencent tout juste à apparaître. Il est cinq heures. Je dirais qu’il est décédé entre 2 h 30 et 4 h 00. Mais, j’en saurai plus à l’autopsie. Vu l’état de sa boîte crânienne je ne pense pas trop m’avancer en disant que la chute est la cause de la mort. Mais, je ne pense pas non plus qu’il s’agisse d’un accident. De toute évidence il a sauté. Reste à savoir si on l’a aidé. Mais pour ça, il vous faudra attendre que j’aie pratiqué l’autopsie inspecteur. – Le substitut du procureur ne devrait plus tarder. Si ça vous dit, le gardien a refait du café, proposa-t-il alors que le téléphone de l’inspecteur Hitachi sonnait pour la cinquième fois. L’intéressé regarda l’écran et leva les yeux au ciel. – Encore elle ! C’est pas vrai ! Il est cinq heures du matin, murmura Hitachi résigné. – Il vaudrait mieux décrocher inspecteur. Sinon, elle va passer par le central et secouer la standardiste fit remarquer Heitz compatissant sans toutefois parvenir à masquer un certain amusement. – Bon ! Ça va ! C’est pas marrant, maugréa Hitachi avant de décrocher. Allô ! « … » Mama’san ! « … » Oui je suis déjà levé et oui j’ai déjà déjeuné. « … » Non je ne veux pas de kouglof. « … » Non ! Je t’interdis de me l’apporter au commissariat. « … » Tu ne peux pas dormir comme tout le monde. « … » Oui je vais bien et non je ne suis pas excédé. « … » Et non, je n’ai pas oublié la Bar Mitzvah de mon petit-cousin le mois prochain. « … » Non, il n’en n’est pas question. « … » Non ! « … » Non ! « … » OK, t’as qu’à l’apporter ici, impasse
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