205
pages
Français
Ebooks
2017
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Ebook
2017
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Publié par
Date de parution
18 septembre 2017
Nombre de lectures
118
EAN13
9782312054230
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Publié par
Date de parution
18 septembre 2017
Nombre de lectures
118
EAN13
9782312054230
Langue
Français
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1 Mo
Puzzle
Plume d’Elsa
Puzzle
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2017
ISBN : 978-2-312-05423-0
Je dédie ce livre à
Mon bien aimé et mon fils ainsi qu'à toute ma famille.
Toi Bintou Camara, tes prières me vont droit au coeur.
Arielle Ahouansou et Pamela Yamadjako merci pour votre soutien indéfectible.
Toutes les personnes qui m'ont toujours soutenu
depuis le début de cette belle aventure.
Prologue
– Aimes-tu le plat que j’ai commandé pour toi ? demanda Hanna en me fixant intensément.
– …
– David, s’il te plaît. Je t’ai posé une question. Peux-tu prendre la peine de me répondre s’il te plaît ? fit-elle en posant sa fourchette.
– Que veux-tu que je te dise ? On se trouve dans un restaurant. Le plat que tu as commandé à été cuisiné par d’autres personnes. Ce n’est pas comme si c’était toi qui avait pris ton temps pour le préparer. Quelle réponse attends-tu de moi Hanna ? fis-je en souriant machinalement.
– Tu es grotesque ! On est dans un lieu public en train de déjeuner. J’essaie d’établir la communication entre nous mais tu t’obstines à faire comme si ma présence n’était pas désirée à cette table. Que t’arrive-t-il David ? Tu vois une autre femme ?
Elle avait levé légèrement la voix en prononçant sa dernière phrase. Ce qui eut le don d’attirer l’attention des clients proches de notre table. Nous nous trouvions dans un des meilleurs restaurants du centre ville : Le Majestic ! Toutes les personnalités de la ville se battent pour avoir une table dans ce restaurant. Le propriétaire est un coréen qui a su investir son argent faisant de ce lieu, un endroit destiné non seulement au plaisir du palais, mais également à la connaissance de nouvelles personnes. On raconte que certains clients viennent déjeuner ici en espérant rencontrer des personnalités ciblées. Les prix sont faramineux mais le service est excellent. On en ressort toujours satisfait.
– Je ne vois aucune autre femme Hanna. Peux-tu éviter de nous donner en spectacle ? Je ne suis absolument pas d’humeur à supporter tes excentricités.
– …
Hanna Ouedraogo baissa les yeux sur son assiette. Je repris ma cuillère histoire de continuer à savourer mon repas mais je fus surpris de constater que j’avais perdu l’appétit. J’avais soupiré silencieusement en laissant mon regard glissé sur la jeune femme assise en face de moi. Laissez -moi vous présenter ma compagne depuis six ans : Hanna Ouedraogo . De nationalité burkinabé, la jeune femme est âgée de trente-un ans. Elle est grande de taille ce qui n’enlève rien à sa beauté. Car je dois bien reconnaître que c’est une très belle femme. De teint clair, elle correspond aux femmes très belles qu’on voit de nos jours dans la ville de Cotonou mais la différence qu’elle est la fille de l’actuel premier ministre du Burkina -faso. Son teint clair est son plus grand atout. C’est la première chose qui m’a frappé dans l’œil quand je l’ai vu la première fois. Ensuite , je me suis intéressé à ses courbes envoûtantes et à son joli minois. Je me suis jeté dans la relation sans me rendre compte que je me jetais dans un piège.
Je m’appelle David de Souza. Je suis de nationalité béninoise et je suis âgé de trente six ans. Je fais partie de la famille de l’actuel président du Bénin. Je veux nommer le Président Gildas de Souza. En réalité, je suis jumeau. Mon frère s’appelle Davis de Souza et il est l’actuel Procureur de la République. Nous sommes les seuls enfants de notre père. Ma mère Élise Béatrice Gagnon (Qu’elle repose en paix) avait eu des complications lors de l’accouchement et avait été obligée de subir une hystérectomie totale. Nous étions donc sa seule fierté. Elle nous a quitté il y a trois ans alors qu’elle n’avait que cinquante-six ans. Mais c’est encore une autre histoire. Revenons à moi. Je suis un homme de la loi comme mon frère mais je suis plutôt du côté de l’action. Certaines personnes pensent que je suis à mon poste actuel juste parce que mon père m’a pistonné mais elles ignorent la vérité. Je n’ai pas eu un parcours facile et tout ce que je possède aujourd’hui, je le dois à mes efforts.
– Je suis fatiguée de ton comportement David. On va bientôt se marier. Mais tu n’es jamais à la maison. Tu es toujours au travail et on dirait que ton boulot compte plus que nous. Quel genre de couple forme-t-on ?
– Ce n’est ni le moment ni le lieu adéquat pour parler de notre vie privée fis-je sur un ton coupant.
– Et quand est-ce qu’on pourra en parler ? Tu n’es jamais là. Je ne peux pas préparer le mariage seule !
– Pourquoi est-ce que tu es pressée de préparer le mariage ? On a tout le temps Hanna.
– Tout le temps ? Je prends de l’âge et je veux dépasser cette étape. Tu m’as demandé en mariage il y a déjà trois ans. Tu es un homme distingué et ton père est le Président de la République. Donc ce n’est pas l’argent qui te manque. C’est juste la volonté qui commence à te faire défaut.
– Ce n’est pas une question d’argent et tu le sais très bien. Je pense qu’on devrait en parler ailleurs. J’ai des rendez-vous tout-à-l’heure.
– Comme d’habitude ! Mes parents commencent franchement par s’impatienter. Tu comptes m’épouser ou pas ? Ils veulent assister au mariage de leur unique enfant.
– …
– David ? fit-elle ébahie devant mon silence.
Mon portable se mit à sonner me libérant de cette discussion désastreuse. Je ne pouvais pas lui faire part de mes incertitudes ici. Elle risquerait de me faire un scandale qui fera la une des journaux. J’ai une réputation à préserver. J’ai pris mon portable malgré son air courroucé.
– Que fais-tu ? On est en plein milieu d’une discussion. Oublie un peu le travail bon sang.
– Je suis payé pour répondre présent à chaque fois qu’on a besoin de moi. Certains d’entre nous doivent travailler pour justifier leur salaire mensuel dis-je sur un ton mordant.
J’ai décroché en la regardant. Elle peut feindre d’être offensée par ma remarque mais nous savons que c’est son père qui lui donne l’argent qu’elle utilise pour maintenir son style de vie très élevé. C’est l’un des sujets sur lequel on ne s’entend pas du tout.
– Allo ? fis-je. Graciella ? Il y a un problème ?
– Désolée de vous déranger pendant le déjeuner mon Commandant mais il y a une femme qui demande à vous parler de toute urgence. Elle m’a dit que j’aurai sa mort sur la conscience si je refusais de vous mettre en contact. Je sais que je n’ai pas le droit de vous déranger comme ça mais elle semble mal en point.
– Elle est au bureau ? fis-je étonné.
– Non. Elle est en ligne Monsieur. Que dois-je faire ?
– Elle appelle d’où ?
– Je ne sais pas. C’est un numéro masqué mais je peux demander aux hommes de la localiser si vous le désirez.
– Non. Transférez moi l’appel ordonnai-je.
J’ai attendu quelques secondes avant qu’une voix féminine aux intonations légères et en même temps roques ne se fasse entendre à l’autre bout du fil.
– Commandant de Souza ? fit-elle.
– C’est moi. À qui ai-je l’honneur ?
– Promettez moi d’abord de ne pas raccrocher s’il vous plaît. Mon nom ne fait pas l’unanimité ces derniers temps. Et je sais que c’est le dernier nom que vous auriez envie d’entendre.
– Je vous écoute Madame.
Hanna se leva brusquement et pris son sac. Sans m’accorder un regard, elle se dirigea vers la sortie. J’aurai pu raccrocher et lui courir après mais très franchement, je n’en avais pas envie. On se retrouvera à la maison pensai-je sur le coup.
– Je m’appelle Iris d’almeida.
Un silence pesant s’installa après qu’elle ait donné son nom. Je me crispa. Mon cœur se mit à battre plus vite et je serrai machinalement les poings. Comment ose-t-elle m’appeler ? pensais-je interieurement ! Comment ?
– …
– Je n’aurai pas pris la peine de vous appeler si ce n’était pas important. Je suis en danger de mort. J’ai besoin de votre aide.
– Raccrochez immédiatement. Je ne veux même pas savoir comment vous vous êtes procurée un portable depuis votre cellule. Je ne veux rien sa