Rencontre Mortelle - tome 1
200 pages
Français

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Rencontre Mortelle - tome 1 , livre ebook

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Description

Abigaël Moore est un lieutenant de police qui est promise à une belle carrière. Elle fait ses armes dans le 15éme arrondissement de Paris. Elle passe son temps entre son travail et la femme de sa vie avec qui elle va bientôt se marier. Pourtant tout son univers pourrait bien s’écrouler sous ses yeux et sa vie prendre un autre tournant. Que va-t-elle découvrir ? Est-ce que finalement toute sa vie aurait été un mensonge ? Parfois, le plus beau jour de sa vie peut finalement se transformer en pire cauchemar. Faut-il se méfier de ses amis ? De ses proches ? Des gens qui entrent et sortent de notre vie ? Ce qui est vrai, c’est que l’on ne se méfie jamais assez des personnes les plus dangereuses et la trahison arrive toujours où l’on ne l’attend pas. Partez avec notre héroïne dans une quête de vérité qui ne lui laissera aucun répit.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 décembre 2020
Nombre de lectures 26
EAN13 9781716584909
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Rencontre
mortelle
 
 
SANDRA VENIANT

Copyright © 2020
Tous droits réservés.
ISBN : 9798685927118
 
 
TABLE DES MATIÈRES
 
 
TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
BIOGRAPHIE
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CHAPITRE 1
Mercredi 1 juillet 2015.
 
Depuis le temps qu’elle préparait ce voyage, le jour J était enfin arrivé. Cela faisait plus de six mois qu’elle n’avait pas vu ses parents et son frère, six longs mois durant lesquels le manque ne faisait que s’accroître au fil des jours – elle n’avait jamais réussi à accepter cette distance entre elle et sa famille –, alors l’idée de les retrouver dans la soirée, lui mit du baume au cœur et surtout de l’entrain pour préparer ses bagages au plus vite. Son sourire ne se tarissait pas, la joie rayonnait sur son visage. Enfin, elle allait retrouver le village de son enfance – celui dans lequel elle avait grandi, fait ses premiers pas, commis ses premières bêtises et surtout, dans lequel elle avait connu ses premiers émois amoureux –, cependant, une valise un peu trop récalcitrante réussit à lui faire perdre patience. Elle grimaça en remarquant qu’elle avait sûrement prévu trop de choses pour une semaine. C’est donc avec un peu d’agacement qu’elle monta dessus afin de lui montrer qui était la plus forte. Son visage se déforma sous l’effort qu’elle prodigua la fermeture éclair ripait et n’était pas du tout coopérative, mais surtout à cause de la douleur que la tirette engendrait sur ses doigts fins. À ce stade, il était impossible de dire laquelle des deux allait gagner la bataille qu’elles menaient, l’une pour rester ouverte, l’autre pour la fermer. Il lui fallut bien une bonne dizaine de minutes pour y arriver et c’est le visage rougi par l’effort et le front perlé de sueur qu’elle sortit vainqueur de ce combat qu’elle avait mené. Fort heureusement pour elle, c’était la dernière qu’elle avait à boucler, les autres l’attendaient sagement dans le hall de son petit appartement cosy du 16ème arrondissement de Paris. Il était bien situé, non loin de son lieu de travail, et surtout, en connaissant la flambée des prix au sein de la Capitale, abordable pour son salaire qui n’était pas mirobolant. Elle avait craqué dessus lors de sa première visite, tout d’abord car il était pourvu de placards dans toutes les pièces, mais aussi car malgré le fait qu’il n’était pas très grand, il était bien agencé. Cet appartement représentait beaucoup à ses yeux, il était le début de sa nouvelle vie. Loin de ses parents, loin de son frère, et synonyme de ses premiers pas dans la vie active.
La dernière valise déposée avec les autres, elle fit un tour dans chaque pièce pour être sûre de ne rien avoir oublié, ce n’était pas le moment pour elle de laisser les choses au hasard. Elle commença par la chambre, puis le salon. Satisfaite d’avoir réussi à tout préparer si facilement, elle se dirigea vers la cuisine pour se préparer un encas, des fois que la faim se fasse sentir durant son long trajet, car elle n’aimait pas s’arrêter sur les aires d’autoroute, les boutiques le long de celle-ci abusaient sur les prix selon elle. Elle s’affaira à se concocter un sandwich des plus consistants, elle mit tout ce qu’elle trouvait à l’intérieur de son frigo dans le morceau de baguette : cornichons, mayonnaise, salade, tomates, une tranche de fromage et du jambon, et une fois cela fait, elle l’emballa délicatement dans un papier aluminium avant de le disposer dans sa boîte à pique-nique. Puis, elle attendit sa compagne qui devait venir lui souhaiter bonne route. Il était initialement prévu qu’elles partent ensemble mais une autopsie de dernière minute avait retenu sa compagne, médecin légiste, donc elles avaient décidé de se retrouver sur l’heure du midi, avant le départ pour se dire au revoir. Cette séparation n’était pas la bienvenue, ni pour l’une, ni pour l’autre, depuis leur rencontre, jamais elles ne s’étaient séparées plus d’une nuit. Leur rencontre avait eu lieu trois ans plus tôt, sur une scène de crime, sa première en tant que lieutenant et non élève, le coup de foudre fut immédiat pour les deux femmes. Leurs regards s’étaient croisés, et au fil du temps une attraction entre elles était née, une histoire s’était construite et dans trois jours, elles allaient se marier.
L’inquiétude à ce moment la gagna, sa compagne était en retard et cela ne lui arrivait jamais, de plus l’heure tournait et elle devait prendre la route et faire les 500 kilomètres qui la séparaient encore de son point d’arrivée. Elle tournait en rond comme un lion en cage et oscillait entre le salon et la cuisine, son impatience était à son comble, il faut dire qu’elle n’était pas non plus patiente de nature, alors devoir attendre comme ça sans avoir de nouvelles, c’en était assez pour l’agacer. Dix minutes, un quart d’heure, vingt minutes, le temps défilait et la trotteuse de la pendule du salon la narguait avec ses tic-tac. Complètement à bout de nerfs, elle décida de charger la voiture et prendre le départ. C’est à ce moment que sa compagne arriva.
— Abigaël ? héla sa compagne du hall. Je suis là, ajouta-t-elle.
— Je suis au salon, répondit-elle agacée.
— Désolée, je n’ai pas pu faire plus vite, ils ne voulaient pas que je m’éclipse, j’ai dû leur fausser compagnie, rit-elle.
La voir rire l’agaça un peu plus qu’elle ne l’était déjà. Elle prit donc un ton neutre pour lui répondre.
— C’est rien, le principal est que tu sois là, dit Abigaël avec un sourire crispé
Elle ne voulait pas créer une dispute à deux minutes de son départ. Depuis trois ans, elle avait eu le temps de comprendre les réactions de celle qui allait devenir sa femme, et il ne fallait surtout pas lui faire remarquer ses manquements ou se plaindre auprès d’elle. Se taire était donc la meilleure solution, car son départ aurait pu être retardé de plusieurs minutes, voire heures.
— Il fallait bien que je te dise au revoir, dit-elle en s’approchant de sa compagne.
— J’aurais compris si tu m’avais appelée tu sais, je connais le métier, feignit-elle de la comprendre en pensant qu’elle aurait pu prévenir de son retard.
— Non, je ne pouvais pas te laisser partir comme ça, par contre, je n’ai pas beaucoup de temps, juste le temps de t’embrasser et repartir, je suis désolée.
— C’est rien, de toute façon, je ne veux pas trop tarder, il y a souvent du monde sur la route, répondit-elle, même si elle aurait préféré lui dire qu’elle était déjà très en retard par sa faute.
— Tu fais attention sur la route hein, fit-elle la recommandation d’usage.
— Oui ! souffla-t-elle, je t’appelle en arrivant, promit-elle en levant les yeux au ciel.
Comme son retard ne faisait que s’allonger, elle l’embrassa furtivement avant de se diriger vers le hall, suivie de près par sa compagne qui devait repartir à l’institut médico-légal. Elles chargèrent à deux le coffre de la voiture d’Abigaël avant de se dire au revoir un peu plus longuement. C’est finalement avec près d’une heure de retard qu’elle put prendre la route. Elle mit son CD préféré dans le lecteur, c’était parti pour plus de cinq heures de route.
Deux heures plus tard, l’ennui la gagna déjà, elle détestait vraiment prendre l’autoroute qu’elle trouvait plus que monotone, elle prit néanmoins sur elle, sachant que dans moins d’une heure, elle allait pouvoir prendre sa sortie et regagner la nationale. Pour elle, le paysage était plus attrayant avec ses châteaux, ses forêts et ses virages. Elle se reboosta en pensant qu’au bout de cette longue route l’attendaient sa campagne et ses endroits préférés. Les kilomètres s’enchaînaient et elle ne vit pas le reste de la route passer. Elle repensa au jour où elle avait annoncé à ses parents qu’elle allait se marier avec une femme et à la réaction de sa mère. Elle n’avait pas été choquée plus que cela d’apprendre son mariage. Depuis sa plus tendre enfance, elle n’avait jamais caché sa préférence sexuelle. Abigaël l’assumait pleinement et ses parents allaient dans son sens. Pour eux, peu importe avec qui leur fille ferait sa vie, tant qu’elle était heureuse, c’était tout ce qui comptait pour eux. Malgré tout, Abigaël avait sollicité l’aide de son frère afin de l’avouer à ses parents, elle ne se sentait pas faire son coming-out sans avoir le soutien de son confident. Et elle avait été soulagée à partir de ce moment et avait vécu sa vie à fond, sans se soucier du regard des autres, elle avait eu l’aval de ses parents et rien d’autre ne comptait plus pour elle.
Quand elle fut dans l’allée de chez ses parents, elle ne put s’empêcher de sourire quand elle vit sa mère sortir en courant, son empressement pour la serrer dans ses bras était des plus touchant pour la jeune femme. Quel bonheur de la revoir. Toujours aussi souriante, aussi impatiente et tellement protectrice envers ses enfants. Abigaël la soupçonna même d’avoir fait le guet derrière la fenêtre pour ne pas rater le moindre mouvement devant chez elle. Elle coupa le moteur de sa voiture et courut à sa rencontre. L’envie de la serrer dans ses bras était bien trop forte.
— Maman ! s’exclama-t-elle en lui sautant au cou.
— Ma chérie, tu as fait bonne route ? demanda-t-elle en priorité.
— Oui, mais comme toujours, j’ai trouvé que c’était long.
— Allez, rentrons, ton père se chargera de tes bagages, dit-elle en l’attirant vers la maison.
En entrant dans la maison familiale, elle se sentit de suite bien, même si cela faisait près de cinq ans qu’elle ne vivait plus dedans, elle savait qu’elle était chez elle. Tout lui rappelait ses souvenirs d’enfance passée aux côtés de ses parents et de son frère Zack, avec qui elle avait fait les pires bêtise

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