Tout est permis
167 pages
Français

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Tout est permis , livre ebook

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Description

Lorsqu’on demande à Daniel Whelan, ancien maître-chien, d’aller aider une entreprise de transport qui a quelques problèmes depuis que son propriétaire est à l’hôpital suite d’une violente agression, il se rend compte rapidement que lui et son berger allemand, Taz, attirent l’attention de gens mal intentionnés. Daniel apprend bientôt qu’on a fait pression sur certains employés pour qu’ils démissionnent, et il se
retrouve en conflit avec le gérant, qui fait partie d’une famille ayant bien mauvaise réputation. Tout indique que cette famille est effectivement impliquée dans une sale affaire ; une affaire qu’elle veut protéger à tout prix. Quand il s’aperçoit que les autorités ne semblent pas trop s’en préoccuper, il décide de découvrir lui-même la vérité mais, après de nombreux avertissements violents, il commence à avoir des doutes... Est-il en train de s’en prendre à plus fort que lui?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 mai 2013
Nombre de lectures 24
EAN13 9782896839940
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2012 Lyndon Stacey
Titre original anglais : No Holds Barred
Copyright © 2013 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Severn House Publishers Ltd, Surrey, Angleterre
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Charles Baulu
Révision linguistique : Daniel Picard
Correction d’épreuves : Katherine Lacombe
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Matthieu Fortin
ISBN papier 978-2-89733-004-0
ISBN PDF numérique 978-2-89683-993-3
ISBN ePub 978-2-89683-994-0
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Stacey, Lyndon

Tout est permis

Traduction de : No Holds Barred.

ISBN 978-2-89733-004-0

I. Baulu, Charles. II. Titre.

PR6119.T32N6214 2013 823’.92 C2013-940017-6
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À Jaci et Robert ; Alison,Brian et Tamzin ; Judi ; Di ; Lynne ; Rebecca ; Maggie ; et Paula,avec beaucoup de gratitude. Ils sauront pourquoi.
Remerciements

Comme toujours, merci à mon bon ami Mark Randle, de la force de police du Wiltshire, pour avoir répondu patiemment à toutes mes questions.
Prologue

L a silhouette de la vieille maison de campagne en briques se dessinait sur le ciel de la nuit. Un peu de fumée sortait de l’une de ses hautes cheminées, et une faible lueur se voyait derrière l’une des fenêtres du rez-de-chaussée.
Un petit triangle brillant se forma lorsqu’on souleva un coin du rideau avant de le laisser retomber.
La femme s’éloigna de la fenêtre avec deux plis d’inquiétude entre les sourcils. Elle se laissa tomber dans un fauteuil, mit une mèche de ses cheveux derrière son oreille, prit un magazine sur l’agriculture et commença à tourner les pages au hasard, ses yeux bleus sur le texte, mais son esprit ailleurs.
Quelques instants plus tard, elle le jetait plus loin et retournait à la fenêtre, comme attirée inexorablement. Debout à côté de la fenêtre, elle regarda dehors comme elle l’avait déjà fait des douzaines de fois cette nuit-là.
La cour était vide et immobile. Tout près, la lune se reflétait sur le toit de la Land Rover couleur crème, et elle pouvait voir un peu plus loin les silhouettes de la grange, de l’écurie et des quatre camions stationnés.
Soudainement, la lampe de sécurité éclaira la cour brillamment, et elle retint son souffle.
Ce fut une fausse alarme. Au milieu de la cour, un chat noir et blanc s’immobilisa, regarda vers la maison, puis s’éloigna rapidement.
Elle soupira, laissa retomber le coin du rideau et commença à arpenter la pièce.
C’était la première fois qu’il restait si tard à l’extérieur sans la prévenir. Pourquoi n’avait-il pas au moins téléphoné ?
Le tic-tac de l’horloge grand-père semblait accentuer le silence.
Elle aurait pu être seule au monde.
Elle avait ouvert la radio, mais pas longtemps — c’était trop intrusif, trop bruyant. Elle craignait de manquer quelque chose.
De manquer quoi au juste ? se demanda-t-elle impatiemment. Il était sorti pour aller voir ce qu’étaient les lumières qu’il avait aperçues au-delà des prés, c’est tout. Fort probablement, il était allé au village pour prendre un verre au pub Le Renard et le Canard et parler avec ses amis. C’était typique de sa part de croire qu’elle ne s’inquiéterait pas. Ou de ne pas s’en préoccuper, disait une voix en elle.
Sur le tapis, devant le feu, le chien s’étira et leva la tête, sentant peut-être son anxiété. Elle aurait préféré qu’il emmène le chien, mais il avait dit qu’il serait dans son chemin, et que, de toute façon, il la protégerait, elle et les enfants, pendant qu’il serait sorti.
Elle regarda le labrador noir dubitativement. C’était un très bon chien de chasse, mais un bon chien de garde ? Elle n’en était pas certaine.
Et d’ailleurs, pourquoi en aurait-elle besoin ? Son imagination dérivait, et ce n’était pas son genre.
Il était parti avec entrain, content de faire quelque chose, même si ce ne devait être que de donner un avertissement au vieux Woodsmoke, le braconnier. Elle avait l’impression déplaisante qu’il s’ennuyait depuis quelque temps. S’occuper de l’entreprise ne lui prenait pas tant de son temps et, bien qu’il le nie, il trouvait peut-être la vie de campagne un peu terne.
Songeant à Woodsmoke, elle espérait qu’il ne soit pas trop dur avec le vieil homme. C’était tout un personnage, qui habitait dans la région depuis que sa mère était une petite fille et qui n’avait jamais fait de mal à qui que ce soit, sauf aux lapins. En ce qui la concernait, il pouvait tuer autant de lapins qu’il le désirait.
Elle regarda l’horloge et vit qu’il était plus d’une heure du matin. Le pub était fermé depuis longtemps, et les clients devaient être rentrés chez eux.
Alors pourquoi pas lui ?
L’inaction la rendait folle et, sortant de la pièce par la porte près du foyer, elle monta l’escalier tournant et se dirigea vers les chambres des enfants.
Elle regarda dans la douce obscurité de la première chambre à coucher et écouta ses filles respirer. Deux lits, deux boules précieuses sous les couvertures.
Tout allait bien.
Elle se dirigea vers la seconde chambre avec un peu moins d’anxiété. Là, un jeune garçon était étendu sur le drap, un bras hors du lit et le pouce dans la bouche, de façon caractéristique. En secouant la tête, elle traversa la chambre et retira délicatement le pouce de sa bouche avant de lui donner une bise sur un sourcil et de s’en retourner.
Au rez-de-chaussée, le salon attendait, vide, sauf pour le labrador. Dehors, rien n’avait changé. Elle se fit une tasse de thé, trouva un biscuit pour le chien et se rassit dans le fauteuil en mettant ses pieds sous elle, comme elle disait souvent à sa fille aînée de ne pas le faire.
Un peu plus tard, malgré son inquiétude, elle s’endormit, son thé refroidissant sur la table près de son coude.
Le gémissement du chien la réveilla.
La pièce était éclairée par la douce lumière grise de l’aube, et le feu était éteint.
La femme déplia les jambes et se redressa dans le fauteuil, tout en fléchissant son cou raide avec précaution. La déplaisante réalité lui revint à l’esprit.
Le labrador leva une patte et gratta la peinture de la porte en répétant son gémissement plaintif.
— D’accord, Monty, j’arrive.
Elle ouvrit la porte et sentit entrer l’air froid. Elle pouvait voir que la nuit avait laissé du givre sur l’herbe et une couche de glace sur la Land Rover. Un brouillard léger et laiteux flottait dans la vallée, ajoutant du mystère sur le panorama familier. Elle frissonna et frotta ses bras.
Le labrador sortit en poussant ses jambes mais, au lieu de se diriger vers l’herbe drue de l’enclos comme il le faisait d’habitude, il courut vers le portail ouvert, puis sur la route de gravier au-delà. Elle l’appela, mais il ne cessa de courir.
Sur la table de la cuisine, son téléphone cellulaire se mit à sonner et, après avoir regardé une dernière fois le chien qui s’éloi-gnait, elle se retourna et alla répondre.
— Jenny ? C’est Sue, dit une voix agitée. Je suis au bout de la route — tu devrais venir ici rapidement — c’est Gavin.
— Qu’est-ce qu’il y a ? Que se passe-t-il ? dit Jenny en com-mençant à trembler violemment.
— Je ne sais pas. Mais c’est grave. Il est blessé. J’ai appelé une ambulance.
Jenny laissa tomber son téléphone, prit ses clés et s’élança dehors dans la fraîcheur du matin.
Chapitre 1

I ls arrivèrent de nulle part, les moteurs bruyants et les klaxons criant sans cesse.
Daniel Whelan regarda dans son rétroviseur et vit deux véhicules près de sa vieille Mercedes couleur argent, le plus près des deux zigzagant sur la route de campagne afin de faire passer un message évident : le conducteur voulait dépasser Daniel, et vite.
Il avait déjà vu cette camionnette bleue avec les projecteurs montés sur le toit et les roues surdimensionnées. Cinq minutes plus tôt, pour être exact, stationnée dans la station de service du village où il venait de mettre de l’essence. En tant qu’ancien policier, il ne pouvait pas s’empêcher de remarquer ce genre de choses.
Daniel ne se déplaça pas. Quoi qu’ait pu être leur problème, il n’était pas prudent de dépasser, et la camionnette allait devoir attendre que Daniel puisse se ranger sur le côté.
La camionnette bleue accéléra et s’approcha jusqu’à quelques centimètres du pare-choc arrière. Il y avait de grosses barres devant la grille de son radiateur et, pendant un moment, il crut que la camionnette allait foncer sur lui, mais le conducteur se contenta de klaxonner un bon coup encore une fois.
À l’arrière de la voiture, le berger allemand de Daniel, Taz, se mit à aboyer furieusement contre le véhicule qui les suivait, le poil retroussé et le museau appuyé contre la grille métallique garde-chien.
Dans un tournant, Daniel aperçut un espace pour se ranger, un des nombreux espaces improvisés qui étaient apparus naturellement le long de cette route qui n’avait guère qu’une seul

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