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Description
Une fille ravissante, un jeu de séduction et un mystérieux secret à la révélation fatale qui tranche dans le vif du sujet...
Je suis mort ce matin. Tout doucement la vie m’a quitté, le sang s’est écoulé, mon cœur de battre s’est arrêté.
Je l’ai mérité.
Un an plus tôt.
Comme chaque matin, je descendais les deux étages de mon immeuble. Je partais pour une longue journée de labeur un sac poubelle à la main que j’abandonnais lâchement dans un container sur le trottoir. Des effluves nauséabonds me montèrent au nez, déchets des habitants de tout un bâtiment. Des jeunes, des vieux, des grands, des petits, des gros, des minces, des soignés et des crados. On se connaît un peu, on se fait signe parfois, un hochement de tête, un petit sourire à peine ébauché, rien de plus. Pas d’apéros entre voisins, rien. Triste constat. Je tournai au coin de la rue, le temps était plutôt agréable et la température clémente. Nous étions en avril, les arbres commençaient à fleurir. Cette perspective me mit en joie et c’est avec bonne humeur que je pénétrai dans l’estaminet où chaque matin Francis me servait un café. [...]
Quand des faits très anciens brûlent toujours la mémoire de celle qui les a subis alors que leur auteur a tout oublié, presque tout, la pulsion vengeresse vous étouffe, à moins qu’un simple ustensile vienne vous libérer... Odile Marteau-Guernion emprunte la voie noire avec conviction et talent...
Sujets
Informations
Publié par | Ska Éditions |
Date de parution | 01 juin 2021 |
Nombre de lectures | 3 |
EAN13 | 9791023408720 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Odile Marteau Guernion
Une Mort trop douce
Nouvelle
Collection Noire Soeur
Je suis mort ce matin. Tout doucement la vie m’a quitté, le sang s’est écoulé, mon cœur de battre s’est arrêté.
Je l’ai mérité.
Un an plus tôt.
Comme chaque matin, je descendais les deux étages de mon immeuble. Je partais pour une longue journée de labeur un sac poubelle à la main que j’abandonnais lâchement dans un container sur le trottoir. Des effluves nauséabonds me montèrent au nez, déchets des habitants de tout un bâtiment. Des jeunes, des vieux, des grands, des petits, des gros, des minces, des soignés et des crados. On se connaît un peu, on se...